Brèves importantes
25.09.2014
« Je suis heureux que, mon papa, ma maman, ma sœur et moi, nous sommes restés vivants. Je n’oublierai jamais ce jour – le deux juin*, quand la guerre a commencé dans notre ville. Et pour moi, ce jour restera comme le plus mémorable de mes vacances ».
*Le 2 juin 2014, il y a eu un raid aérien
à Lougansk qui a tué beaucoup de civils.
En
grandes lignes sur certains points importants.
1. L’Information sur Zdrilyouk, indicatif "Abwehr". Certains se demandaient où il est passé, maintenant il est possible de l’annoncer – pendant longtemps, Zdrilyouk "était dans le sol" (ainsi les combattants appellent le fait d’être arrêté pour un vol, pillage et tout autre crime, sorte de prison, NDT) à Donetsk. Il a été arrêté pour un certain nombre d’actions de nature criminelle, ainsi que pour une très mauvaise histoire (qui ne peut pas être divulguée) – à la suite de quoi, on pensait qu’il n’en sortirait plus. Mais, selon l’ancien maire de Slaviansk Ponomarev, "Abwehr" est maintenant en Crimée, alors, on peut supposer l’existence d’une sorte de "marché avec l’enquête". Il y a eu également l’information, non vérifiée, qu’il avait été transmis à Bezler à Gorlovka. Le vérifier en ce moment est impossible. Dans l’ensemble, une histoire très trouble, dès que j’aurai plus de détail, j’écrirai un mot.
2. En ce qui concerne l’approvisionnement. Comme auparavant, les principaux flux sont acheminés à Krasnodon, d’où est organisée la distribution centralisée. Des centres humanitaires individuels, comme le nôtre, continuent également à travailler, bien que le volume de l’aide humanitaire ait diminué en raison de la baisse de l’intérêt du public au conflit. Le travail, dans son ensemble, ne s’est pas arrêté, mais pour certaines catégories, il a diminué, par exemple, en raison de la saturation des fournitures d’uniformes d’hiver pour l’armée de Novorussie, ses expéditions ont diminué. En général, ici il n’y a pas de changements majeurs. Actuellement, il n’y a pas de problème de livraison, puisque toute la frontière est contrôlée par les forces des Républiques populaires et l’Ukraine ne contrôle absolument pas ce qui se passe à la frontière.
3. L’entourage du procureur général de la RPD Ravil Khalikov (qui a officiellement remplacé Antufeyev, et, comme mentionné auparavant, il est peu probable que ce dernier revienne à Donetsk, cependant un certain nombre de personnes qu’il avait amenées y sont restées), ayant des démêlés avec les militaires de la RPD, recueille maintenant tous les matériaux compromettants sur ces mêmes militaires. Par ailleurs, dans le parquet travaillent des groupes d’hommes armés subordonnés à Khalikov, y compris ceux dont les militaires voudraient "mettre dans le sous-sol" pour meurtres, pillages et vols. Khalikov, en effet, leur "assure le toit" (la protection des crimes par les structures légales, très caractéristique pour les années 90, après la perestroïka et l’effondrement de l’URSS, NDT). Sous le commandement de Khalikov, il y a environ 300 hommes armés. Ils n’osent pas à toucher à cette tanière, car cela contient en germe des combats dans le centre de Donetsk.
4. Pendant la "trêve" l’armée de Novorussie a perdu environ 90 hommes tués et 200 blessés. Elle a perdu 5 véhicules blindés. Les pertes de la junte s’élèvent à environ 180-220 tués et 450 blessés. Ils ont perdu jusqu’à 30 véhicules blindés. Également, 60 civils environ ont péri. Étant donné que les combats continuent, les pertes ultérieures des deux côtés seront inévitables.
5. Il n’y a pas d’attaque de Marioupol comme telle – il y a des tirs et des affrontements de groupes de renseignement et de sabotage, où les deux parties subissent de petites pertes. Après la perte des opportunités opérationnelles de l’encerclement de Marioupol, un assaut frontal sur les positions de la junte ne promet pas de succès rapide, c’est pourquoi les combats sont purement tactiques dans le but d’améliorer les positions et de mordiller l’adversaire. Une partie importante des forces déployées à Pérékop a été transférée sur la ligne Zaporozhye – Marioupol, y compris la plupart des équipements lourds. Le risque de provocations militaires à Pérékop est estimé comme très faible.
6. La défaite du "bataillon Crimée" près d’Ilovaysk a brouillé les cartes de la junte dans l’utilisation des soldats entraînés de ce bataillon pour organiser des sabotages et des attentats sur le territoire de la Crimée. Néanmoins, des efforts sont déployés pour reconstituer le "bataillon Crimée" à son nombre initial (bien que la qualité du matériel humain se soit détériorée) et pour l’entraîner par les instructeurs, y compris étrangers. Le financement est assuré par Kolomoïsky. Les actions intensifiées des autorités de Crimée contre le Médjlis (Conseil musulman des Tatars de Crimée, NDT) visent manifestement à empêcher de tels mouvements.
Traduction : GalCha
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