Le safari sanglant : les étrangers abattent les Ukrainiens comme des animaux
12.07.2014
Auteur : Dmitry Melnikov
Les
combattants de la République populaire de Donetsk ont signalé le démantèlement de deux avant-postes
de l'armée de Kiev près de Donetsk. Selon le ministre de la Défense de RPD Igor Strelkov, l'un des blocs-poste était tenu par des hommes en camouflage
de l'OTAN et avec
des passeports étrangers, probablement,
des mercenaires. Mais ces derniers mois
parmi les bourreaux il y en a qui ne
reçoivent pas d'argent de Kiev
– au contraire, sont
prêts à payer pour la possibilité de
tirer sur des gens en toute impunité.
Les Autorités ukrainiennes transforment
la zone de combat en parc de divertissement, parc
extrême pour les touristes étrangers.
Une journée d’entraînement
du bataillon "Azov"
sur l'une des bases à Berdyansk. L’homme aux cheveux bruns, plus très jeune, affublé d’un gilet pare-balles, avec un fusil d'assaut Kalachnikov, dans le bataillon il a été surnommé « Don ». Francesco Fontana est un
parmi plusieurs centaines d'aventuriers
occidentaux, qui est arrivé dans l’Ukraine
en guerre, comme
un vautour attiré par l'odeur du sang. Un italien
de 53 ans –
franc-tireur de la "Légion étrangère" - parle avec enthousiasme comment il a pulvérisé les barricades des combattants lors de son baptême du feu
près de Marioupol.
« Je suis volontaire, je ne reçois pas d'argent ici. J’ai payé moi-même le billet d’avion pour venir en Ukraine. J’ai rêvé d’une telle expérience toute ma vie, dans mes rêves et en réalité. Ici, il n’y a pas de place pour les sentiments. C'est la guerre, je suis ici pour tuer » - reconnait Fontana.
Un tatouage sur son avant-bras -un
requin noir. L’écorcheur italien
dans sa jeunesse était membre des milieux radicaux. Sur
ses vieux jours, Fontana a
abandonné sa carrière comme manager d’un établissement de vente de voiture et
est allé à Kiev, sur le Maïdan. Là, il
a rejoint le Pravy Sektor, et est devenu
ensuite membre de la "Légion étrangère" du bataillon
"Azov", que les autorités de
Kiev ont formé selon l’idée soumise par des conseillers de Washington.
« Ces gens ne dissimulent même pas le fait qu’ils tuent des innocents et qu’ils considèrent des Ukrainiens comme des Papous, comme une espèce d’animaux, dont vous pouvez acheter une licence pour les abattre, » - a déclaré Vladimir Rogov, le chef de la Garde des Slaves, coprésident du « Front populaire » de Novorossia.
Le fait est que des étrangers vont vraiment en Ukraine pour tuer pour le
plaisir de tuer et sont prêts eux-mêmes
à payer pour cela, raconte
un ancien employé de Blackwater, le
citoyen américain Stan Patton.
Sur son compte Twitter, il
partage un barème de prix : un tir d'obusier
- 100 $, un tir de char - 200 $, la frappe d’un village est estimée au prix de 350 $ US.
Un autre membre éclatant de la clique de brigands internationaux au service de Kiev – le Suédois
Mikael Skiltt (lien)
âgé de 37 ans. Il a été décoré par le commandement du bataillon
"Azov", qui relève du ministre de l'Intérieur
Avakov en personne, pour assassinats de
combattants. Le tireur d’élite suédois ne cache pas son visage.
« C'est un sentiment particulier quand ton cœur s'emballe et que tu entends les balles siffler près de toi, de voir comment elles frappent le sol. J'ai entendu dire qu'ils sont prêts à payer 80 000 pour ma tête, allez, attrapez-moi ! » - se réjouit Skiltt.
Derrière lui, une expérience de
service dans l'armée suédoise et dans
la Garde nationale. En Ukraine depuis
Maïdan. Il a également rejoint le
« Pravy Sektor » et avec ses membres il était allé pour mener des opérations à Kharkov. Maintenant –
il est tireur d’élite dans le même bataillon "Azov".
La racaille internationale vient
en Ukraine grâce à un habile recruteur
français - Gaston Besson, âgé de 46 ans. Il publie
des annonces sur Internet avec une proposition de participer
aux "safaris" sanglants
en Ukraine. « Nous vous invitons à rejoindre le bataillon
"Azov". Pas de payement.
Nous sommes prêts à vous accueillir à
Kiev. J'ai besoin de votre part des informations sur votre situation
familiale et sociale. Indiquez, si vous êtes prêt à prendre part aux batailles
personnellement, ou bien, vous allez
entraîner de jeunes soldats. Dès
votre arrivée à Kiev vous obtiendrez
un numéro de contact de notre employé anglophone.
L’hébergement et la nourriture - dans notre base dans le Sud-Est, » - informe l'annonce.
Originaire du Mexique, il a
servi dans les commandos français et les forces spéciales en Asie du Sud-Est. Acteur de trois coups d'État
et de deux guerres. Le Laos,
la Birmanie, le Suriname... En 1991, toujours comme mercenaire il tuait des Serbes en Croatie,
puis - en Bosnie.
« Dans l'ex-Yougoslavie, son unité se distinguait par la cruauté et la brutalité la plus féroce à l’égard des Serbes, y compris la population civile » - a souligné Vladimir Rogov.
« Ces gens viennent de différents pays. Finlande, Norvège, Suède, Angleterre, France, Italie... Nous n’engageons pas des fanatiques ni des extrémistes. Nous avons besoin des personnes ayant une expérience militaire, des professionnels. Nous ne sommes pas pour l'OTAN ni pour l'Union européenne, la politique ne nous intéresse pas. Tous les jours je reçois environ 15 lettres de ceux qui veulent se battre en Ukraine, nous comprenons tous que c’est la guerre ici et que chaque jour vous pouvez être blessé ou tué » - a dit Gaston Besson.
C’est à ces maîtres du sale
boulot que fait appel l’administration des États-Unis
pour tous les points chauds – l’Afghanistan, l'Irak, la Syrie. On
sait que pour les 9 premiers mois
de la présidence d'Obama le nombre de mercenaires dans les opérations étrangères
des États-Unis a augmenté de deux fois et demie. La stratégie des conseillers américains, que mettent en œuvre les autorités ukrainiennes, implique l’augmentation
du nombre de mercenaires étrangers
et la direction
du Sud-Est de l'Ukraine également.
Traduction : GalCha
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