Les médias occidentaux au sujet de la guerre ukrainienne: il semble que la Russie n’y est pour rien
Il semble
que l’Occident commence à se rendre compte que tous les discours sur
l'agression de la Russie et sur le président Poutine ne correspondent pas à la
réalité.
Le
gouvernement actuel de l'Ukraine agit plus durement envers ses propres citoyens
que tout ennemi extérieur. Et cette confirmation – « la trêve »
annoncée la semaine dernière et le bombardement des quartiers résidentiels qui
l’a immédiatement suivie, ainsi que la « croisade » à Slaviansk
lancée samedi par Kiev. En repoussant les défenseurs de leur propre ville, les chefs
de la junte vont rapidement se rendent compte qu’ils n’arriveront plus à se
cacher derrière la Russie dans la guerre fratricide.
Après les
rapports des médias européens sur la façon précise de comment les bourreaux
ukrainiens ont pris Slaviansk et Kramatorsk sous leur contrôle, le britannique The
Guardian se pose la question : « Et où sont les Russes ?? »
Si le
président russe Vladimir Poutine avait l’intention de rétablir l'influence de
Moscou sur l'Ukraine, si son but final consistait à faire renaître l'empire, alors,
pourquoi n'a-t-il pas aidé ceux qui ont combattu et sont morts à Donetsk et Slaviansk ?
raisonne l'auteur. « Pourquoi n'entendons-nous rien de la part de l’OTAN
que les troupes russes sont dangereusement proches de la frontière de l'Ukraine ?
Pourquoi nos médias ne montrent-ils pas de photos satellites avec les chars
russes roulant dans les villes Est de l'Ukraine ? Pourquoi n’y-t-il pas d’avertissements
de Washington et de Londres à propos d’éventuelles conséquences pour Moscou, si
elle poursuit la politique d’annexion du territoire ukrainien ? »-
poursuit le Guardian.
Et de répondre
- parce qu'il n'y a aucune agression russe, dont les dirigeants occidentaux ont
parlé à leurs citoyens depuis si longtemps. « L'opinion très largement
répandue sur les intentions agressives de Poutine en réalité est mensongère.
Les actions de Moscou à la frontière avec l'Ukraine s’expliquent par le fait
qu'elle veut renforcer sa propre sécurité et éviter le franchissement illégal
de ses frontières »- écrit le journal.
L'opinion
dominante de l’Occident que « Poutine a profité de la situation et s’est
emparé de la Crimée », est contestée par le journal, il y voit une volonté
naturelle du président de protéger son pays, de ne pas perdre la base navale
russe de Sébastopol ainsi que de préserver la langue russe sur le territoire
traditionnel Russe. « La fuite soudaine de M. Ianoukovitch, la
perspective du chaos se propageant à travers l'Ukraine, les craintes que l'OTAN
puisse encore rapprocher son armée à la frontière constituent une forte
incitation à l'action » et ce n’est pas du tout la nostalgie de l’URSS,
pas les ambitions impérialistes ni la soif d'expansion qui ont poussé le
président Russe à agir.
Le journal
espagnol « Rebelion »
a décidé de mettre fin aux rumeurs et tentatives de faire passer pour un bouc
émissaire celui qui n’y est pour rien. L’édition présente à ses lecteurs des
faits habituellement ignorés par les médias occidentaux : « Le coup
d'État en Ukraine accompli le 22 février de cette année (avec le soutien
financier, consultatif et diplomatique de l'UE et des États-Unis), a provoqué
une grave crise qui a entraîné des désordres et a plongé le pays dans le chaos
et la guerre civile. Les controverses sur les causes de la crise, les
accusations et les flots de désinformation dans la presse internationale ont
créé un miroir déformant dans lequel Washington tente de rejeter la
responsabilité sur Moscou ».
L'hystérie
antirusse alimentée par la Maison-Blanche vise à dissimuler la vérité. En même
temps, des mensonges impudents et effrontés remplissent les pages des journaux
occidentaux, les écrans de télévision, les conférences de presse d’Obama et de
hauts responsables de l'OTAN, souligne la publication. L'une des déclarations
les plus effrontées était celle qu’Obama avait faite le 2 mai, lors d'une
conférence de presse conjointe avec Merkel, appelant les putschistes de Kiev
comme le gouvernement « légitimement élu ».
Le
journal indique clairement que toutes les décisions du soi-disant gouvernement
ukrainien arrivé au pouvoir par un coup d’état, sont basées sur l'illégalité et
les protestations qui l’ont suivi, ont été engendrées par le rejet de ces autorités
imposées, en particulier, par les habitants du Sud-Est du pays.
« Rebelion »
énumère tous les accords violés de Maïdan et du gouvernement de Ianoukovitch :
- Le
retrait des forces de l’ordre des rues de Kiev n'a pas conduit à un
gouvernement de transition de la coalition. En outre, tous les organismes
gouvernementaux sont passés sous le contrôle des radicaux du « Pravy Sektor »
- les principaux « porte-paroles » de Maïdan ;
- On a
cessé de se conformer à toutes les dispositions de la Constitution ;
- La Rada
Suprême, dont les députés étaient attentivement surveillés par les membres des organisations
néo-fascistes « Pravy Sektor » et « Svoboda », a voté au
nombre de 328 voix la destitution de Ianoukovitch du pouvoir. Personne n'a voté
contre ;
- La
Constitution de 2004 a été rétablie avec des vices de procédure.
Cependant
personne n’a prêté attention à cet arbitraire. Washington a donné son feu vert
au gouvernement dirigé par Iatseniouk, qui, comme il lui semblait, avait l'air
plus « civilisé » que les sauvages de Maïdan.
Lorsque
les nationalistes ukrainiens, les radicaux d’extrême droite ont défilé dans le
centre de Lvov en l'honneur du 71e anniversaire de la division Waffen SS « Galicia »
– le Sud-Est de l'Ukraine y a répondu par une vague de protestations populaires
qui, en particulier, ont conduit à un référendum sur la réunification de la
Crimée à la Russie. La vague de résistance devenait de plus en plus forte,
notamment à Donetsk, Kharkov, Lougansk, Odessa et d'autres villes. Et le « gouvernement »
ukrainien a fait l'impensable – il a décidé d'utiliser l'armée régulière contre
sa propre population, continue la rétrospective des événements de l’édition
espagnole.
La presse
occidentale, on ne sait pourquoi, a choisi de passer sous silence toutes les
atrocités commises par les nouvelles autorités. Bien huilée, la machine de la
propagande a organisé en Europe une hystérie antirusse, sans aversion pour le
mensonge et les expressions ambiguës et banales sur la nouvelle guerre froide, dont,
en réalité, Moscou n’avait pas la moindre intention de commencer. Personne n’a
jamais vu les troupes russes, qui, selon Washington, sont entrées en Ukraine,
et les militaires qui étaient en Crimée (il faut souligner que leur nombre n'a
pas augmenté), ils y étaient en conformité avec les accords russo-ukrainiens en
service sur la base navale de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, remarque
l'auteur.
Washington
a soutenu « l’opération antiterroriste » de Tourtchinov, qui a envoyé
l’armée et les groupes de fascistes de « la Garde Nationale » créés
spécialement à cet effet pour réprimer la résistance populaire. En particulier,
le bataillon de la « Garde Nationale » composé de 350 personnes a été
envoyé à Slaviansk, rappelle le journal.
Après
avoir créé un réseau de surveillance à grande échelle dirigée par la NSA, après
avoir créé son royaume de mensonges, qui a provoqué une crise en Ukraine se
transformant en guerre civile, Obama continue à mentir. Les mensonges et
l'hypocrisie des dirigeants de Washington et de l'OTAN sont vraiment meurtriers.
Ce flot trouble de calomnies, de mensonges et d’élucubrations hystériques sur
les intentions agressives de la Russie a fait des États-Unis et de l'OTAN le
siège des menteurs professionnels attisant le feu de la guerre, résume « Rebelion ».
odnako.org,
agence
centrale d’information de Novorossia
Novorus.info
Source : novorus.info-news : Западные СМИ об украинской войне: кажется, Россия тут не при делах
Traduction : GalCha
Pourvu que beaucoup d'autres médias commencent à révéler la vérité sur les horreurs perpétrées par Kiev, rétablir la position russe et se sortir du politiquement correct des médias menteurs mainstreams. Vite !
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