OSCE a refusé d’écouter les habitants de Lougansk après le bombardement par les "Grads" ukrainiens (VIDÉO)
13.02.2015
Avant la trêve, il y a eu un déluge de feu sur les républiques comme il n'en avait jamais eu. L'OSCE vient voir, vient constater, mais pas un mot pour les populations qui en souffrent. RIEN. Il ne veulent rien faire, car leurs constatations ne servent à rien ni à personne, elles restent dans des rapports qui restent au fond des tiroirs et que l'on sortira peut-être un jour, dans 50 ans, quand on se décidera à juger les instigateurs de ces crimes ... après leur mort certainement.
(BenDeko)
Dans le contexte de la préparation d’un
cessez-le-feu, qui deviendrait effectif
dans le Donbass à compter de 0 h, le 15 février, plusieurs
quartiers de Lougansk se sont
retrouvés sous le feu des "Grads"
ukrainiens.
Le bombardement a commencé dans la nuit de vendredi.
Les ogives étaient remplies d’éléments antipersonnel,
cependant, ce ne sont pas les positions des combattants qui se trouvent dans la
ligne de mire, mais les quartiers résidentiels de la ville. Ces
obus ont pu non seulement briser des
vitres, mais sont aussi passés à travers la carcasse d’une fourgonnette
garée dans la cour d’un immeuble résidentiel de cinq étages.
L’onde d’explosion a également endommagé
les fenêtres de
plusieurs immeubles dans le quartier de Volkov. Les habitants, qui n’ont pas eu le
temps de s’échapper au fond de
l’appartement ou de se jeter sur le
plancher pendant le bombardement, ont été blessés par des éclats d’obus.
Plusieurs personnes qui se trouvaient au moment du bombardement dans la rue ont été grièvement blessées, et
un homme âgé de 40 ans a été tué à quelques mètres
seulement de l’entrée de son immeuble.
Plusieurs obus sont tombés dans les appartements
et ont explosé à l’intérieur, en rendant
une partie des logements inhabitables, et en blessant
des dizaines de personnes et en tuant
deux autres. Dans les rues du centre de Lougansk, les citadins trouvent encore des projectiles non
explosés.
Le matin, sur le
lieu du
bombardement nocturne, est arrivé un groupe d’observateurs
de l’OSCE. Les représentants de l’organisation
internationale non seulement ont refusé de parler aux journalistes et ont exigé d’éteindre les caméras, mais aussi ils n’ont pas
voulu écouter les civils effrayés par les événements nocturnes dans la ville.
Le personnel de l’OSCE a longuement
investigué les environs, en évitant
tout contact avec les habitants des quartiers touchés, cependant les gens ont
encerclé le groupe d’observateurs près de leurs voitures de fonction et ont exigé de fixer leurs témoignages et de les
présenter à la communauté internationale.
Comme indiqué
précédemment, après
la signature à Minsk du mémorandum sur la trêve, la situation s’est également enflammée sur
les fronts de la RPD. Les forces ukrainiennes ont pilonné 42 fois les
quartiers résidentiels de République
populaire de Donetsk.
En conséquence, sept personnes
ont été tuées et 15 blessées.
Il est connu qu’à Donetsk il y a eu trois victimes de bombardements par l’armée ukrainienne, à
Gorlovka – quatre.
Selon les accords de
Minsk, le cessez-le-feu entrera en vigueur dans deux jours, le 15 février
à 0 h, heure de Kiev. Pendant ce
temps, selon les experts militaires,
les deux parties doivent s’immobiliser
sur leurs positions.
Pour l’armée
ukrainienne, la tâche principale est de percer le passage à
l’intérieur du chaudron de Debaltsevo, et pour les combattants – se maintenir dans les
localités. Maintenant, les
combattants repoussent de violentes
attaques des véhicules blindés et de l’infanterie de l’armée ukrainienne.
L’artillerie des combattants de la RPD conserve le
contrôle de la route et continue le pilonnage des colonnes de l’armée ukrainienne qui
tentent de briser l’encerclement autour de Debaltsevo. Les forces armées ukrainiennes
attaquent simultanément de l’intérieur et de l’extérieur du "chaudron" – du côté d’Artiomovsk et
Svetlodarsk.
Traduction : GalCha
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