Amérique, le créateur des Reich européens
31.07.2014
Les nouvelles
de l'Ukraine deviennent chaque jour de plus en plus terrifiantes. Et de plus en
plus similaires au cauchemar nazi que l'humanité a déjà enduré une fois. On est
déjà arrivé à l'interdiction effective d'un des partis politiques
parlementaires — le Parti Communiste, dont le seul tort est que ses dirigeants
disent des choses déplaisantes au régime. Comme, par exemple, qu’on ne peut pas
tirer avec les chars sur son propre peuple et pour le plaisir de faire cette
guerre criminelle prendre le dernier centime chez les enfants et les personnes
âgées. Par ailleurs, le Parti communiste de l'Ukraine a obtenu aux dernières
élections légitimes en 2012, près de 14 pour cent des voix. Ainsi, les 2,7
millions de citoyens de l'Ukraine, qui sont représentés au Parlement par les Communistes,
aujourd'hui sont pratiquement privés de leurs droits civils et politiques
fondamentaux.
Mais il
semble que ce n'est que le début. Et ceux qui pensaient naïvement que tout se limiterait
à des répressions contre les Communistes, se sont sévèrement trompés. Ils ne connaissent
simplement pas bien l'Histoire et donc ne sont pas au courant que tout régime
nazi commence toujours par l’interdiction de son antipode — le Parti
communiste. Mais il ne s’y arrête pas, jusqu'à ce qu’il extermine tous ceux qui
se permettent même de se moucher sans son autorisation.
L'Ukraine
n'a pas encore eu le temps de digérer la dissolution de la faction
parlementaire du Parti communiste, que le Premier ministre Iatseniouk a exigé de
procéder immédiatement à l’enquête sur l’activité antinationale d’autres députés
et fonctionnaires, dont il soupçonne de soutenir et de financer le
« séparatisme et le terrorisme ». Ainsi, en argot nazi idéologiquement
soutenu, on se réfère à ceux qui éprouvent une certaine gêne pour la vie sous
la botte de Bandera et osent être en désaccord avec cela.
Le nombre
de candidats potentiels pour habiter de futurs Dachau et Buchenwald devient
chaque jour de plus en plus important. N’en doutez pas que les camps de
concentration ne feront pas languir longtemps, parce que les prisons
traditionnelles ne pourront tout simplement pas faire face à un tel afflux de
clients. Même si tous les criminels sont libérés et envoyés en recyclage quelque
part sous la Saur-Mogila.
Ainsi, dans
ce qui se passe en Ukraine, non seulement on les devine, mais tous les traits
de ce cauchemar national-socialiste, qui avait autrefois déjà détruit l'Europe,
transsudent « lourdement, brutalement, visiblement ». Mais d’où vient
une telle ressemblance frappante ? Vu que Porochenko n’est pas Hitler et
Iatseniouk ne rappelle Goebbels que très vaguement.
Ce qu’il
y a c’est que, visiblement, il s’agit de la paternité de deux projets nazis,
qui dans le premier et second cas, appartient au même pays — aux États-Unis
d'Amérique.
Aujourd’hui,
le rôle que ce pays a joué dans la remilitarisation et la fascisation de l'Allemagne,
en espérant en faire une force capable de troubler l’Europe par une nouvelle
grande guerre, est suffisamment bien connu de tous. C'est précisément les
États-Unis qui ont insisté à l'époque sur l’arrêt des paiements des indemnités d'après-guerre
par Allemagne. Ce sont les plus grands monopoles américains qui ont été à la
source de la renaissance de la puissance d’autrefois des industries allemandes.
Aujourd'hui, leurs liens de plusieurs milliards de dollars ne s’étant pas interrompus
même pendant la guerre ne sont plus un mystère pour personne.
L’Amérique
du début des années trente, se retrouvant sous le rouleau lourd de la « grande
dépression économique, » avait, plus que jamais, besoin d'une impulsion
puissante pour sortir de la situation de crise quasi désespérée. L'élite
américaine des affaires était en panique terrible de la « New Deal »
de Roosevelt, qui en cas de maintien de l'impasse économique, pourrait se transformer
en quelque chose de plus important – vu que le bon exemple de l'Union Soviétique
de Staline était devant les yeux de tous.
Bien sûr
que l'aristocratie américaine devait l’empêcher à tout prix. Et par conséquent,
une bonne secousse était nécessaire. Autrement dit, la guerre. L’Allemagne avec
ses ambitions revanchardes leur est tombée sous la main, on a assemblé un
groupe d’acteurs assez talentueux — et nous voilà partis.
Comme
cela est bien connu, l'Amérique est sortie de cette guerre comme un vainqueur
absolu, devenant ainsi le pays le plus grand et le plus influent au moins d’un
hémisphère, en même temps sans subir de graves pertes.
Mais,
depuis lors, de nombreuses années se sont écoulées. Une forte impulsion donnée
à l'économie américaine grâce à la Deuxième Guerre mondiale d’abord, puis grâce
à la Guerre Froide, a commencé progressivement à s’éteindre et, à présent,
s’est pratiquement réduite à néant. L'Amérique est devenue Gros-Jean comme
devant, accablée par les 60 billions de dette nationale et par les 60 000 usines
et fabriques gisant en paix. Pendant un certain temps, elle peut encore
maintenir son influence d’autre fois, rayonnant par la lumière réfléchie de son
passé. Mais le temps est compté, et les États-Unis doivent faire quelque chose.
Le socialisme pour eux est toujours exclu : vivre sans mensonge et par le
travail honnête — ce n'est pas des concepts américains. Donc, il ne reste plus
que la solution traditionnelle — arranger la sauce sans changer le système
lui-même. La même qui s’est pleinement justifiée plus d’une fois.
Bien que
cette fois-ci le monde n’a pas d’Allemagne qui en voudrait à tout le monde. Mais
qui a dit qu’après tout, qu’il n’y avait que les Allemands ? Les Américains,
en tout cas, ne le pensent pas. Il suffit d’avoir la matière première, et les
États-Unis imagineront sans peine ce qu’ils peuvent en modeler.
Et bien,
c’est l'Ukraine qui leur est tombée sous la main. Le pays dont tous les
composants pour aménager le prochain Reich se sont réunis : la crise
totale, la misère générale, la pagaïe universelle et, bien sûr, la chose la
plus importante – le foyer des Banderistes — la Galicie, le parrain vivant des idées
nazies d’Hitler avec lesquelles dans le siècle dernier les Américains ont
tellement bien « travaillé ».
Et cela
n’a aucune importance que l’Ukraine d'aujourd'hui, en effet, ne soit que d’une pâle
infirmité. La République de Weimar était également loin d'un modèle de réussite
étatique. Pas grave – on a corrigé ce qu’il fallait, on a rapiécé où il fallait,
on a visé comme il fallait, et le processus a pris le chemin. Et ici aussi, à
coup sûr, il démarrera. Si on se met au travail à bon escient. Ce n’est quand
même pas pour rien qu’ils y ont aboulé cinq milliards de billets verts (et c’est
seulement officiellement) ? Le fanatisme de masse des jeunes endoctrinés
multiplié par la situation sans issue et la désignation précise de l’ennemi
ciblé grâce auquel il est possible de résoudre tous les problèmes, font des
miracles. Dans tous les cas, l'Ukraine suffira largement pour intenter une
quelconque guerre. Et ensuite, l’Amérique, dotée d’une très grande expérience, essayera
de lui donner une bonne ampleur. Elle entraînera la Russie, fera intervenir
l'Europe, et, peut-être, le char sanglant d’envergure continentale se mettra
bien à tournoyer, comme cela s'était déjà produit plus d'une fois.
Il est
clair que les troupeaux locaux, que l’on « doit tondre et saigner », n’ont
pas vraiment la hâte de se rendre à l’abattoir. Mais pour ces lourdauds se
trouvera toujours un quelconque avion de ligne malaisien avec des centaines de bambins
européens à bord. Et si ce n'est pas assez, alors, on explosera une quelconque centrale
nucléaire. Ce n’est pas ça qui manque en Ukraine ! C’est bien la patrie de
Tchernobyl ici, n’est pas ?
Pendant
ce temps, l'Amérique commencera sa renaissance à vue d’œil et prendra un
nouveau départ historique. Les roues dentées, légèrement rouillées, de son
complexe militaro-industriel tourneront dans un rythme croissant, les commandes
militaires verseront une pluie d'or. Le peuple américain aura du boulot et peut,
enfin, oublier ses cauchemars nocturnes hypothécaires quotidiens. Eh bien,
quelle vie ! Et la guerre, comme toujours, est outre-Atlantique. Et l’Amérique
devrait s’y adjoindre, ni trop tôt ni trop tard, mais juste au bon moment. Pour
présider, une fois de plus, le festin des gagnants.
Et, comme
l’avait dit l’inoubliable Harry Truman, quand il n'était pas encore président, mais
simple sénateur : « Si nous voyons que l'Allemagne gagne, nous devrons
aider la Russie. Si nous voyons que la Russie gagne, nous devrons aider
l'Allemagne. Et qu’ils s’entretuent ainsi le plus possible ».
« Et
qu'est-ce qui va se passer avec l'Ukraine ? » – demanderez-vous. Rien
– à ce moment-là elle cessera alors d’exister.
Yuri
Selivanov
Agence
centrale d’information de Novorossia
Novorus.info
Source : novorus.info-news-analytics : Америка, создатель европейских рейхов
Traduction : GalCha
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