Odessa : les prisonniers politiques sont soumis à la torture
24.07.2014 |
| Inga A., âgée de 24 ans, est arrêtée le 25 juin par le SBU |
Les enquêteurs soumettent aux tortures et aux traitements
avilissants des Odessites (habitants d’Odessa, NDT) se
trouvant derrière les barreaux sous
accusation de crimes politiques.
Les proches des
détenus rapportent les tortures de ces prisonniers politiques.
Notamment, Nicholas
S. âgé de 22 ans, soupçonné de préparer le renversement violent
du régime étatique (article 109
du Code pénal de l’Ukraine), a été frappé
sur les organes génitaux.
Alexander Y., arrêté à Zatok, a « fait connaissance »
avec une technique appelée « hirondelle »,
quand la personne est suspendue par les bras et les jambes liés entre eux derrière
le dos.
Les détenus plus âgés (et parmi ceux-ci, il y a des gens de 60 —
65 ans) ne sont pas torturés physiquement,
mais ils sont soumis à une pression
morale : on menace que les nationalistes seront « incités » à faire justice
contre leurs proches laissés
en liberté.
À l'aide des tortures et des
menaces, on tente de leur extorquer des déclarations,
non pas tant les concernant eux-mêmes que
leurs camarades.
Sur la photo Inga A., âgée
de 24 ans, est arrêtée le 25 juin par le SBU
sous accusation de terrorisme. La jeune
fille a perdu son enfant :
en prison pour l'instruction préliminaire, elle a fait une fausse couche. La mère d'Inga dit que cela
s'est passé le 4 juillet, les soins médicaux n’ont pas été procurés à sa
fille, parce que, ce jour-là, la
prison fêtait le 120e anniversaire de l'institution. Les perquisitions au domicile
de la militante n’ont rien donné à charge, alors l’accusation s’est basée sur des
enregistrements à des réseaux sociaux, sur sa participation à des manifestations au camp Koulikovo, ainsi que sur le fait qu’Inga était en correspondance
avec des dirigeants du mouvement.
Traduction : GalCha
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