Rupert Murdoch a pris parti des rebelles (lien)
Publié le
5 août 2014. N° 31 (1016)
L’Occident commence à recouvrer la vue. Très lentement, mais il se rend compte de
ce qui se passe réellement en
Ukraine. Ainsi, le magnat australien
de la presse Rupert Murdoch a envoyé ses journalistes dans la zone des combats et leur
a même permis de publier un
reportage honnête au sujet des insurgés
de Donetsk. Il y a encore un
mois, il était impossible de même l’imager.
Les journalistes
australiens ont
parlé avec des défenseurs de Donetsk
et, comme cela s'est produit déjà
à plusieurs reprises avec leurs
homologues étrangers, ils n'ont pas trouvé de Tchétchènes, d’Ossètes, ni même des Russes. La
plupart de ceux qu’ils ont rencontrés dans les « tranchées » étaient des locaux.
L'héroïne principale du reportage est Oksana Griniova,
âgée de de 43 ans, qui travaillait avant comme directeur dans un hôtel
de Donetsk, et maintenant
elle est adjoint du commandant de l'un des détachements de la République Populaire de
Donetsk. Ses deux fils — Stanislav 25 ans
et Vladislav 19 ans
y servent aussi.
Les
frères-combattants Stanislav et Vladislav.
Photo de Ella Pellegrini /News Corp Australia
|
« Avant tous ces événements, j'aimais beaucoup mon pays et même j’étais fier du drapeau ukrainien – a avoué Stanislav aux Australiens. — Mais quand ils ont fait des héros de ces nazis à Kiev, j'ai eu honte d'être ukrainien. »
Tout d’abord le sujet sur le site australien
a été intitulé « Face à face avec les insurgés
russes. » Eh bien, avec qui d'autre — sans
doute a pensé le rédacteur. Ensuite,
le titre a été corrigé. Maintenant, ce sont — « des insurgés, soutenus par la Russie dans
l'est de l'Ukraine. »
Oksana Griniova
défend sa terre natale des banderlogs.
Photo de Ella Pellegrini /News Corp Australia
|
Extrait du
récit du « séparatiste » de Donetsk montré à la télévision
australienne
— Hier, nous avons pris un groupe
des Ukrs (terme utilisé par les combattants pour nommer les Ukrainiens, NDT). Sans problème. Ils sont très jeunes. Quatre. Ils ont dit qu’ils étaient des éclaireurs.
On fait une inspection, je tâte le gilet pare-balles de
leur « commandant » — il est souple. Je l’ouvre – à l’intérieur il y
a un truc genre petit tapis. Je lève les yeux, très étonné.
— "Ce sont de nouveaux gilets pare-balles" — me dit-il. — "La nouvelle technologie. Il résiste à
la « Kalachnikov ». C’est ce qu’on nous a dit."
Silence. Les miens sont restés bouche bée. Je le regarde dans les yeux. Les cils blanchâtres, très
longs. Les yeux grands ouverts. Je
ne sais pas quoi dire.
— "T’es bête ou quoi ?" — je lui
demande. Je prends un crayon et transperce
son « gilet pare-balles » de part en part.
Il regarde le trou, lève les yeux. Dans ses yeux — la peur. Un enfant. Nous nous sommes
retirés dans la bande boisée, nous sommes assis pour bouffer. Il y en a un qui a été pris de crise de nerfs – verse un torrent de larmes, il est assis et commence
à voir clair, je pense. Colonie
de vacances, bon sang.On les a amenés, mis en « quarantaine ». Après quelques jours, ils vont rentrer à la maison. On ne laisse pas partir les artilleurs, les conducteurs de char, les pilotes. Et ceux-là — qu’ils rentrent chez leurs mamans chéries.
Source : eg.ru : Руперт Мердок встал на сторону повстанцев
Traduction : GalCha
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire