Un article de "La Voix de la Russie"
Une troupe de théâtre nommée Union Européenne
15 août 2014© Photo: East News/Seth Joel Photography |
Source : Par La Voix de la Russie |
La riposte russe aux sanctions occidentales n’en est qu’à sa première phase (la suite dépendra des "actions" des pays occidentaux), et pourtant la comédie de Bruxelles bat son plein.
La riposte russe aux sanctions occidentales n’en est qu’à sa première phase (la suite dépendra des "actions" des pays occidentaux), et pourtant la comédie de Bruxelles bat son plein.
Après
avoir réalisé les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés à leurs compatriotes par
leur politique irréfléchie et non-souveraine, les responsables bruxellois
poursuivent dans le ridicule.
Heureusement
que le ridicule ne tue pas. Sinon cela aurait été depuis longtemps une
catastrophe totale pour les habitants de l’Europe bruxelloise. Après avoir fait
face à la riposte
russe aux sanctions occidentales, dont celles de l’UE, Bruxelles a d’abord crié au scandale (comme s’il croyait vraiment que la Russie allait rester spectatrice dans cette situation), puis a décidé "d’agir". Comment ? Eh bien simplement en tentant de "convaincre" les États, dont les producteurs agricoles et fermiers remplacent déjà et avec très grand enthousiasme les fournisseurs occidentaux sur le marché russe, en premier lieu ceux d’Amérique latine, de ne pas être "opportunistes" et de ne pas occuper ainsi la place des producteurs issus de l’Union européenne.
russe aux sanctions occidentales, dont celles de l’UE, Bruxelles a d’abord crié au scandale (comme s’il croyait vraiment que la Russie allait rester spectatrice dans cette situation), puis a décidé "d’agir". Comment ? Eh bien simplement en tentant de "convaincre" les États, dont les producteurs agricoles et fermiers remplacent déjà et avec très grand enthousiasme les fournisseurs occidentaux sur le marché russe, en premier lieu ceux d’Amérique latine, de ne pas être "opportunistes" et de ne pas occuper ainsi la place des producteurs issus de l’Union européenne.
Après
cela, certains ont-ils encore des commentaires à faire ?
Je
crois qu’après cela, tout commentaire est superflu. Voici à ce titre la
déclaration venant d’une source haut placée au sein de l’UE : « Nous mènerons des négociations avec
les pays susceptibles de substituer nos produits à l’exportation vers la Russie
pour leur faire comprendre que nous espérons qu’ils ne tireront pas injustement
profit de la situation qui a vu le jour ».
Donc
en d’autres termes, ce que les "leaders" de l’UE ont voulu dire à
l’Amérique latine, ainsi qu’aux autres pays concernés, revient à peu près à la
chose suivante : « n’augmentez pas
vos capacités sur le marché russe. Ne donnez pas la possibilité à vos
producteurs nationaux de se faire beaucoup d’argent sur l’énorme marché que
représente le marché russe. Soyez sympas et restez en dehors de tout cela.
Après tout, nous sommes vos anciens colons, vous devez donc encore nous obéir »…
Et
vous imaginez ne serait-ce qu’un instant, que ce sont des "représentants"
du continent européen qui affirment ces inepties. Ou en tout cas, ceux qui
prétendent le représenter. Une autre source avait-elle précisé que mis à part
l’aspect juridique et "moral" de la question, il s’agirait de "négociations
politiques" afin de « fédérer
l’opinion internationale sur la situation en Ukraine ».
En
d’autres termes : « Les Russes sont
les méchants. Et nous les gentils. Quant à vous, vous devez être de notre côté
! »
Maintenant,
puisqu’on a mentionné les inepties des leaders de l’UE, répondons-y point par
point :
—
L’époque de la colonisation, c’est heureusement du passé. Bien que
malheureusement dans certaines régions du monde, le néocolonialisme est plus
actif que jamais. Notamment sur une partie du continent africain, qui continue
toujours à en souffrir. Mais en ce qui concerne l’écrasante majorité des pays
d’Amérique latine, la page du colonialisme (européen comme étasunien) a été
tournée de la plus belle des manières, et ce depuis plusieurs années !
—
Concernant le "but" de "fédérer l’opinion internationale sur la
situation en Ukraine", les "braves" leaders bruxellois oublient
également une chose très importante. La quasi-totalité des pays d’Amérique
latine, à l’instar des pays des BRICS, soutient la position russe sur cette
question et aucunement l’approche occidentale. La récente visite de Vladimir
Poutine en Amérique latine a justement confirmé d’une part l’alliance entre la
Russie et la grande majorité des pays latino-américains, et d’autre part et
plus globalement l’alliance des BRICS (dont l’un des membres n’est autre que le
Brésil, poids lourd latino-américain) avec les pays de cette grande région du
monde.
— Et
pour finir, mis à part l’aspect géopolitique, il faut savoir qu’il y a très peu
de pays dans le monde qui fermeront bêtement les yeux sur leurs intérêts
économiques et commerciaux, ainsi que sur les intérêts de leurs producteurs et
entrepreneurs. L'Amérique latine et d’autres groupes de pays ne font pas
exception. La seule exception étant justement l’Union européenne, suivant en
quasi-esclave les ordres de Washington. C’est en effet l’une des rares
exceptions à la règle.
Après
les nombreux pays d’Amérique latine, très enthousiastes de pouvoir augmenter
massivement la présence de leurs produits (de plus très souvent d'une bien
meilleure qualité que ceux en provenance des USA/UE), et surtout après la
confirmation de la grande alliance avec la Russie dans le nouveau système des
relations internationales, ce fut au tour de l’Égypte d’annoncer la même
intention, ne serait-ce qu’au moins dans le domaine économique et commercial,
voire beaucoup plus…
En
effet, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi était tout récemment en
visite en Russie où il a eu de grands entretiens avec Vladimir Poutine, portant
sur les relations bilatérales entre les deux pays. À noter que la Russie était
le premier pays, en dehors du monde arabe, que le leader égyptien a visité
depuis son élection à la présidence de son pays. Principaux résultats de la
visite ? L’Égypte augmentera de 30% ses fournitures de produits agricoles à la
Russie, enfonçant ainsi encore plus le clou pour l’UE. Vraisemblablement et
même si les leaders occidentaux finissaient par retrouver ne serait-ce qu’un
minimum de raison, leurs producteurs auront désormais énormément de mal à
retrouver leurs positions d’antan sur le marché russe. D’autre part, l’Union
douanière et l’Union économique eurasiatique (Russie, Kazakhstan, Biélorussie,
ainsi que bientôt l’Arménie et le Kirghizistan) envisagent de créer une zone de
libre-échange avec l’Égypte. Par ailleurs, Le Caire a invité Moscou à
participer aux travaux sur le nouveau canal de Suez.
Et
après tout cela, il y en a encore certains qui croyaient (certains le croient
toujours) qu’ils sont le centre du monde…
Pendant
ce temps, la liste des pays membres de l’UE exigeant une indemnisation en
raison des sanctions russes s’allonge de jour en jour. Finlande, Pologne, pays
baltes, Grèce, Espagne, Belgique, France, Italie… Pour certains producteurs des
dits pays, c’est la catastrophe pure et simple, n’arrivant même pas à vendre à
moitié prix et à perte, leurs produits initialement destinés à la Russie. Et
tout cela alors que la Russie garde encore bon nombre d’options plus que
sérieuses dans le tiroir.
L’Union
européenne représente effectivement une grande troupe théâtrale. Pour certains
comique et tragique pour d’autres. Ses représentations théâtrales se déroulent
le plus souvent à Bruxelles, où se trouve son théâtre principal. Le
propriétaire de la troupe, lui, est basé à Washington.
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