mercredi 13 août 2014

Ukraine - Kiev vote le génocide, belle démocratie!

Deux articles concernant les votes de ce mercredi 13 août 2014 à la Rada. Ces lois sont une pure négation de la démocratie.

« Celui qui a plus de droits a raison ». La Rada a légitimé le génocide dans le Donbass

13.08.2014

La Rada Suprême a adopté un projet de loi qui permettrait aux forces gouvernementales ukrainiennes dans la zone de l’opération anti-terroriste dans le Donbass tirer sans sommation et sans tirs en l’air.

« Sans avertissement — sans « Qui vive », etc. » a déclaré le député Andrey Kozhemyakin en présentant le projet de loi.


Les députés ont annoncé que, de cette façon, dans des conditions d’opérations armées les forces ukrainiennes ne seront plus contraintes par les limites de la législation.

Il est à remarquer qu’au moment de la discussion du projet de la loi, des bruits ont retenti dans la salle. « Qui crie dans la salle ? Je demande localisez les traîtres ! » a coupé Alexandre Tourtchinov présidant la séance.


La Rada Suprême a adopté le projet de loi de Guennady Moskal, qui permettra dans la zone de l'opération anti-terroriste dans le Donbass l'arrestation des personnes soupçonnées de terrorisme par la partie ukrainienne, sans sentence judiciaire pendant 30 jours. Auparavant, la durée de la détention sans décision du tribunal était seulement de 72 heures.



« On arrête les terroristes, les tribunaux les libèrent, et ils continuent de tuer nos soldats et officiers. Parce que les tribunaux ne fonctionnent pas là-bas... Il vaut mieux que le suspect reste en état d'arrestation pendant 30 jours que de libérer un terroriste qui va tuer nos gars » — a dit le speaker Alexandre Tourtchinov.

C’est la loi de la jungle totale ! Mais, c’est un pas de la junte de Kiev vers l’échafaud, comme criminels de guerre et organisateurs du génocide de leur propre peuple.

Sergey Volodine
Agence centrale d’information de Novorussie
Novorus.info

La Rada Suprême. Les idées des héritiers de la « peste brune » sont validées ?

13.08.2014
Sous prétexte de sanctions contre la Russie, le gouvernement ukrainien introduit la censure des médias et obtient des pouvoirs dictatoriaux.

L'OSCE appelle l'Ukraine à reprendre ses sens

Le Représentant de l'OSCE pour la liberté des médias Dunja Mijatovic a exhorté l'Ukraine de ne pas approuver certains éléments du projet de loi sur les sanctions contre la Russie. Il s’agit des points qui touchent la liberté des médias.
 « J'exhorte les députés de la Rada Suprême à supprimer les dispositions du projet de loi qui menacent la liberté des médias et le pluralisme, car ils sont contradictoires aux obligations de l'Ukraine vis-à-vis de l'OSCE dans le domaine de la liberté d'expression et de la liberté des médias » écrit Mijatovic dans une lettre au président de la Rada Alexandre Tourtchinov.

Dunja Mijatovic est convaincue : la préoccupation de l’Ukraine par le conflit dans le Sud-Est ne peut pas justifier les restrictions à la liberté d'expression. « Les mesures prévues dans ce projet de loi constituent une violation flagrante des normes internationales et ainsi limitent directement la notion de libre échange des informations et des idées, ce qui est contraire au principe de la liberté des médias » — a-t-elle souligné.


Le but de la loi de Iatseniouk « détruire Moscou »
La Rada Suprême, hier (12 août 2014 – NDT), a pris comme base la loi élaborée par le gouvernement sur les sanctions contre la Russie. La décision correspondante a été soutenue par les 243 députés, malgré les avertissements des défenseurs de droits de l'homme que, sous prétexte de sanctions, la loi autorise sans ordonnance d’un tribunal l’interdiction du travail des médias, de l’activité des partis politiques, etc.

Les députés dans la salle ont décidé de ne pas discuter du tout de la menace aux droits des citoyens. Ils étaient préoccupés par le fait que les décisions sur les sanctions économiques peuvent être prises par le Conseil de Sécurité, sans consulter le parlement, ni le gouvernement.

Iatseniouk a promis de tenir compte des commentaires dans les amendements. La loi sera examinée en deuxième lecture jeudi.

Commentaires des députés :

« Le Timochenkovien » Sergey Sobolev : « C'est la seule façon d'arrêter l'agresseur. Est-ce que nous ne nous rendons pas compte que nous sommes sur le pas de la porte quand Poutine, soit, ira plus loin, soit, sera arrêté par notre armée, nos sanctions, ainsi que les sanctions à travers le monde. Si tu es pour arrêter l'agresseur alors tu es pour les sanctions ! »

Le chef du « Svoboda » Oleg Tyagnibok. « On disait « la Carthage doit être détruite », et nous devons détruire Moscou par nos sanctions ! »

Commentaires des défenseurs des droits de l’homme.
Le militant des droits de l'homme Vladimir Tchemeriss a déclaré que, sous prétexte de sanctions contre la Russie, le gouvernement ukrainien introduit la censure des médias et obtient des pouvoirs dictatoriaux.
« Le projet de la loi s'applique pas seulement à des organisations étrangères, les sanctions peuvent être appliquées aux « citoyens ukrainiens, aux personnes morales établies en vertu de la législation ukrainienne, ainsi qu'à d’autres sujets » (ch. 2 art. 1). C'est-à-dire à nous tous. »

Le défenseur des droits de l'homme estime que le projet de la loi peut représenter un danger pour les droits fondamentaux et les libertés des Ukrainiens.
« Quelles sont ces sanctions ? « D’interdire les médias : TV, radio, Internet, presse écrite » (ch. 9-12 Art. 4.). Je souligne aussi « d'interdire, sans sentence judiciaire, par décret présidentiel, les activités de partis politiques, mouvements et autres associations et fondations » (ch.24 Art. 4).
Également, sans décision de la justice, par décret présidentiel, il est possible d’initier « la cessation des traités internationaux reconnus obligatoires par la Rada Suprême de l’Ukraine » (ch. 26 Art.4). Question intéressante — contre qui est cette « sanction » ? Si, par exemple, l'Ukraine abroge la Déclaration universelle des droits de l'homme ou la Convention européenne pour la protection des droits civils et des libertés fondamentales ?
Je vous rappelle que ce projet, s'il est adopté, confère au Conseil de Sécurité et au Président le droit de faire tout cela aux citoyens ukrainiens, et non pas seulement aux organisations étrangères. Le projet ne prévoit pas un effet temporaire (par ex., jusqu'à la fin de l'ATO ou la fin de l'année). Le projet prévoit que tout cela est à jamais » — constate consterné Vladimir Tchemeriss.

Sergey Volodine
Agence centrale d’information de Novorussie
Novorus.info

Source : novorus.info-news : «Прав тот, у кого больше прав». Рада узаконила геноцид в Донбассе. и Верховная Рада. Идеи наследников «коричневой чумы» одобрены?
Traduction : GalCha

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