Des situations similaires
Des règles différentes !
27.06.2014
La légitimité illégitime du cerveau |
Les
élections présidentielles en Syrie en situation de guerre civile SONT ILLÉGITIMES
Quelle ironie (bien que ce ne soit pas autrement surprenant) que nos soi-disant "partenaires occidentaux" jouent selon
d’autres règles, personnalisées pour eux-mêmes et appliquent d'autres moyens dans le
conflit entre l'Ukraine et la Novorussie.
Concernant la Croatie, Slovénie, Macédoine et
d'autres républiques de l'ex-Yougoslavie, au contraire, ils ont contribué à la
sécession de ce pays. Ils les ont encouragées et soutenues. La Bosnie est même
devenue une fédération, bien qu’il s'agisse, en réalité, de deux États séparés et
que seul le nom les réunit (Bosnie-Herzégovine). Ils ont aidé le Kosovo à sortir
de la Serbie suite à une longue guerre. La Tchécoslovaquie s’est paisiblement divisée
en deux États.
La Catalogne est autonome, elle a une parfaite
autonomie et sa propre langue en plus de l'espagnol. Il est de même pour le Québec
— il est autonome du Royaume-Uni (comme le Canada et l'Écosse).
N'importe lequel de ces mécanismes pourrait être
appliqué à la Novorussie et l'Ukraine, mais non, dans ce cas, l'Occident
n'accepte aucune autre option. Seulement la capitulation totale de la Novorussie.
Et pourquoi ??
Aussi terrible soit-il, mais la réponse est
évidente : parce que maintenant il s'agit de russes et de russophones,
dont les vies aux yeux des gouvernements occidentaux (nos soi-disant "amis
occidentaux") n'ont aucune valeur ! Et depuis l'Ukraine, il sera
plus facile d'attaquer la Russie !
Je suis certain
que si les rôles s’inversaient, et que l'Ukraine devenait un pays prorusse, et que
le peuple de l'Ukraine de l’Ouest souhaitait sortir de l’État ou bien obtenir un
statut autonome; et puis que l'État attaquait l'ouest de l'Ukraine, comme Kiev le
fait maintenant avec le Donbass. Alors, l'Occident se rangerait du côté de
l'Ukraine de l’Ouest afin de "protéger le peuple".
Il est incroyable que la Russie ne fasse pas la même chose. Il y a déjà
eu beaucoup de moments où tout le monde n’attendait que cela de la Russie :
les massacres de la population civile à Odessa, à Slaviansk, à Marioupol ne
sont qu’une petite partie de la liste des atrocités de la junte.
Avant, les journaux occidentaux montraient sur
les cartes comment la Russie viendrait pour libérer la Novorussie et aider la Transnistrie.
Maintenant, au contraire, ils montrent les cartes comment Kiev encercle le Donbass.
J'espère que bientôt ils montreront à nouveau les premières cartes !
L’appartenance ethnique et la langue des
manifestants dans le Donbass et en Novorussie sont aussi la raison pour
laquelle les gouvernements occidentaux soutiennent le néonazisme en Ukraine.
Dans tous les autres coins de l'Europe, les Nazis sont considérés comme des marginaux,
des extrémistes et des terroristes. Mais pas en Ukraine. Même quand ils lancent
ouvertement des slogans racistes – comme de débarrasser l'Ukraine de tous les Russes,
Juifs, Tsiganes, des socialistes, des libéraux, etc. En Europe de tels slogans
deviendraient immédiatement hors-la-loi. Mais pas en Ukraine. Et la raison est toujours
la même : la cible principale des Nazis sont les russes et les russophones
en Ukraine.
À la lumière de ce qui précède, la récente
décision du président Poutine (demande à la Douma de révoquer le droit de déployer
les troupes en Ukraine) est très regrettable, et peut servir de mauvais signal
à Kiev. Bien que, après tout, cet acte du président n’a aucun sens. Parce qu’en
tant que le chef suprême des armées, il peut envoyer l’armée partout où il
veut, sans attendre l'approbation de la Douma. Il est toujours possible d’avoir
un accord rétroactif. C’est pourquoi je pense que cette démarche (la révocation
du droit de déploiement des troupes) n’est qu’une partie de la guerre de
propagande et il ne faut pas chercher à l’interpréter activement. Mais en tout état
de cause, c’est quand même regrettable.
En fait,
actuellement, toutes les démarches engagées par le président Poutine pour la
désescalade et la "défense" sont plutôt politiques que militaires, c’est
pourquoi elles peuvent être facilement révoquées. Et ce fait doit encourager la Novorussie.
Si le président Poutine à un moment donné, décide
pour de vrai qu'il n’y aurait aucune intervention, il devrait en parler à haute
et intelligible voix aux leaders politiques et militaires de la Novorossiya et du
Donbass afin qu'ils puissent sur cette base agir en conséquence. Bien sûr, il ne
faudrait le dire qu’à eux et à personne d’autre afin de ne pas procurer à
l'ennemi des avantages de cette situation. Mais je ne pense pas qu'il puisse
prendre une telle décision. Parce que cela peut aggraver la situation encore
plus, et alors, de toute façon, il serait obligé de déployer ses troupes pour
ne pas perdre tout son crédit après du peuple.
À mon avis, cette situation persiste déjà depuis
deux mois environ. Nous devons "aider" à ce que le président
Poutine le comprenne aussi, et justement maintenant !
Nicholas, Suède
Agence centrale d’informations de Nouvelle
Russie
Novorus.info
Source : novorus.info
Traduction : GalCha
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