Un
article de « La Voix de la Russie »
Ukraine/Occident : une longue gueule de bois après le mensonge
14
août 2014
Par
La Voix de la Russie | Le rideau de mensonge et de désinformation de Kiev et de
ses sponsors américains semble se lever peu à peu en Occident.
Le
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a reconnu, pour la
première fois depuis le début de l'opération punitive de Kiev dans l'est, une
hausse menaçante du nombre de victimes parmi la population civile de l'Ukraine.
Selon les données de l'ONU, rien qu'au cours de ces deux dernières semaines le
nombre de tués a presque doublé pour surpasser 2 000. La semaine dernière, le
chef du bureau européen des Nations Unies pour les réfugiés Vincent Cochetel
s'est rendu en Ukraine. Il a déclaré qu'il « n'était pas prêt à ce qu'il
avait vu dans l'est de l'Ukraine ». Le rideau de mensonge et de désinformation
de Kiev et de ses sponsors américains semble se lever peu à peu en Occident.
Le
mensonge commence à se dissiper. Les journaux européens publient des articles
qu'on ne pouvait pas imaginer il y a deux ou trois mois. The Daily Telegraph
britannique écrit :
« Pendant de longs mois l'Occident a démonisé le président Poutine avec notamment la participation du prince Charles et de l'ex-secrétaire d'État américaine Hillary Clinton qui avaient comparé Poutine à Hitler. Cela sans égard au fait que la crise ait été lancée par des tentatives provocatrices insensées d'absorber l'Ukraine dans l'UE. Comme si personne ne pouvait imaginer que Moscou ne laisserait pas sans réponse la tentative pour engloutir le berceau de l'identité russe et l'incorporer dans l'empire de Bruxelles. Avec l'unique port d'eau profonde de la Russie en Crimée qui devait être rattaché par l'OTAN ».
Dans
les médias électroniques, on entend de plus en plus souvent les voix d'experts
bannis de la radio et de la télévision au début du flirt avec Kiev.
Aujourd'hui, il ne leur est plus défendu d'exprimer ouvertement leur opinion
sur l'opération punitive et sur le crash du Boeing malaisien dans l'est de
l'Ukraine. Le professeur honoris causa des Universités de Princeton et de New
York et historien américain connu Stephen Cohen déclare ne pas être en conflit
avec « l'opinion générale » sur les causes de la tragédie du Boeing
777 de Malaysia Airlines :
« J'ai l'habitude d'interpréter les faits et non pas les rumeurs et la désinformation. Je ne sais pas pourquoi, mais on nous nourrit de conclusions sans présenter de faits. C'est abominable de voir ces jeux politiques tandis qu'il est question de près de 300 morts. Tout détective vous dira que dans chaque crime douteux il importe d'établir la motivation.
La Russie n'avait aucun motif d'abattre l'avion. Les insurgés de l'est de l'Ukraine qui combattent Kiev et le gouvernement ukrainien, non plus. Dites, pourquoi devaient-ils abattre un avion de ligne ? Les seuls motivés pour abattre l'avion sont les gens et les structures intéressés à la dégradation de la situation en Ukraine. Intéressés, aussi, à inverser l'opinion publique mondiale et, peut-être, à rapprocher l'état de guerre. Si ce n'était pas un accident tragique, si cela n'a pas été fait à dessein, l'unique structure qui avait des motifs c'est Kiev et pas du tout Moscou ».
Stephen
Cohen est convaincu qu'aujourd'hui nous sommes à quelques pouces de la ligne
apocalyptique derrière laquelle une guerre réelle peut commencer. Seuls les États-Unis
sont actuellement capables de contraindre Kiev à arrêter les bombardements de
l'Est ukrainien. Seuls le président Obama et le secrétaire d'État Kerry sont
capables de le contraindre à se mettre à la table des négociations : sans
le soutien américain, ce gouvernement ne tiendra pas un seul jour. L'expert
ajoute :
« Les États-Unis, je cite une déclaration du Pentagone faite au Congrès la semaine dernière, « possèdent des conseillers intégrés dans le ministère de la Défense d'Ukraine ». Cela veut dire que nous dirigeons cette guerre. Kiev n'a pas d'argent. Il n'a pas d'équipements et d'expérience. Nous et l'OTAN menons cette guerre. Cette guerre est une sorte d'opération conjointe de Washington et de l'OTAN. Sans nous, le gouvernement de Kiev chutera ».
Aujourd'hui,
beaucoup ont commencé à oublier par quoi la crise a commencé. Les habitants des
États-Unis et d'Europe ont été mystifiés par les rumeurs et la désinformation
non dissimulée sur la tragédie du Boeing malaisien. Un autre politologue,
historien et présentateur de radio américain Stephen Lendman estime que le
président Obama met sens dessus dessous les faits sur l'Ukraine :
« Washington et ses partenaires de Kiev sont complètement responsables pour tout ce qui se passe actuellement en Ukraine. Pour toutes les violences et pour tous les échecs économiques. Un coup d'État a été perpétré en Ukraine. Ce coup d'État qui est soutenu par Obama. Parmi ses nouveaux amis kiéviens, il y a une foule d'extrémistes néo-nazis, de gorilles nazis, d'éléments anti-sociaux invétérés. Le président Obama a soutenu à Kiev l'instauration du pouvoir de la foule. »
En
ce qui concerne les sanctions économiques contre la Russie imposées à l'Europe,
les experts européens estiment que la « docilité » de Bruxelles causera à tous
les pays de l'UE pris ensemble plus de préjudices qu'à Moscou.
Source : La Voix de la Russie
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