dimanche 29 juin 2014

Ukraine - les Trains du Bonheur

Un député de la Rada Suprême a proposé d’organiser des « trains du bonheur » pour la déportation de 400 000 habitants « traîtres » du Donbass vers la Russie

Les officiels de Kiev doivent « créer les conditions » pour le départ en Russie de tous les habitants du Donbass qui n’envisagent pas leur avenir avec l'Ukraine, même si leur nombre est calculé en centaines de milliers.

Cette déclaration a été faite lors des débats télévisés de ‘Chouster-Live’ par le député de la Rada Suprême, l’ancien ministre ukrainien de la Défense, Anatoly Gritsenko.
« Reconnaissons honnêtement que, dans les régions de Donetsk et Lougansk, il y a pas mal de gens qui tiennent dans leur poche le passeport ukrainien, mais qui n’ont jamais été et ne deviendront jamais des citoyens de l'Ukraine. Ils ne sont pas intéressés par l'histoire ukrainienne et ne veulent pas l’apprendre. Ils ne sont pas intéressés par l’époque contemporaine ukrainienne ni par l’avenir de l’Ukraine. Durant toute leur vie, ils n’ont lu aucun livre ukrainien. S’ils connaissent une chanson, elle commence par les mots "l’Union indéfectible..." (premiers mots de l’Hymne soviétique, ndlr). »
 « D’une part, ces gens rêvent de vivre en Fédération de Russie. D'autre part, Poutine rencontre un problème démographique. Le territoire est énorme - il y a une demande pour le peupler. Allons rajouter un point supplémentaire au plan (de paix) : de leur créer un couloir, "le train du bonheur", qu’ils abandonnent leur passeport ukrainien et qu’ils y aillent. Sans aucun obstacle. »
 « Qu'ils vivent dans l'Oural, en Tchétchénie ou en Kolyma. C'est leur affaire. Et avec ceux qui restent, nous trouverons la paix plus rapidement. Parce qu'ils unissent leur avenir avec l'Ukraine. Et avec les autres, nous ne résoudrons jamais ce problème. »
 « Et combien ils seront – 50, 100 ou 400 000 – peu importe. S'ils voient le bonheur là-bas – qu’ils le trouvent. Et nous ici, nous construirons un pays normal » a dit Gritsenko.

Dommage que personne dans le studio n’a proposé d'organiser pour Gritsenko et ses semblables un « train du bonheur » dans le sens contraire vers les terres bruxelloises, washingtoniennes ou autres... Le plus loin possible sera le mieux pour l'Ukraine elle-même et pour son destin final comme un État.


Comble de l’ironie, c’est que les fins connaisseurs comme Gritsenko ne voient pas que, grâce à leur haine farouche, les « trains du bonheur » partent déjà vers la Russie, avec les peuples natifs et leurs terres – la Crimée, la région de Lougansk, Donetsk .... Qui sera le prochain?


Source : rusvesna.su
Traduction : GalCha

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