Probablement, au Département d'État, on s’en tient
encore à la version de Jane Psaki selon laquelle il s’agit de
vacanciers, pressés de rendre visite à leurs proches.
Et qu'à Donetsk et
Lougansk, c’est l'armée de la Russie qui mène la guerre contre les
radicaux ukrainiens. En effet, les témoins oculaires ont vu « un convoi
militaire d'origine inconnue » entrer le 20 juin à Lougansk.
En plus,
Washington a des photos d’un lance-roquettes en rafales russe Grad
installé près de Lougansk.
Mais on ne dit pas que ces
mêmes Grad sont utilisés par l'armée ukrainienne, car les forces de
sécurité nationale tirent sur les quartiers résidentiels des villes. Au
département d'État, on passe sous silence ce fait.
A part les Grad, les
pouvoirs ukrainiens utilisent des bombes à sous-munition et au
phosphore, les radicaux tirent sur voitures avec des blessés.
Et tout
cela se passe avec l'accord tacite de l'Ouest. Washington – et Kiev à
l'unisson avec lui – l’affirment : il n’y a pas de population civile
dans le Sud-est de l'Ukraine. Un tel positionnement n’est pas choisi par
hasard, trouve le vice-directeur du centre de l'information politique
Alexeï Panine.
« Plus la Russie est entrainée dans les événements ukrainiens, plus il est facile de prendre de nouvelles sanctions contre elle. Ainsi, les États-Unis pourront être plus facilement un concurrent de la Russie dans l'espace européen. Avant tout, il s'agit du marché gazier et pétrolier de l'Union européenne. Et, bien sûr, cela permettra à certaines forces politiques dans les pays de l'Europe de l'Est de parler de +d'agression russe+. Il sera d’autant plus facile d'obtenir l'élargissement de l'OTAN vers l'Est. Au fond, il s'agit de la politique des provocations militaires. »
Malgré le cessez-le-feu annoncé par
le président ukrainien Porochenko, les bombardements des localités dans
la région de Donetsk et de Lougansk ne cessent pas. À en juger par les
faits, le président oligarque accomplit exactement les consignes reçues :
Joe Biden l’a loué. Le Vice-président des États-Unis a qualifié dans un
entretien par téléphone les actions de Porochenko de « correctes et
hautement professionnelles ».
La position des pouvoirs
officiels ukrainiens a été caractérisée par un des leaders des miliciens
populaires, Igor Strelkov. D'après lui, les oligarques installés à Kiev
ont tellement menti et se sont tellement habitués à leur propre
propagande que pour eux, cesser la guerre, c’est recevoir immédiatement
un nouveau Maïdan. Mais dans ce cas, il y a peu de chances pour eux de
garder le pouvoir. Kiev se trouve en un zugzwang classique - n'importe
quel coup aggrave la position et conduit à la défaite. /N
Source : french.ruvr.ru
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