{LVDR} Les valeurs européennes et les chiens dans l’espace
16 décembre 2014
Oleg
Severguine
Une série de conférence à Berlin amplifie la désinformation européenne et colporte les clichés traditionnels de l'attitude de la Russie
© Photo : RIA Novosti/Vladimir Sergeev |
La
conférence sur le thème « Valeurs et changements : projets
d’avenir pour la culture et la société civile en Ukraine, Biélorussie, Moldavie
et Géorgie », qui s’est déroulée à Berlin, était organisée par
l’Université de Tübingen avec le concours du MAE allemand.
Le
communiqué de presse du forum indiquait comme événement principal la discussion
avec deux experts, historien et écrivain allemand Karl Schlögel et membre du
Maïdan de Kiev, homme de lettres et soliste du groupe ukrainien "Les
chiens de l’espace" Sergueï Jadan.
Une
quarantaine des personnalités des sciences, des arts et des lettres ont discuté
pendant 3 jours à l’Académie des arts de Berlin des valeurs européennes et
de l’état de la société civile en Ukraine, Biélorussie, Moldavie et Géorgie.
Tout
semblait se passer comme d’habitude avec les discussions et les conclusions sur
les sujets proposés sauf que le débat avait d’emblée pris le caractère d’un
réquisitoire antirusse. L’historien allemand ne le cédait en rien à son
coéquipier des "chiens de l’espace"
au registre d’une russophobie non dissimulée basée sur une déformation totale
des faits. Nul besoin de citer tous les arguments évoqués par ces experts. En
effet, il suffit pour cela d’inverser tout ce que les dirigeants russes
cherchent à expliquer à l’Occident.
Après
avoir mentionné le message de 60 intellectuels allemands publié ces
jours-ci sous le nom de « Nouvelle
guerre en Europe ? Pas en notre nom ! », Karl Schlögel a
déclaré que l’appel d’empêcher la guerre était absurde parce que la guerre
était déjà en cours selon lui. « Il
y a le territoire occupé, a-t-il proclamé pathétiquement. – Il y a des régions où les habitants sont
violés, torturés dans des sous-sols, où des gens meurent de faim et se gèlent
dans des logements sans chauffage ». Selon lui, la situation à Donetsk
et Lougansk était comparable à celle des territoires irakiens et syriens
occupés par les combattants de l’EI. Il est évident que c’est la Russie qui est
cet occupant mythique en Ukraine.
On
peut y ajouter que ces jours-ci les médias allemands regorgent littéralement de
publications qui déversent sur la tête des auteurs du message toutes les
accusations imaginables et inimaginables. Dans leur élan russophobe, certains
auteurs surpassent même les débordements propres à la récente guerre de
l’information. Aussi, l’ex-député du Parlement Européen, Werner Schultz,
parle-t-il dans les pages du Die Zeit des « tchékistes
qui se sont emparés du pouvoir en Russie » et de la « clique » kremlinoise qui
attise le nationalisme.
Victor
Litovkine, colonel en retraite et journaliste qui dirige à l’agence TASS la
rédaction des nouvelles militaires, a été catégorique dans son interview à la
Voix de la Russie :
« Dans la guerre de l’information comme dans toute guerre tous les moyens sont bons pour remporter la victoire. Le comportement de certains experts occidentaux tient d’une hystérie plutôt que d’entretien entre les gens bien. Ils n’aiment pas ceux qui défendent fièrement l’honneur et la dignité. »
Quand
quelqu’un est délibérément accusé de tous les maux, on dit en Russie qu’on "lâche
tous les chiens contre lui". Le cas échéant, en s’exprimant par métaphore,
il vaudrait vraiment mieux qu’on laisse tous les "chiens" russophobes
quelque part dans l’espace.
Source : La
Voix de la Russie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire