US.ARMY – NÉS POUR TUER
16-07-2014
A propos de l'exceptionnalisme des USA, de leur terreur, dans le cadre du rapport sur les activités de la CIA rendu public ces jours-ci
A propos de l'exceptionnalisme des USA, de leur terreur, dans le cadre du rapport sur les activités de la CIA rendu public ces jours-ci
« Je crois que les États-Unis, pays exceptionnel, en partie parce que nous avons démontré une volonté de défendre non seulement nos intérêts, mais aussi les intérêts de toutes les nations ».
Le président des États-Unis,
Barack Obama,
68e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, septembre 2013
« Autant j’ai communiqué avec les Américains, autant j'en ai toujours
éprouvé des émotions relativement positives. Ils se ressemblent étonnamment les uns les autres et correspondent tout à fait aux clichés à leur sujet :
bienveillant, toujours souriant, des
gens très sûrs d'eux et tout est "OK" dans leur vie. Ils sont prêts à partager avec toi, à te donner quelque chose (perles en verroterie ou des petits biscuits),
prendre des photos et montrer des photos
affectueuses de leur famille, taper sur l'épaule. Et on a l'impression qu’il n’y a tout simplement pas d'autres Américains en Amérique, et les horreurs que nous lisons dans les médias et que nous voyons
à l'écran ne sont que des fantaisies inventées par Hollywood. Mais seulement, avec l'expérience, tu commences à comprendre –
que ce n’est qu'un modèle de comportement,
vraiment inventé à Hollywood, comme partie d'une énorme machine de la propagande. Après tout,
essayez de ne pas accepter ces petits biscuits sous forme de conseils, de suggestions, d’ordres, et
tu verras immédiatement une autre face
du modèle comportemental –
la dureté, la cruauté, le mensonge, la
haine, la capacité de détruire. Sur quoi est basé
et qu’est-ce qui régit le comportement souvent
intuitif des Américains ? »
Si vous pensez que "l’exceptionnalisme américain" est né hier, vous vous trompez profondément.
Voici ce que Wikipédia dit à
ce sujet :
« L'exceptionnalisme américain est une théorie politique et philosophique qui considère que les États-Unis occupent une place spéciale parmi les nations du monde en termes de sentiment national, d'évolution historique, d'institutions
politiques et religieuses. Les origines d’une telle philosophie remontent à 1630, quand il a été publié le livre de John Winthrop “Cité sur la colline” (City upon the hill) [1], mais certains scientifiques attribuent son origine à Alexis de Tocqueville [2], qui a fait valoir que les États-Unis occupent une place particulière parmi tous les pays, parce qu’aux États-Unis est apparue la première démocratie représentative opérationnelle...
L’exceptionnalisme américain est étroitement lié à l'idée de la “destinée manifeste”. [8] Ce terme a été utilisé dans la “démocratie jacksonienne” en 1840 pour contribuer au rattachement d'un certain nombre de régions de l'ouest des États-Unis d’aujourd’hui (le territoire de l'Oregon, l'annexion du Texas, l'acquisition de Gadsden et la concession mexicaine)...
Le moment clé de l'exceptionnalisme américain est l'affirmation que les États-Unis et leur peuple sont différents des autres peuples, au moins en termes historiques, comme une association de personnes qui sont venues du monde entier, mais qui prennent une position commune dans la défense de certaines vérités évidentes (!!! ??? – note de l’auteur), telles que la liberté, les droits essentiels de l'homme, la démocratie, le républicanisme, suprématie de la loi, les libertés civiles, les vertus civiques, le bien commun, la justice, la propriété privée et le gouvernement constitutionnel... »
ru.wikipedia.org : Exceptionnalisme américain
Un point
intéressant. Barack
Obama prononce son discours à l’académie militaire "West Point".
C'est-à-dire, qu’il parle de l'exceptionnalisme américain aux personnes
qui sont appelées à défendre par la force les
intérêts américains partout ailleurs dans le monde.
La question est, pourquoi le leur dit-il ?
La réponse est primitivement simple. Pour qu'ils ne réfléchissent pas à la composante morale de ce qu'ils ont à faire. Les assassinats,
la destruction des villes et des États,
la corruption, la tromperie, les tortures, toutes les atrocités sont justifiées par une seule chose : « Nous sommes la nation exceptionnelle, et tout
ce que nous faisons est pour le bien de l'Amérique et de Dieu ».
Et toutes les atrocités du "peuple exceptionnel", à
commencer par 150 000 oreilles
persanes coupées par Amman et en terminant par
d'innombrables doigts afghans
coupés par les soldats de la
compagnie de Bravo, sont justifiées
précisément par "l’exceptionnalisme de la nation".
Qu’est-ce qu’il en
est maintenant de l’armée américaine et du soldat
américain ?
Je suggère d’en juger selon une
règle simple et ancienne :
« C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 07:20)
Jugez-en vous-même :
1. Irak
Tout le monde se souvient des photos
qui ont fait le tour du monde sur les intimidations dans
la prison d'Abou Ghraib. Je me permettrai de le rappeler
encore une fois.
Karim Rashid est le cheikh de la tribu Al-Janabi, populeuse et bénéficiant d'une autorité en Irak. Il a été libéré de la prison récemment devenue tristement connue dans le monde entier "Abou Ghraib". Voici ce qu’il raconte sur les mœurs qui y règnent...
Selon cheikh Karim, selon son expérience particulière et le contact avec d’autres prisonniers, les Américains infligeaient dans la prison toute une multitude de tortures et de martyres, trouvant les moyens les plus terrifiants pour annihiler la volonté de chaque personne. Ainsi, selon le cheikh, les militaires lors des interrogatoires ont souvent utilisé des bâtons, des crosses de fusil avec lesquels ils frappaient sur les parties les plus sensibles du corps. « Souvent, on tapait la tête des détenus contre les murs et le sol en pierre » — a raconté Karim. Parfois, selon lui, les Américains se divertissaient en observant comment les chiens de garde spécialement entraînés tiraient sur le sol les prisonniers affolés par la peur. Le cheikh a également parlé des cas quand, dans la cellule d’interrogatoire, dans le but d’obtenir les dépositions nécessaires, les médecins locaux mettaient directement aux pauvres malheureux sans anesthésie des points de suture sur des incisions profondes spécialement effectuées à cet effet, ou versaient sur la peau un certain liquide qui causait de graves brûlures. Le cheikh lui-même a perdu la santé au cours de ces mois de captivité, une fois passés quelques jours dans une cage spéciale, où une personne n’est même pas incapable de bouger.
Un autre ancien prisonnier d'"Abou Ghraib" — un ancien officier des forces de sécurité irakiennes, qui a souhaité garder l’anonymat, a classé les coups de fouet et les écrasements des doigts comme « les plus simples et les plus communes » tortures dans la prison. Les prisonniers "plus forts", a-t-il dit, ont été utilisés comme "punching-ball" — l’homme était suspendu au plafond et ils mettaient au point différentes techniques. En outre, selon l’ancien prisonnier, souvent les blessures sur le corps de prisonniers irakiens d'"Abou Ghraib" ont été arrosées par de la saumure. Selon lui, les prisonniers d’"Abou Ghraib" subissaient des agressions sexuelles.
En plus des traitements physiques, les prisonniers étaient constamment humiliés. Par exemple, a dit l’interlocuteur, les prisonniers étaient contraints à ne pas dormir toute la nuit, à nettoyer plusieurs fois les couloirs et les toilettes, puis le matin, on le mettait nu de force sur un sol spécialement encrassé par des immondices. « Je ne peux pas rester calme quand je repense à tout ce qu'ils nous ont fait subir tout ce temps ».
Il n’y a pas de
raison de ne pas croire
ces gens, surtout après les
photos publiées par le journal
britannique The Daily Mirror, des atrocités infligées
par les Américains dans cette prison.
À propos, ces photos
publiées par les médias russes, tels que "Lenta.ru", "RIA Novosti",
"Kommersant" et d'autres,
ont mystérieusement disparu, comme si
rien ne s’était passé.
Pour savoir
pourquoi cela
s'est produit, il suffit de se rappeler qui était à la barre dans
nos médias, y compris publics :
Des "visages
libéraux" du "quatrième
pouvoir". Pavel Prianikov (un des beaux
représentants de cette clique, je ne traduis pas l’article y consacré, je
rajoute juste une image très représentative de cet article, NDT)
« Dans nos médias libéraux, qu’est-ce qu’on ne trouve pas.
Parfois, on n’en revient pas, tout comme
dans l'arche de Noé – “à chaque créature, sa paire. »
PAR AILLEURS, SUR LE SITE DAILY MIRROR
LUI-MÊME, CES MATÉRIAUX ONT DISPARU.
VOUS POUVEZ LE VOIR VOUS-MÊME, CLIQUEZ SUR LE LIEN ET DANS LA FRACTION DE SECONDE QUI SUIT VOUS ÊTES REDIRIGÉ SUR
LA PAGE D’ACCUEIL.
Voici quelques-unes
de ces photos :
L’image de l’apport
de la démocratie, de la liberté et des droits de l’homme par l’armée américaine
en Irak est complétée
par cette vidéo :
Eh bien, pour qu’il n’y ait plus aucun doute quant à savoir qui le fait, regardez cette vidéo. Ce qui m'y a le plus frappé,
ce n’est même pas cruauté, ni la brutalité de ce que
font les soldats américains avec ces
gens, mais les exclamations exaltées
de l’opérateur resté en off.
2. Afghanistan
La tactique de “l’équipe
de choc” américaine : les assassinats d'Afghans innocents, les
doigts coupés, les cadavres défigurés des victimes.
Au cours des cinq premiers mois de l'année
dernière (2013, NDT), un peloton de soldats américains en Afghanistan organisait
des exécutions, tuant au moins quatre civils non armés et estropiant plusieurs cadavres. “L’équipe de
choc” — membres de la Cinquième
brigade Stryker
installée près de Kandahar –
rivalisait de chroniques photos des assassinats commis et des
loisirs en Afghanistan. Avant que les témoignages des
crimes de guerre ne soient rendus
publics, le Pentagone a pris des mesures
extraordinaires pour cacher ces
images : d'énormes efforts ont
été déployés pour rechercher chaque fichier et le
mettre à l’index avant qu’un scandale semblable à celui autour d’“Abu Ghraib” ne soit
déclenché.
Les rédacteurs du magazine Rolling
Stone avaient reçu plus de 150
photographies illustrant les mœurs
des militaires américains, dont le meurtre
de civils innocents est un prétexte à célébration.
« La plupart des gars de notre unité n'aimaient
pas les Afghans » — a confirmé à l'intelligence
militaire un des soldats. — « Ce
sont des sauvages ».
Le 15 janvier 2010,
les soldats
américains de la compagnie Bravo,
près de Kandahar, ont exécuté un jeune Afghan non armé appelé
Gul Mudin dans le
village de La Mohammad Calais. Selon les militaires, il était
âgé d'environ 15 ans.
Sur les photos avec Mudin,
le caporal Jeremy Morlock grimace et
montre un pouce
levé. Notez que le
petit doigt droit du garçon
est coupé. Selon les rapports, le
sergent Calvin Gibbs a utilisé des ciseaux médicaux pointus pour couper le doigt
qu'il a offert à Holmes comme un trophée du premier Afghan tué.
Maintenant, c’est
Holmes qui pose avec le corps de Mudin. Selon
le témoignage de son collègue, Holmes
a mis le doigt coupé de Mudin dans son sac. « Il voulait garder le doigt en souvenir
en le séchant » — a dit plus tard un de ses amis. « Il était très fier de ce doigt ».
Le sergent Gibbs sur le fond
du blindé Stryker.
Dans la poche supérieure de son uniforme on peut voir des ciseaux qui étaient probablement ceux
utilisés pour couper les doigts à au moins deux ressortissants
afghans tués par les camarades
de son peloton.
Sur cette image, on peut voir les corps de deux hommes afghans avec les mains liées, abandonnés
au bord de la route.
Au cou du mort est
accrochée une pancarte avec une
inscription faite à la main. Les mots inscrits : « les talibans sont morts. »
Une source
de la Compagnie Bravo, sous couvert d'anonymat, a avoué que les
hommes ont été tués par des soldats
d'un autre peloton, qui n'a pas encore été “exposé
à la lumière” du scandale. « Les morts étaient des fermiers innocents »
— a dit la source. — « Selon les règles établies chez eux, les mecs tués,
ils les jettent au bord de la route. »
La collection contient plusieurs dizaines d'images de victimes non identifiées, y compris la photo d’une tête arrachée (que je
ne publierai pas ici).
Publication
originale : “Les Photos de la Kill
Team”
Publiées par : “Rolling Stone, USA, 27.03.2011”
La section de cette
vidéo fait
partie de la “Death Zone” — une vidéo effrayante
qui a été compilée et diffusée par “l’équipe de choc” sur
le nombre de militaires américains
exécutant en Afghanistan les
civils et avilissant les cadavres. Sur l'enregistrement, fait à partir d’un écran
de caméra thermique, vous pouvez voir
comment deux Afghans soupçonnés d'installer un dispositif explosif improvisé
sont abattus lors d'un raid aérien. Malgré le fait que le tir de destruction pourrait être ouvert
dans l'exercice d'une mission militaire légitime, l'apparition d’une telle vidéo, est une violation flagrante des normes de l'armée en
soi. Les épisodes du raid aérien ont été assemblés dans
un clip musical de 15 minutes avec une bande de son et des sous-titres bien étoffés. La vidéo est accompagnée par la
chanson “En Vie” du groupe rock Apocalyptica.
Elle se termine par les images effroyables
des victimes... L’enregistrement se
transmettait d’un soldat à l’autre
sur les “flashes” (clés USB, NDT) et les disques durs sur lequel le fichier avec
la vidéo abominable était stocké parmi les clips de shows télévisés,
des enregistrements de duels et de longs métrages.
Comme vous pouvez
le remarquer,
ce document a également disparu du site
Rolling Stone lien vers "the-kill-team" et n'est
disponible que par le lien direct.
Et enfin “pour la bonne bouche” une vidéo choquante,
où des soldats américains urinent sur les corps d’Afghans morts.
C’est ainsi que ces braves soldats américains nous apportent la démocratie, la
liberté et les droits de l’homme (tm),
si des fois nous refusons leurs petits
biscuits.
Je ne comprends pas comment des
pères, des fils et des filles affectionnés de familles
américaines aisées, instruites et tolérantes, en mettant l’uniforme se transforment subitement en brutes ?
Hier, un de mes camarades qui avait longtemps
travaillé au Cambodge m'a offert
un souvenir venant de là-bas. C’est une
tente-hamac de l'équipement
de l'armée américaine en Asie du Sud-Est.
Un hamac comme un simple hamac. Une chose très pratique et utile dans les campagnes, les voyages en pleine
nature et les pique-niques.
Un sommeil paisible est assuré, en
pleine nature, protégé par la moustiquaire.
Mais en plus de la couleur de
protection, j'ai remarqué sur le hamac une inscription.
J’ai regardé plus attentivement et,
pour ne pas dire plus, je
suis resté cloué sur place :
Ici, on
explique au soldat américain la mission stratégique qu'il accomplit, sur qui il
doit prendre exemple lors de sa réalisation, ainsi qu’on
lui rappelle pourquoi il est venu au
Monde.
BORN TO
KILL — Né pour
tuer !!!
Et c’est la
meilleure définition de l’américain contemporain.
Alexander Nikichine
Agence centrale d’information
de Novorussie
Novorus.info
Traduction : GalCha
Lire aussi à propos de la paraphrénie (abordé dans la 1ère vidéo) :
www.medkurs.ru/psychiatry/psychopathological syndroms
Lire aussi à propos de la paraphrénie (abordé dans la 1ère vidéo) :
Les Américains ne sont pas “exceptionnels”, ILS SONT TOUT SIMPLEMENT PARAPHRÈNES À COMMENCER PAR LEURS ÉLITES !
Il n’est pas tout à fait absurde d’y voir un cas de psychopathologie collective. En fait, il est probable qu’un psychiatre, consulté sur le sujet, nous apprendrait que cela s’appelle, en langage savant, une paraphrénie – une fable délirante juxtaposée à la réalité, et que les délirants acceptent collectivement pour sauvegarder une part essentielle de leur vie sociale – voire de la représentation qu’ils ont d’eux-mêmes, en tant que personne.
Page 147 , p.4.2.3. Forme imaginative ; Forme fantastique ;
Page 148, critères caractéristiques, p. 4.2.5 troubles du langage
www.medkurs.ru/psychiatry/psychopathological syndroms
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