Un chasseur ukrainien aurait pu abattre le vol MH17 {LVDR}
MOSCOU, 23 décembre 2014
Et l'on reparle encore et encore de ce chasseur ukrainien qui aurait abattu le vol MH17... et jamais de démentis de la part de l'Occident et de Kiev...
© Photo : RIA Novosti/Masha Ross |
Le
jour du crash du Boeing malaisien près de Donetsk, en Ukraine, un chasseur
ukrainien Su-25 avait décollé avec un lot de missiles air-air : il
est revenu sans ces armes et son pilote était manifestement effrayé, écrit
mardi 23 décembre le quotidien Komsomolskaïa Pravda, se référant aux
propos d’un employé de la base aérienne qu’il appelle son "témoin
secret".
L’interlocuteur
du journal indique qu’il se trouvait alors à Dniepropetrovsk, au village d’Aviatorskoye.
D’après lui, « c’est un aéroport
tout à fait ordinaire. Des chasseurs et des hélicoptères étaient stationnés
là-bas ».
« Les avions
décollaient régulièrement pour lancer des bombes, les Su-25 bombardaient
Donetsk et Lougansk. Tout cela a duré longtemps… Cet après-midi-là, une heure
avant que le Boeing malaisien soit abattu, trois chasseurs sont partis dans les
airs. J’ai oublié l’heure exacte. Un d’eux portait des missiles air-air. C’était
un Su-25 », explique-t-il.
Il
est certain de ne pas avoir confondu ces missiles avec leur équivalent air-sol :
« Non, c’est exclu. Ils se
distinguent par leur taille, leur empennage et leur couleur. Ils possèdent
également un système de guidage très facile à identifier ».
« Peu de temps après,
un avion seulement est revenu. Les deux autres avaient été abattus quelque part
à l’est de l’Ukraine, d’après ce qu’on m’a dit. Ce même Su-25 parti avec les
missiles air-air est donc revenu… sans ces missiles. Et son pilote était très
effrayé », poursuit-il.
« Quand on l’a sorti de l’avion, il a dit : « C’était un autre avion ». Le soir même, un pilote lui a demandé : « Qu’est-ce qui s’est passé avec l’avion ? » Et il a répondu : « Il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment… » Toute tentative d’évoquer ce sujet était immédiatement réprimée. Et les pilotes préféraient parler entre eux, ils sont toujours… fiers », raconte l’interlocuteur du quotidien.
Selon
lui, le pilote du Su-25 aurait pu prendre le Boeing pour un avion de combat :
« Ce n’est pas exclu. Il aurait pu
ne pas reconnaître l’avion à cause de la grande distance ». Les
missiles de ce type sont capables de se fixer sur une cible à une distance de 3
à 5 kilomètres, y compris à « leur
altitude maximale de 7 000 mètres ». « L’avion peut tout
simplement lever sa partie avant pour se fixer sans problème sur sa cible et
lancer un missile dont la portée sera de plus de 10 kilomètres »,
souligne-t-il.
Selon
lui, le missile peut atteindre la carlingue de l’avion : « Tout dépend de sa modification. Il
peut atteindre la carlingue ou exploser à une distance de 500 mètres ».
Commentant le fait que la concentration de fragments de missile était très
importante dans la carlingue de l’avion, la source du journal précise qu’« il existe un missile spécialisé,
fondé sur le principe de dragée : une explosion lance des fragments,
suivis de l’ogive essentielle du missile ».
Le
Boeing 777 de Malaysia Airlines avait décollé d’Amsterdam pour rejoindre
Kuala Lumpur, mais a été abattu le 17 juin 2014 près de Donetsk à l’est
de l’Ukraine avec 298 personnes (notamment 193 Néerlandais) à son
bord, ne laissant aucun survivant. Les autorités de Kiev ont fait porter la
responsabilité de la catastrophe aux rebelles, mais ces derniers ont affirmé ne
pas avoir les moyens nécessaires pour atteindre un avion à une telle altitude. Le
rapport préliminaire des enquêteurs indique que l’avion s’est disloqué en vol
sous l’effet "d’un grand nombre d’objets
dotés d’une énergie forte" dont la source reste toujours inconnue.
Source :
RIA
Novosti/La Voix de la Russie
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