mercredi 24 décembre 2014

MH17 – encore à propos du chasseur ukrainien

Un chasseur ukrainien aurait pu abattre le vol MH17 {LVDR}

MOSCOU, 23 décembre 2014
Et l'on reparle encore et encore de ce chasseur ukrainien qui aurait abattu le vol MH17... et jamais de démentis de la part de l'Occident et de Kiev...
© Photo : RIA Novosti/Masha Ross
Le jour du crash du Boeing malaisien près de Donetsk, en Ukraine, un chasseur ukrainien Su-25 avait décollé avec un lot de missiles air-air : il est revenu sans ces armes et son pilote était manifestement effrayé, écrit mardi 23 décembre le quotidien Komsomolskaïa Pravda, se référant aux propos d’un employé de la base aérienne qu’il appelle son "témoin secret".

L’interlocuteur du journal indique qu’il se trouvait alors à Dniepropetrovsk, au village d’Aviatorskoye. D’après lui, « c’est un aéroport tout à fait ordinaire. Des chasseurs et des hélicoptères étaient stationnés là-bas ».

« Les avions décollaient régulièrement pour lancer des bombes, les Su-25 bombardaient Donetsk et Lougansk. Tout cela a duré longtemps… Cet après-midi-là, une heure avant que le Boeing malaisien soit abattu, trois chasseurs sont partis dans les airs. J’ai oublié l’heure exacte. Un d’eux portait des missiles air-air. C’était un Su-25 », explique-t-il.


Il est certain de ne pas avoir confondu ces missiles avec leur équivalent air-sol : « Non, c’est exclu. Ils se distinguent par leur taille, leur empennage et leur couleur. Ils possèdent également un système de guidage très facile à identifier ».

« Peu de temps après, un avion seulement est revenu. Les deux autres avaient été abattus quelque part à l’est de l’Ukraine, d’après ce qu’on m’a dit. Ce même Su-25 parti avec les missiles air-air est donc revenu… sans ces missiles. Et son pilote était très effrayé », poursuit-il.
« Quand on l’a sorti de l’avion, il a dit : « C’était un autre avion ». Le soir même, un pilote lui a demandé : « Qu’est-ce qui s’est passé avec l’avion ? » Et il a répondu : « Il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment… » Toute tentative d’évoquer ce sujet était immédiatement réprimée. Et les pilotes préféraient parler entre eux, ils sont toujours… fiers », raconte l’interlocuteur du quotidien.

Selon lui, le pilote du Su-25 aurait pu prendre le Boeing pour un avion de combat : « Ce n’est pas exclu. Il aurait pu ne pas reconnaître l’avion à cause de la grande distance ». Les missiles de ce type sont capables de se fixer sur une cible à une distance de 3 à 5 kilomètres, y compris à « leur altitude maximale de 7 000 mètres ». « L’avion peut tout simplement lever sa partie avant pour se fixer sans problème sur sa cible et lancer un missile dont la portée sera de plus de 10 kilomètres », souligne-t-il.

Selon lui, le missile peut atteindre la carlingue de l’avion : « Tout dépend de sa modification. Il peut atteindre la carlingue ou exploser à une distance de 500 mètres ». Commentant le fait que la concentration de fragments de missile était très importante dans la carlingue de l’avion, la source du journal précise qu’« il existe un missile spécialisé, fondé sur le principe de dragée : une explosion lance des fragments, suivis de l’ogive essentielle du missile ».

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines avait décollé d’Amsterdam pour rejoindre Kuala Lumpur, mais a été abattu le 17 juin 2014 près de Donetsk à l’est de l’Ukraine avec 298 personnes (notamment 193 Néerlandais) à son bord, ne laissant aucun survivant. Les autorités de Kiev ont fait porter la responsabilité de la catastrophe aux rebelles, mais ces derniers ont affirmé ne pas avoir les moyens nécessaires pour atteindre un avion à une telle altitude. Le rapport préliminaire des enquêteurs indique que l’avion s’est disloqué en vol sous l’effet "d’un grand nombre d’objets dotés d’une énergie forte" dont la source reste toujours inconnue.


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