L’objectif du coup d’État à Kiev — l’occupation de la Crimée
25 janvier 2015
C'est vrai que l'on se doutait de quelque chose et l'on comprend bien pourquoi la Crimée a si rapidement organisé le référendum, pour ne pas devoir subir la loi de Washington et de ses sbires ukrainiens.
Poutine est un Maître stratège, il est Sun-Zu, on peut dire qu'il a quelques coups d'avance sur les USA...
Maintenant que nous réservent ses décisions à venir, après le South Stream, après la Crimée, après cette retenue insoutenable d'entrer en guerre en Ukraine, les USA multiplient les provocations au Sud-Est - les ukrainiens sont de piètres exécutants il est vrai - les USA vont détruire l'Ukraine car plus rien ne pourra faire bouger la Russie. Poutine ne sacrifiera pas la Russie, ne sacrifiera pas le peuple russe... (BenDeko)
La presse italienne, en référence aux données obtenues des services secrets de
l’OTAN, affirme que « le coup d’État à Kiev perpétré en
février de cette année, avait un objectif bien précis : neutraliser la
flotte russe de la mer Noire, basée à Sébastopol, et de la remplacer par la
flotte des USA ». La chronologie citée par
ces sources ne laisse aucun doute à ce
sujet.
Le 24 février,
deux jours après que le président Viktor Ianoukovitch s’est enfui de Kiev,
Valentin Nalivaytchenko a été nommé chef des Services secrets ukrainiens
(SBU). Il les avait déjà dirigés sous Viktor Iouchtchenko, et est devenu
célèbre à son poste par le fait qu’il avait fourni aux agents de la CIA un
bureau dans le bâtiment des Services secrets et leur avait donné la possibilité
de prendre connaissance de documents secrets.
En 2013,
le Parquet général de l’Ukraine a ouvert une procédure pénale contre le
traître, mais n’a pas eu le temps de la terminer. Le pouvoir à Kiev a été pris par
les bandéro-fascistes. Et ce qui, il y a encore un an, était considéré comme
une haute trahison s’appelle maintenant la lutte au nom des valeurs
démocratiques.
Avec les tuteurs
de la CIA, Nalivaytchenko devait coordonner et assurer l’entrée libre des
navires américains à Sébastopol.
Le Chef
du SBU, Valentin Nalivaytchenko, avait déjà été décoré par le président
Viktor Iouchtchenko pour une coopération étroite avec la CIA. Alors, en
choisissant le président "orange", les Ukrainiens ont également organisé
l’Euromaïdan, mais ils ont curieusement oublié par quel échec s’est terminé son
gouvernement.
Avant le départ
en Crimée — "Adieu
de Slovianka" à l’américaine
Le 13 février,
une semaine avant le coup d’État prévu, le porte-avions "George Bush"
de 102 000 tonnes avec 90 avions à bord avait quitté la base
navale de Norfolk et est parti vers la mer Égée. Il était accompagné de 16 navires,
dont le croiseur "USS Philippine Sea", les contre-torpilleurs "Truxtun"
et "Roosevelt" et trois sous-marins nucléaires.
Le 22 février,
le jour où M. Ianoukovitch a été déchu du pouvoir, l’ensemble du groupe de
navires entrait déjà dans la mer Noire par le Bosphore. C’est une violation
directe de la Convention de Montreux de 1 936 permettant de passer les
Dardanelles uniquement aux navires de guerre jusqu’à 45 000 tonnes.
Mais les autorités turques ont donné la permission secrète pour le passage de
la glorieuse flotte américaine. Après tout, c’est elle qui aurait dû prendre la
place de la Flotte russe de la mer Noire sur les bases navales en Crimée.
Porte-avions
"George Bush" voguant vers les terres "de la nouvelle
Patrie" !
Bien sûr,
les analystes de l’OTAN s’attendaient à ce que la Crimée aussi "choisisse
la démocratie" et qu’elle accueillerait avec joie la flotte étoilée-rayée.
Cependant,
les habitants de Crimée, en refusant de se soumettre à la junte, ont annoncé
leur volonté d’organiser un référendum salutaire sur la réunification de la
Crimée avec de la mère-patrie russe. Cela a brouillé tous les plans d’occupation.
Le 5 mars 2014,
le porte-avions a reçu un nouvel ordre – de retourner à la base turque d’Antalya
et d’attendre. Seuls les contre-torpilleurs "Truxtun", "Donald Cook"
et de la frégate "Taylor" ont été envoyés pour explorer les rives de
la Crimée du Nord du 7 au 22 mars sous prétexte d’exercices militaires
conjoints avec la Bulgarie et la Roumanie.
Rebuffade
Le Commandement
des Forces aériennes russes a déclaré que le "Donald Cook" est
arrivé dans un but de perturber le fonctionnement des antennes associées avec
le Centre spatial de la Flotte de la mer Noire, et du réseau de satellites
militaires ELINT, travaillant dans le spectre électromagnétique. Ce système
moderne et sophistiqué permet au centre d’obtenir des données de surveillance
électronique des radars et des systèmes de navigation de la marine américaine.
Le
contre-torpilleur "Donald Cook" –
vers les côtes de la Crimée pour le
débarquement des troupes de saboteurs
Les
avions russes ont été contraints de bloquer les actions du contre-torpilleur
ennemi : deux Su-24MR ont survolé onze fois le navire américain à
l’altitude la plus basse possible en utilisant un système de verrouillage de bord
dans les fréquences de 12 à 18 Hz afin de neutraliser son radar.
Suite aux
affirmations des médias italiens, les services spéciaux russes ont été persuadés
de la présence à bord du navire américain de six groupes de commandos, chacun
de 16 personnes, prêts à rejoindre en douce la rive afin de mener en
Crimée des attaques terroristes et de créer une atmosphère de panique parmi la
population locale.
Et ça, ce
sont nos commandos – les soldats des forces spéciales d’élite
Créer les
tensions et semer la terreur à la veille du référendum auraient dû provoquer la
réduction du nombre d’électeurs et la déclaration de l’invalidité de ses
résultats. Pour prévenir de telles actions, « les
Russes ont réalisé un contrôle préventif dur ».
En fait, un
des sites de Crimée a diffusé une information sur la capture de commandos
roumains, ce qui se confirmait par une demande urgente de traducteurs par le
Procureur général de Crimée Natalia Poklonskaya.
En somme,
le référendum de Crimée s’est tenu en toute sécurité. 99,7 pour cent des
électeurs ont choisi la Russie.
Et le "George Bush" a été sommé
d’arrêter sa mission et de regagner ses pénates.
Auteur :
Vassily Pakhomov
Traduction : GalCha
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