lundi 4 août 2014

Analyse - USA et les nazis

Amérique, le créateur des Reich européens

31.07.2014
Les nouvelles de l'Ukraine deviennent chaque jour de plus en plus terrifiantes. Et de plus en plus similaires au cauchemar nazi que l'humanité a déjà enduré une fois. On est déjà arrivé à l'interdiction effective d'un des partis politiques parlementaires — le Parti Communiste, dont le seul tort est que ses dirigeants disent des choses déplaisantes au régime. Comme, par exemple, qu’on ne peut pas tirer avec les chars sur son propre peuple et pour le plaisir de faire cette guerre criminelle prendre le dernier centime chez les enfants et les personnes âgées. Par ailleurs, le Parti communiste de l'Ukraine a obtenu aux dernières élections légitimes en 2012, près de 14 pour cent des voix. Ainsi, les 2,7 millions de citoyens de l'Ukraine, qui sont représentés au Parlement par les Communistes, aujourd'hui sont pratiquement privés de leurs droits civils et politiques fondamentaux.

Mais il semble que ce n'est que le début. Et ceux qui pensaient naïvement que tout se limiterait à des répressions contre les Communistes, se sont sévèrement trompés. Ils ne connaissent simplement pas bien l'Histoire et donc ne sont pas au courant que tout régime nazi commence toujours par l’interdiction de son antipode — le Parti communiste. Mais il ne s’y arrête pas, jusqu'à ce qu’il extermine tous ceux qui se permettent même de se moucher sans son autorisation.

L'Ukraine n'a pas encore eu le temps de digérer la dissolution de la faction parlementaire du Parti communiste, que le Premier ministre Iatseniouk a exigé de procéder immédiatement à l’enquête sur l’activité antinationale d’autres députés et fonctionnaires, dont il soupçonne de soutenir et de financer le « séparatisme et le terrorisme ». Ainsi, en argot nazi idéologiquement soutenu, on se réfère à ceux qui éprouvent une certaine gêne pour la vie sous la botte de Bandera et osent être en désaccord avec cela.

Le nombre de candidats potentiels pour habiter de futurs Dachau et Buchenwald devient chaque jour de plus en plus important. N’en doutez pas que les camps de concentration ne feront pas languir longtemps, parce que les prisons traditionnelles ne pourront tout simplement pas faire face à un tel afflux de clients. Même si tous les criminels sont libérés et envoyés en recyclage quelque part sous la Saur-Mogila.

Ainsi, dans ce qui se passe en Ukraine, non seulement on les devine, mais tous les traits de ce cauchemar national-socialiste, qui avait autrefois déjà détruit l'Europe, transsudent « lourdement, brutalement, visiblement ». Mais d’où vient une telle ressemblance frappante ? Vu que Porochenko n’est pas Hitler et Iatseniouk ne rappelle Goebbels que très vaguement.

Ce qu’il y a c’est que, visiblement, il s’agit de la paternité de deux projets nazis, qui dans le premier et second cas, appartient au même pays — aux États-Unis d'Amérique.

Aujourd’hui, le rôle que ce pays a joué dans la remilitarisation et la fascisation de l'Allemagne, en espérant en faire une force capable de troubler l’Europe par une nouvelle grande guerre, est suffisamment bien connu de tous. C'est précisément les États-Unis qui ont insisté à l'époque sur l’arrêt des paiements des indemnités d'après-guerre par Allemagne. Ce sont les plus grands monopoles américains qui ont été à la source de la renaissance de la puissance d’autrefois des industries allemandes. Aujourd'hui, leurs liens de plusieurs milliards de dollars ne s’étant pas interrompus même pendant la guerre ne sont plus un mystère pour personne.

L’Amérique du début des années trente, se retrouvant sous le rouleau lourd de la « grande dépression économique, » avait, plus que jamais, besoin d'une impulsion puissante pour sortir de la situation de crise quasi désespérée. L'élite américaine des affaires était en panique terrible de la « New Deal » de Roosevelt, qui en cas de maintien de l'impasse économique, pourrait se transformer en quelque chose de plus important – vu que le bon exemple de l'Union Soviétique de Staline était devant les yeux de tous.

Bien sûr que l'aristocratie américaine devait l’empêcher à tout prix. Et par conséquent, une bonne secousse était nécessaire. Autrement dit, la guerre. L’Allemagne avec ses ambitions revanchardes leur est tombée sous la main, on a assemblé un groupe d’acteurs assez talentueux — et nous voilà partis.

Comme cela est bien connu, l'Amérique est sortie de cette guerre comme un vainqueur absolu, devenant ainsi le pays le plus grand et le plus influent au moins d’un hémisphère, en même temps sans subir de graves pertes.

Mais, depuis lors, de nombreuses années se sont écoulées. Une forte impulsion donnée à l'économie américaine grâce à la Deuxième Guerre mondiale d’abord, puis grâce à la Guerre Froide, a commencé progressivement à s’éteindre et, à présent, s’est pratiquement réduite à néant. L'Amérique est devenue Gros-Jean comme devant, accablée par les 60 billions de dette nationale et par les 60 000 usines et fabriques gisant en paix. Pendant un certain temps, elle peut encore maintenir son influence d’autre fois, rayonnant par la lumière réfléchie de son passé. Mais le temps est compté, et les États-Unis doivent faire quelque chose. Le socialisme pour eux est toujours exclu : vivre sans mensonge et par le travail honnête — ce n'est pas des concepts américains. Donc, il ne reste plus que la solution traditionnelle — arranger la sauce sans changer le système lui-même. La même qui s’est pleinement justifiée plus d’une fois.

Bien que cette fois-ci le monde n’a pas d’Allemagne qui en voudrait à tout le monde. Mais qui a dit qu’après tout, qu’il n’y avait que les Allemands ? Les Américains, en tout cas, ne le pensent pas. Il suffit d’avoir la matière première, et les États-Unis imagineront sans peine ce qu’ils peuvent en modeler.

Et bien, c’est l'Ukraine qui leur est tombée sous la main. Le pays dont tous les composants pour aménager le prochain Reich se sont réunis : la crise totale, la misère générale, la pagaïe universelle et, bien sûr, la chose la plus importante – le foyer des Banderistes — la Galicie, le parrain vivant des idées nazies d’Hitler avec lesquelles dans le siècle dernier les Américains ont tellement bien « travaillé ».

Et cela n’a aucune importance que l’Ukraine d'aujourd'hui, en effet, ne soit que d’une pâle infirmité. La République de Weimar était également loin d'un modèle de réussite étatique. Pas grave – on a corrigé ce qu’il fallait, on a rapiécé où il fallait, on a visé comme il fallait, et le processus a pris le chemin. Et ici aussi, à coup sûr, il démarrera. Si on se met au travail à bon escient. Ce n’est quand même pas pour rien qu’ils y ont aboulé cinq milliards de billets verts (et c’est seulement officiellement) ? Le fanatisme de masse des jeunes endoctrinés multiplié par la situation sans issue et la désignation précise de l’ennemi ciblé grâce auquel il est possible de résoudre tous les problèmes, font des miracles. Dans tous les cas, l'Ukraine suffira largement pour intenter une quelconque guerre. Et ensuite, l’Amérique, dotée d’une très grande expérience, essayera de lui donner une bonne ampleur. Elle entraînera la Russie, fera intervenir l'Europe, et, peut-être, le char sanglant d’envergure continentale se mettra bien à tournoyer, comme cela s'était déjà produit plus d'une fois.

Il est clair que les troupeaux locaux, que l’on « doit tondre et saigner », n’ont pas vraiment la hâte de se rendre à l’abattoir. Mais pour ces lourdauds se trouvera toujours un quelconque avion de ligne malaisien avec des centaines de bambins européens à bord. Et si ce n'est pas assez, alors, on explosera une quelconque centrale nucléaire. Ce n’est pas ça qui manque en Ukraine ! C’est bien la patrie de Tchernobyl ici, n’est pas ?

Pendant ce temps, l'Amérique commencera sa renaissance à vue d’œil et prendra un nouveau départ historique. Les roues dentées, légèrement rouillées, de son complexe militaro-industriel tourneront dans un rythme croissant, les commandes militaires verseront une pluie d'or. Le peuple américain aura du boulot et peut, enfin, oublier ses cauchemars nocturnes hypothécaires quotidiens. Eh bien, quelle vie ! Et la guerre, comme toujours, est outre-Atlantique. Et l’Amérique devrait s’y adjoindre, ni trop tôt ni trop tard, mais juste au bon moment. Pour présider, une fois de plus, le festin des gagnants.

Et, comme l’avait dit l’inoubliable Harry Truman, quand il n'était pas encore président, mais simple sénateur : « Si nous voyons que l'Allemagne gagne, nous devrons aider la Russie. Si nous voyons que la Russie gagne, nous devrons aider l'Allemagne. Et qu’ils s’entretuent ainsi le plus possible ».

« Et qu'est-ce qui va se passer avec l'Ukraine ? » – demanderez-vous. Rien – à ce moment-là elle cessera alors d’exister.

Yuri Selivanov
Agence centrale d’information de Novorossia
Novorus.info


Source : novorus.info-news-analytics : Америка, создатель европейских рейхов
Traduction : GalCha

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