Un
article de « La Voix de la Russie »
mise à jour (voir un peu plus bas), "Pourquoi les USA s'intéressent-ils à Ebola ?"
Les
médias occidentaux ne parlent que des vaccins expérimentaux américains. De
plus, ceux-ci ne semblent soigner que les personnes de race blanche. En effet,
dans les annonces spectaculaires de guérison, ne sont mentionnés que les
malades occidentaux blancs. Pas de mention d’un seul malade africain noir qui
serait guéri grâce à l’injection d’un vaccin expérimental.
Depuis
les années 80, la Russie s’intéresse à cette maladie et a réussi à mettre
au point une réponse à ce problème.
La Russie est prête à introduire de nouveaux vaccins pour lutter contre le virus Ebola
11 octobre 2014
© Photo : REUTERS/Cynthia Goldsmith/CDC/Handout via Reuters |
Les virologues russes prévoient de présenter trois
vaccins pour lutter contre le virus Ebola au cours de six mois. C’est ce qu’a
déclaré le ministre de la Santé, Veronika Skvortsova.
En
outre, selon Skvortsova, la Russie a commencé à créer des préparations
médicales spéciales qui seront également utilisées pour la prévention et le
traitement de la fièvre.
Skvortsova
a également souligné qu’il existait un médicament antiviral nouvellement
développé en Russie qui s’appelle "Triazaverine". Il s’est avéré très
efficace dans le traitement de fièvres similaires, y compris la fièvre de
Marburg qui « est en fait la sœur du virus Ebola ».
Source : La Voix de la Russie
Pourquoi les USA et Obama s’attaquent-ils à Ebola ?
11 octobre 2014
Le
terrible virus de la fièvre Ebola a continué la semaine dernière sa progression
dans le monde.
© Photo: FOTOBANK/Getty Images |
L’organisation
internationale Médecins sans frontières a fait savoir que son collaborateur
d’origine norvégienne avait contracté la maladie en Sierra Leone. Le premier
cas létal causé par Ebola a été enregistré aux États-Unis. Thomas Duncan,
contaminé par le virus, est décédé à Dallas, au Texas.
Le
gouvernement américain a durci le contrôle des passagers arrivant aux USA. Des
mesures semblables étaient déjà prises en 2009 pendant l’épidémie de la grippe
porcine et en 2002-2003 lors de la flambée de la grippe aviaire. Natalia
Povarova, chercheuse à l’Institut de chimie bio-organique, se montre optimiste
quant aux perspectives de lutte contre le virus d’Ebola :
« La prévention est l’arme la plus efficace, c’est pour cette raison que tous les passagers sont contrôlés à l’arrivée. Que les personnes contaminées arrivent en France ou en Grande-Bretagne, ne signifie pas que le virus gagnera immédiatement l’ensemble des pays européens qui possèdent des services médicaux de qualité capables de dépister rapidement les malades et de couper la propagation du virus. »
Selon
les scientifiques, la fièvre Ebola qui a déjà emporté 3800 vies humaines
pourrait s’abattre vers le 24 octobre sur la Grande-Bretagne, la France et
la Belgique. Les experts ont analysé les routes empruntées par le virus et les
ont comparées avec les horaires des vols. L’Espagne et la Suisse sont également
menacées, tout comme, à plus ou moins brève échéance, les États-Unis.
Mais
il y a aussi des informations encourageantes. Les médecins français et
allemands ont rapporté la veille plusieurs cas de guérison des malades. Un
vaccin expérimental a été validé aux États-Unis. Il devra encore être testé
pour prouver sa sécurité, mais peut déjà être utilisé pour soigner les malades
dans des cas urgents.
Par
ailleurs, ce n’est pas encore le moment de dire que le remède contre Ebola
existe, estime Alexandre Boutenko, professeur à l’institut de recherche en
virologie :
« Le vaccin est pratiquement fin prêt et passe actuellement les tests cliniques. N’oublions pas cependant que le vaccin n’est pas un médicament comme on le croit généralement, mais un moyen de prévention. C’est pour cette raison qu’il faut du temps pour le mettre dans le circuit ou obtenir une protection efficace. »
Les
experts s’interrogent pendant ce temps sur les raisons du tapage autour du
virus d’Ebola aux États-Unis. En fait, 600 000 personnes meurent tous
les ans dans le monde, emportées par la fièvre Dengue. 36 000 Américains
meurent en moyenne tous les ans des complications résultant d’une grippe
banale. C’est 10 fois plus que le nombre des décès provoqués par la
dernière flambée de la fièvre Ebola.
En même temps, font ressortir les experts, les États-Unis sont considérés comme le plus gros fabricant mondial de produits chimiques et biologiques interdits, un fait qu’ils tendent à dissimuler par tous les moyens.
Source : La Voix de la Russie
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