dimanche 19 octobre 2014

Ebola vu par les Russes {MàJ - Obama et Ebola}

Un article de « La Voix de la Russie » 
mise à jour (voir un peu plus bas), "Pourquoi les USA s'intéressent-ils à Ebola ?"
Les médias occidentaux ne parlent que des vaccins expérimentaux américains. De plus, ceux-ci ne semblent soigner que les personnes de race blanche. En effet, dans les annonces spectaculaires de guérison, ne sont mentionnés que les malades occidentaux blancs. Pas de mention d’un seul malade africain noir qui serait guéri grâce à l’injection d’un vaccin expérimental.
Depuis les années 80, la Russie s’intéresse à cette maladie et a réussi à mettre au point une réponse à ce problème.

La Russie est prête à introduire de nouveaux vaccins pour lutter contre le virus Ebola

11 octobre 2014

© Photo : REUTERS/Cynthia Goldsmith/CDC/Handout via Reuters
Les virologues russes prévoient de présenter trois vaccins pour lutter contre le virus Ebola au cours de six mois. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Santé, Veronika Skvortsova.

En outre, selon Skvortsova, la Russie a commencé à créer des préparations médicales spéciales qui seront également utilisées pour la prévention et le traitement de la fièvre.

Skvortsova a également souligné qu’il existait un médicament antiviral nouvellement développé en Russie qui s’appelle "Triazaverine". Il s’est avéré très efficace dans le traitement de fièvres similaires, y compris la fièvre de Marburg qui « est en fait la sœur du virus Ebola ».


Pourquoi les USA et Obama s’attaquent-ils à Ebola ?

11 octobre 2014

Le terrible virus de la fièvre Ebola a continué la semaine dernière sa progression dans le monde.
© Photo: FOTOBANK/Getty Images
L’organisation internationale Médecins sans frontières a fait savoir que son collaborateur d’origine norvégienne avait contracté la maladie en Sierra Leone. Le premier cas létal causé par Ebola a été enregistré aux États-Unis. Thomas Duncan, contaminé par le virus, est décédé à Dallas, au Texas.


Le gouvernement américain a durci le contrôle des passagers arrivant aux USA. Des mesures semblables étaient déjà prises en 2009 pendant l’épidémie de la grippe porcine et en 2002-2003 lors de la flambée de la grippe aviaire. Natalia Povarova, chercheuse à l’Institut de chimie bio-organique, se montre optimiste quant aux perspectives de lutte contre le virus d’Ebola :
« La prévention est l’arme la plus efficace, c’est pour cette raison que tous les passagers sont contrôlés à l’arrivée. Que les personnes contaminées arrivent en France ou en Grande-Bretagne, ne signifie pas que le virus gagnera immédiatement l’ensemble des pays européens qui possèdent des services médicaux de qualité capables de dépister rapidement les malades et de couper la propagation du virus. »

Selon les scientifiques, la fièvre Ebola qui a déjà emporté 3800 vies humaines pourrait s’abattre vers le 24 octobre sur la Grande-Bretagne, la France et la Belgique. Les experts ont analysé les routes empruntées par le virus et les ont comparées avec les horaires des vols. L’Espagne et la Suisse sont également menacées, tout comme, à plus ou moins brève échéance, les États-Unis.

Mais il y a aussi des informations encourageantes. Les médecins français et allemands ont rapporté la veille plusieurs cas de guérison des malades. Un vaccin expérimental a été validé aux États-Unis. Il devra encore être testé pour prouver sa sécurité, mais peut déjà être utilisé pour soigner les malades dans des cas urgents.

Par ailleurs, ce n’est pas encore le moment de dire que le remède contre Ebola existe, estime Alexandre Boutenko, professeur à l’institut de recherche en virologie :
« Le vaccin est pratiquement fin prêt et passe actuellement les tests cliniques. N’oublions pas cependant que le vaccin n’est pas un médicament comme on le croit généralement, mais un moyen de prévention. C’est pour cette raison qu’il faut du temps pour le mettre dans le circuit ou obtenir une protection efficace. »

Les experts s’interrogent pendant ce temps sur les raisons du tapage autour du virus d’Ebola aux États-Unis. En fait, 600 000 personnes meurent tous les ans dans le monde, emportées par la fièvre Dengue. 36 000 Américains meurent en moyenne tous les ans des complications résultant d’une grippe banale. C’est 10 fois plus que le nombre des décès provoqués par la dernière flambée de la fièvre Ebola.
En même temps, font ressortir les experts, les États-Unis sont considérés comme le plus gros fabricant mondial de produits chimiques et biologiques interdits, un fait qu’ils tendent à dissimuler par tous les moyens.



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