lundi 9 février 2015

Analyse - Staline et propagande

Staline – le génie de la guerre d’information

22-12-2014
Un peu d'Histoire. Alors que l'on apprend aujourd'hui, que chaque fois que l'Occident a nommé "dictateur" le dirigeant d'un pays qui ne se soumet pas à leur "diktat", alors il convient de gratter un peu plus en profondeur ceux qui furent ainsi traité. 
Cependant, on diabolise Poutine et il est soutenu par son peuple... Si vous appréciez les actions de Poutine - apparemment vous vous réinformez - attachez-vous à lire une autre version de l'Histoire... Cette fois écrite par la Russie. Staline, à son époque, a pris le contre-pied de sa "5e colonne soutenue par l'Occident" peu enclin à voir le développement de la puissance économique et politique de la Russie.
Staline était considéré comme le "père du peuple" par toute la population de l'Union Soviétique.
Nous allons développer un autre point de vue que celui habituellement reconnu par les livres en Occident et réécrit par les USA.
(BenDeko)
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LA VÉRITÉ SUR STALINE

Le jour du 135e anniversaire (21.12.1879, NDT) d’I. V. Staline, nous publions des documents de sources web sur les mesures prises par le Gouvernement soviétique et Staline personnellement dans les années 30 du 20e siècle et à la veille de la Grande Guerre patriotique, pour apprendre au peuple ouvrier des pays occidentaux la situation réelle en URSS.
Nous proposons aux visiteurs du site de comparer les informations contenues dans cet article à la situation actuelle et les mesures prises par les dirigeants russes afin de présenter des informations véridiques sur la vie en Russie à l’étranger.

Staline – le génie de la guerre d’information


Les archives du KGB témoignent que la guerre totale d’information avec l’Union soviétique a commencé en 1943. Par exemple, depuis 1943, l’Occident a organisé des départements spéciaux d’information pour changer la conscience de nos citoyens.




Par ailleurs, des sociétés secrètes, celles qui ont construit la civilisation occidentale, ont mené une telle guerre contre la Russie pendant toute son histoire. Staline savait parfaitement ce qui se tramait à l’Occident et ce qui occupait les sociétés secrètes. Il connaissait également un autre détail de poids : l’attaque est la meilleure défense. Par conséquent, immédiatement après son arrivée au pouvoir en 1924, Staline crée, sur base des services secrets soviétiques, son service d’information pour faire face à la propagande occidentale. Et ce qui est très important, il le dirige personnellement.

Il est clair que Staline ne s’était pas limité à une simple défense. Très rapidement, le Service soviétique d’information visant à neutraliser la propagande occidentale a déplacé ses actions sur le territoire de l’ennemi. Déjà à partir de 1926, tout l’Occident connaissait la vérité sur ce qui se passait en Russie soviétique.

Partout, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Amérique ont été publiés nos journaux et magazines soviétiques. Ils ne contenaient pas d’appels à la révolution. Les publications parlaient simplement des occupations du peuple ouvrier en Russie. C’est pourquoi personne, en Europe, n’interdisait ces journaux et magazines. Staline était un excellent psychologue. Il comprenait que l’information doit être donnée discrètement, avec bienveillance, et sans fautes, doit être véridique. L’information ne doit refléter que ce qui se passe réellement.

Quelle que soit la vérité : bonne ou mauvaise. C’est pourquoi le menu peuple et de l’Empire britannique et de l’Amérique croyait aux informations russes. La propagande bourgeoise avait beau essayer de présenter comme mensonge tout ce qui se passait en Union soviétique, les petites gens en Occident n’y croyaient pas. Les peuples des colonies y faisaient encore moins confiance. Mais il ne faut pas croire que la machine d’information soviétique utilisait en Occident seulement les imprimés.


Il y avait aussi d’autres moyens. Staline a réussi à faire travailler pour l’Union soviétique, même les radios britannique et américaine. De quelle manière ? Seulement avec les informations véridiques, qu’il était impossible de discréditer (Staline et les membres du gouvernement soviétique donnaient constamment des interviews à des journalistes étrangers note IAS). Ainsi, en critiquant l’Union soviétique, les médias bourgeois exprimaient ces grandes transformations qui avaient lieu en Russie soviétique. Les gens ne prêtaient pas attention à la propagande, derrière celle-ci ils voyaient la vérité de ce qui se passait. Lorsque le fascisme a gagné en Allemagne, Hitler a tenté le plus rapidement possible de supprimer l’accès de la "propagande soviétique" dans le futur Reich. Mais de toute façon, jusqu’en 1941, en dépit de la puissante presse de la machine de désinformation de Goebbels, les Allemands ne voulaient pas voir dans les Russes leurs ennemis.

Voilà ce que c’est, une présentation habile de l’information et le transfert des opérations d’information militaires sur le territoire ennemi. L’Occident se souvient encore avec un frémissement l’époque où le service d’information des services secrets soviétique était dirigé par Iossif Vissarionovitch en personne. C’est précisément à l’activité d’information de Iossif Vissarionovitch que l’Occident attribue l’effondrement de l’Empire britannique. En particulier, la perte par celui-ci d’un si savoureux morceau comme l’Inde. Et les politologues occidentaux avec les analystes ont raison : l’accord final de l’opposition informatique entre l’Occident et l’Union Soviétique était notre victoire dans la Grande Guerre patriotique. Le monde entier a vu de ses propres yeux quel type de société est plus progressif : occidentale ou soviétique. Où les gens ont plus de liberté, et sont les véritables maîtres de leurs terres.

Parce que seules les personnes libres sont capables d’héroïsme dans la guerre pour La Patrie. C’est pourquoi la victoire de l’Empire britannique dans la Première Guerre mondiale, au contraire, a accéléré son effondrement. Ce qui, selon toutes les lois du processus historique, cependant, ne peut pas arriver. Généralement, les empires se désagrègent suite à leurs défaites. Mais ce qui s’est passé, du point de vue de la géopolitique moderne "classique", est incroyable (« les Empires se désintègrent ! » note IAS) : d’abord, en 1949 c’est l’Inde qui "se détache" de la Grande-Bretagne, et puis d’autres demies-colonies se tracent une voie d’éloignement de la métropole. Avec beaucoup de difficultés, le Royaume-Uni est parvenu à contenir les forces centrifuges. Et selon les considérations des Britanniques mêmes, grâce à l’activité de N. S. Khrouchtchev, qui en peu de temps a réussi à discréditer complètement le mouvement communiste aux yeux de la communauté internationale.

Comment a-t-il pu le faire, nous l’expliquerons ci-dessous. Comment, en termes d’information, I. V. Staline a-t-il réussi à déjouer la machine unique bien éprouvée de la propagande de l’Occident ? Tout a commencé avec un article de Iossif Staline sur la possibilité de la victoire du socialisme non pas à l’échelle mondiale, comme K. Marx le soutenait dans ses œuvres, mais dans un pays isolé (voir le tableau 1 et 2 note IAS). L’article de Iossif Vissarionovitch était une réponse aux trotskystes, à leur tentative de prouver que, si la révolution mondiale a échoué, il faut, donc, passer en Russie à la restauration des relations capitalistes et au transfert de sa propriété aux vrais maîtres de la planète. Mais cet article a porté un coup non seulement aux appétits de l’aile trotskyste du Parti communiste. Il était aussi un bon sédatif pour l’Occident.

Désormais, l’Occident a cessé de craindre la Russie soviétique comme le foyer de la révolution mondiale. Et depuis 1931, les relations de notre pays avec le camp capitaliste se sont considérablement améliorées. Cela a permis à nos journaux soviétiques d’être publiés sans entrave dans l’Empire britannique et en Amérique. Ici, c’est la loi du marché qui a fonctionné. La demande a engendré l’offre. Nous avons déjà dit que, dans les publications soviétiques, il n’y avait aucune promotion, aucune déclaration sur la nécessité de la révolution mondiale pour la Planète. Elles détaillaient notre labeur quotidien soviétique. Elles parlaient de nos projets d’avenir.



Et c’est tout. Mais du point de vue de la psychologie tout était organisé correctement. Les petites gens en Occident éprouvaient de l’intérêt à ce qui se passait en Union Soviétique, et envers les Russes beaucoup de sympathie. En conséquence, l’influence de l’Union Soviétique, et en Europe, et en Amérique a tellement grandi que Iossif Vissarionovitch a pu, par l’intermédiaire de ses hommes, atteindre le niveau de gestion de certains secteurs de l’industrie occidentale.


Très vite, les nouvelles technologies venant de l’Amérique, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne ont coulé en Russie soviétique. L’Occident, contrairement à sa volonté, a commencé à vendre à l’Union Soviétique des machines et des équipements modernes pour les usines, et même pendant la guerre, sa technologie de pointe. Il semblerait que cela ne pouvait tout simplement pas exister. L’Occident a arrangé la guerre pour la destruction de la Russie soviétique, mais, malgré lui, il a commencé à aider l’Union Soviétique à écraser celui qu’il avait créé l’Allemagne nazie.


À titre d’exemple, on peut citer le sort du meilleur chasseur américain de la Seconde Guerre mondiale P-39 "Airacobra". Cet avion était fabriqué en Amérique encore fin 1939. Entièrement métallique, relativement léger, le P-39 avait une vitesse enviable et ce qui est très important une capacité manœuvrière. L’armement de ce chasseur était très puissant : un canon de 37 mm, deux mitrailleuses de gros calibre et quatre mitrailleuses de calibre 7-62. (Sur la photo ci-dessous : le chasseur P-39, la base de Hamilton, Californie, juillet 1943.) Cependant, après de nombreux tests le chasseur "P-39" n’a pas plu à l’armée américaine. La question estpourquoi ? Cette question ne trouve pas de réponse même de nos jours. On ne peut que supposer qu’il a plu à Iossif Vissarionovitch, ou plutôt pas tant à lui qu’aux spécialistes soviétiques du domaine de l’aviation. Aux États-Unis, il a été décidé de retirer de la production le "mauvais" chasseur.


Mais alors, c’est l’industrie de la défense soviétique qui est intervenue. Et à la demande de l’Union Soviétique, la chaîne de production du chasseur P-39 à l’usine américaine de construction d’avions n’a pas été arrêtée. En fait, à partir du mois d’août 1941, l’usine aéronautique américaine a commencé à travailler pour l’Union Soviétique. En conséquence, sur les 9 500 "Airacobra" fabriqués en Amérique, 6 300 ont été envoyés au front germano-soviétique. C’était très fort à propos, parce que l’industrie de l’aviation soviétique en 1941-1942 commençait tout juste à prendre de l’élan pour fabriquer des chasseurs modernes nationaux.

La photo de pilotes soviétiques et américains sur le fond des premiers avions américains reçus par l’URSS en prêt-bail.
Au dire du triple Héros de l’Union soviétique, Alexander Pokrichkine, dans son excellent livre « Dans le ciel de la guerre », la plus grande bataille dans le ciel de Kouban, qui a duré tout l’été 1942, a été largement remportée non pas par les chasseurs soviétiques, dont il y en avait très peu sur le front, mais par les chasseurs américains. Ce sont précisément eux qui ont brisé l’épine dorsale aux Luftwaffe allemands au-dessus du Kouban. Sur ces "Airacobra" volaient de célèbres as soviétiques comme Alexandre Pokrichkine, son ailier deux fois Héros de l’Union Soviétique, Andrey Troude, deux fois Héros de l’Union Soviétique, Kloubov, Retchkalov, Kryukov et d’autres. À la fin de la guerre, en tenant compte de tous les défauts de l’avion "P-39" l’usine américaine a produit le chasseur "P-63 Kingkobra" cobra royal. C’était un chasseur à grande vitesse, de hautes altitudes.
Les pilotes de chasse du 16e régiment aérien de garde, Majors de garde A.I. Pokrichkine et D. B. Glinka.
Son armement, en plus du canon de 37 mm, comprenait encore quatre mitrailleuses plus gros calibre. Mais Iossif Vissarionovitch Staline n’a pas envoyé ces nouveaux avions soviéto-américains sur le front contre les Allemands. Il les a pris dans la Réserve du Haut Commandement. La question estpourquoi ? La réponse, comme toujours, est simple : Iossif Vissarionovitch savait que les Américains et les Britanniques couvaient le plan de détruire l’Union Soviétique par les mains de Hitler et de ses alliés. En outre, Staline a été informé du plan. Selon ce plan, qui a été ajusté en novembre 1943, les troupes allemandes devaient se rendre aux alliés, aux Américains et aux Britanniques.

Et avec le soutien des troupes anglo-saxonnes, elles devaient se regrouper et commencer une nouvelle attaque contre notre patrie. Iossif Vissarionovitch a fait comprendre à l’Occident qu’il est au courant de leur plan et que l’Union soviétique aura le temps de se préparer à une telle tournure des choses. En outre, il a laissé entendre que, ni en Angleterre ni en Amérique, les gens ordinaires ne comprendraient leurs gouvernements. C’est pour cette raison que le plan "Rankin" de l’Occident a échoué. Mais quand les Américains ont eu entre leurs mains une bombe atomique, Iossif Vissarionovitch a compris que nous devons nous préparer à une nouvelle guerre.


Cette fois-ci, avec l’utilisation de super-armes. Réalisant que les Américains ont les moyens d’acheminement de leur principal atout dans la nouvelle guerre des bombes atomiques, les puissants bombardiers stratégiques, en plus, volant à haute altitude, il fallait opposer quelque chose à ces avions. Et le généralissime l’a fait. Lesdits avions de la Réserve stratégique du Haut Commandement : les "MIG-3" soviétiques de hautes altitudes, les "Spitfire" britanniques et, bien sûr, les "P-69 Kingcobra" américano-soviétiques qui dans cette cohorte des chasseurs étaient les plus massifs et les plus puissants.

Lorsqu’en 1946, au Conseil secret sur le bombardement atomique de l’Union Soviétique, les stratèges américains discutaient du plan d’attaque, ils ont dû penser à leurs propres chasseurs de hautes altitudes. Et l’envie de bombarder l’Union soviétique avec des bombes atomiques est immédiatement passée. Parce que les faucons occidentaux ont réalisé que leur fameux "B-17" et "B-19" seraient immédiatement abattus après avoir traversé la frontière de l’Union Soviétique.

Ce n’est qu’un exemple du travail d’information dont l’administration stalinienne menait avec l’Occident : c’est un monde ! de forcer l’ennemi à donner son meilleur avion ! Puis, avec le même avion, protéger ses cieux. Ce qu’il y a, c’est que les cas du "P-39" et du "P-63" ne sont pas les seuls.

Sur la photo Chasseurs P-63 "Kingcobra" (Bell P-63A-10-BE "Kingcobra") à l’aéroport de Buffalo (Buffalo, NYavant d’être envoyé à l’Union soviétique.
Anton Karamazov
Agence centrale d’information de Novorussie
Novorus.info




Traduction : GalCha

4 commentaires:

  1. Votre apologie de Staline ne correspond aucunement à la vérité. Lisez des auteurs russes comme Krivitsky ancien agent de Staline et finalement assassiné par le Guépéou, ou Alexandre Soljénitsine pour vous ouvrir les yeux. Ce n'est pas parce que l'Empire Britannique et son allié Américain sont des maîtres en propagande, comme Goebbels, que Staline ne l'était pas. Savez-vous combien d'églises orthodoxes ont été détruites pendant l'époque soviétique : 90% ! grâce à la ligue des sans-dieu, qui avaient le plein soutien du politburo ! Combien de personnes sont mortes de faim, ont été déportées ? Non, arrêtez de vouloir réhabiliter ce tortionnaire !

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    1. Cependant, on diabolise Poutine et il est soutenu par son peuple... Si vous appréciez les actions de Poutine - apparemment vous vous réinformez - attachez-vous à lire une autre version de l'Histoire... Cette fois écrite par la Russie. Staline, à son époque, a pris le contre-pied de sa "5e colonne soutenue par l'Occident" peu enclin à voir le développement de la puissance économique et politique.
      Staline était considéré comme le "père du peuple" par toute la population de l'Union Soviétique.
      Nous allons développer un autre point de vue que celui habituellement reconnu par les livres en Occident et réécrit par les USA.

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  2. Staline grand stratège?pour ceux qui veulent bien y croire(au fait combien de millions de morts sous son règne

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    1. Cependant, on diabolise Poutine et il est soutenu par son peuple... Si vous appréciez les actions de Poutine - apparemment vous vous réinformez - attachez-vous à lire une autre version de l'Histoire... Cette fois écrite par la Russie. Staline, à son époque, a pris le contre-pied de sa "5e colonne soutenue par l'Occident" peu enclin à voir le développement de la puissance économique et politique.
      Staline était considéré comme le "père du peuple" par toute la population de l'Union Soviétique.
      Nous allons développer un autre point de vue que celui habituellement reconnu par les livres en Occident et réécrit par les USA.

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