Chausse-trape à l’Occident du Grand Maître Poutine
20.11.2014
Cet article que la rédaction de
notre site propose à l’attention de ses lecteurs,
les journalistes-professionnels se l’envoient
par e-mail : « Est-ce que tu as lu ? Non ?
Eh bien, apprécie-le. À mon avis, c’est très fort ! » En raison du grand nombre de renvois,
il s’est avéré très problématique
de trouver le nom de l’auteur du texte original. Mais il est trop beau, ce texte !
Les accusations de l’Occident à l’égard de Poutine consistent traditionnellement
dans le fait qu’il a fait son service au
KGB. Et c’est ce qui explique que
c’est un homme cruel, immoral, et ainsi de suite. Poutine est blâmé pour
tout. Cependant, personne n’a
jamais accusé Poutine du manque d’intelligence.
Toutes accusations portées contre cet homme ne font que souligner sa capacité de pensée analytique rapide, sa capacité de prendre
instantanément des décisions politiques
et économiques claires et ajustées.
Souvent, les médias occidentaux comparent
cette capacité de Poutine avec la capacité d’un grand maître menant une
séance publique simultanée au blitz. Les événements récents dans l’économie
américaine et occidentale, en général, conduisent à la conclusion que, dans cette partie
d’évaluation de la personnalité de Poutine,
les médias occidentaux ont absolument
raison.
Malgré de nombreux rapports triomphants dans le genre de Fox News et CNN, à ce jour,
l’économie de l’Occident dirigée par les
États-Unis, s’est retrouvée dans la chausse-trape de
Poutine dont personne à l’Occident ne voit et ne peut
trouver la possibilité de se libérer.
Et plus l’Occident tente de s’échapper de ce piège, plus
sa situation devient désespérée.
En quoi consiste le
tragique de la situation dans laquelle
l’Occident et les États-Unis se sont
retrouvés ? Et pourquoi tous
les médias occidentaux et tous les
grands économistes occidentaux gardent-ils
le silence à ce propos comme s’il s’agissait du secret militaire le plus important ? Essayons de comprendre l’essence des événements économiques se
produisant à l’heure actuelle, justement du point de vue de l’économie, laissant
autant que possible en dehors de la
discussion toutes les nuances de la morale, de la
moralité et de la géopolitique.
Ainsi, après avoir pris conscience de son échec
en Ukraine, l’Occident, avec les États-Unis à la tête, s’est fixé l’objectif de détruire l’économie russe en réduisant le prix du pétrole et du gaz, respectivement – les sources
principales du budget-russe – les
recettes d’exportation et les réserves de
changes russes. Il convient de
noter que le principal échec
de l’Occident en Ukraine n’est point sur le plan militaire ni politique. Mais dans le refus effectif
de Poutine de financer ce projet
occidental de l’Ukraine, au détriment
du budget russe. Ce
qui rend ce projet de l’Occident, à priori abiotique dans un
avenir proche et inévitable.
La dernière fois, sous Reagan, des
actions semblables de l’Occident, en termes de baisse
des prix du pétrole, ont conduit au
succès et à l’effondrement de l’URSS.
Mais l’histoire ne se répète pas.
Cette fois-ci, tout est différent pour l’Occident.
Ce que Poutine a répondu à l’Occident ressemble
à la fois aux échecs et au judo.
Lorsque les forces dépensées par l’adversaire pour attaquer sont utilisées contre lui-même, mais
aux moindres dépenses de forces et
ressources propres de la défense. La véritable politique de Poutine n’est pas publique.
Par conséquent, la vraie politique de Poutine, toujours
et au plus haut point, vise non pas tellement l’effet, sinon
l’efficacité.
Très peu de gens comprennent ce que précisément fait Poutine en ce moment. Et pratiquement personne ne comprend ce qu’il fera à l’avenir.
Autant qu’il puisse sembler étrange, mais en ce moment, Poutine vend du pétrole et du gaz russe, seulement contre de l’or physique.
Poutine ne le crie pas au
monde entier dans le style de la
publicité agressive. Et, bien sûr, il accepte encore des dollars américains,
comme un moyen intermédiaire de paiement.
Mais il change aussitôt tous ces dollars
américains de la vente de pétrole et de gaz contre de l’or physique !
Pour comprendre
cela, il
suffit de regarder la dynamique de
croissance des volumes d’or dans la
structure des réserves de changes
de la Russie et de comparer ces données
avec les recettes en devises russes
provenant des ventes de pétrole et de gaz pour la même période.
De plus, au troisième trimestre, l’achat d’or physique par la Russie est monté à un niveau record de tous
les temps. Au troisième trimestre de cette année, la Russie a acheté une quantité incroyable d’or, de l’ordre de 55 tonnes. C’est plus
qu’avaient acheté selon les chiffres officiels les
banques centrales du monde toutes ensembles !
Au total, les banques centrales de tous les pays
du monde ont acheté, au troisième trimestre de 2014, 93 tonnes de métal
précieux. C’était le 15e trimestre consécutif que les banques centrales
faisaient des achats nets d’or. Sur ces
93 tonnes d’or achetées
par les banques centrales à travers le
monde au cours de cette période,
de grands volumes d’achats de 55 tonnes
présentent la part de la Russie.
Il n’y a pas si
longtemps, les scientifiques britanniques sont arrivés avec succès à la même conclusion, qui, il y a encore quelques années, a été publiée dans le Rapport de l’USGS. À savoir : l’Europe
ne pourra pas survivre sans les énergies
en provenance de Russie. Ce qui se
traduit de l’anglais en toute autre langue du monde
par : « Le monde ne pourra pas survivre si le pétrole et le gaz
russes doivent être exclus du bilan de l’offre mondial des ressources
énergétiques ».
Ainsi, tout le monde occidental, construit sur
l’hégémonie du pétrodollar, s’est retrouvé dans une situation catastrophique. Dans laquelle, pour survivre sans approvisionnements de pétrole et de gaz de
Russie, l’Occident ne peut pas survivre ; et son pétrole et son gaz, la Russie est désormais
prête à les vendre à l’Occident en
échange contre de l’or physique ! Le piquant de la situation dans cette partie de Poutine est que le mécanisme de vente de l’énergie russe à l’Occident
uniquement contre de l’or fonctionne maintenant indépendamment du fait que l’Occident veuille
ou non payer le gaz et le pétrole russes
par son or artificiellement
déprécié.
Parce que la Russie, ayant à sa
disposition des revenus réguliers en dollars provenant de la vente du pétrole et du gaz, de toute façon sera en mesure de les
échanger contre l’or. Au prix
actuel de l’or, rabaissé per fas et nefas par
l’Occident même.
C’est-à-dire, au prix de l’or,
qui étaient artificiellement et
soigneusement déprécié par le SFR et le FSC de plusieurs fois, contre le pouvoir
d’achat du dollar américain artificiellement gonflé
par la manipulation du marché. Un
fait intéressant : l’inhibition par le service spécial du gouvernement des États-Unis – FSC (Fonds de
stabilisation des changes) du prix d’or, afin de stabiliser le taux de change du dollar américain, est élevée aux États-Unis
au rang de loi.
Le postulat que l’or est anti-dollar est accepté par le
monde financier comme un axiome.
– En 1971, le président américain Richard Nixon a fermé la « fenêtre d’or », mettant fin au libre échange des dollars contre l’or, garanti par les États-Unis plus tôt en 1944 à Bretton Woods.
– En 2014, le président russe Vladimir Poutine, a ouvert cette « fenêtre d’or », sans tenir compte de ce que pensent et disent à ce propos à Washington.
Justement en ce
moment, l’Occident dépense beaucoup de ses efforts et de ses
ressources afin d’inhiber les prix de l’or
et du pétrole. Afin, d’une part, de fausser la
réalité économique existant en
faveur du dollar américain. D’autre
part – de détruire l’économie de la Russie, refusant de jouer
le rôle de vassal obéissant de l’Occident.
Justement en ce
moment, les actifs tels que l’or et le pétrole semblent proportionnellement affaiblis et extrêmement sous-évalués par rapport au dollar américain. Ce qui est la conséquence de l’énorme effort économique de la part de l’Occident.
Et justement, en ce
moment, Poutine
vend des ressources énergétiques russes
en échange de ces dollars américains artificiellement
renforcés par des efforts de l’Occident. Avec lesquels il achète immédiatement de l’or –
artificiellement déprécié contre le dollar américain, par les efforts
de l’Occident même !
Un autre point
intéressant dans
la partie de Poutine – c’est l’uranium
russe. Grâce à la fourniture duquel
aux États-Unis s’allume chaque sixième ampoule. Et
que la Russie vend aussi pour des
dollars américains.
Ainsi, en échange de pétrole, de gaz et d’uranium russes, l’Occident paie à
la Russie des dollars américains,
dont le pouvoir d’achat est artificiellement gonflé contre le pétrole et l’or, grâce aux efforts de l’Occident. Mais Poutine utilise ces
dollars américains uniquement en échange dans le but de
retirer à l’Occident son or physique
– aux prix traduits en dollars
américains artificiellement réduits par l’Occident lui-même.
Cette vraiment
brillante combinaison économique de Poutine met
l’Occident avec les États-Unis à
la tête dans la position du serpent,
dévorant agressivement et avec zèle
sa propre queue.
L’idée de cette chausse-trape économique d’or pour l’Occident, à l’origine, très probablement, n’appartenait
pas à Poutine. Très
probablement, c’était l’idée du
Conseiller de Poutine pour les questions économiques – l’académicien Glaziev. Sinon,
pourquoi, le fonctionnaire d’état Glaziev, qui ne semblerait pas être impliqué dans les affaires, a été mis par Washington
personnellement sur la liste des sanctions occidentales au même titre que de nombreux hommes d’affaires russes ?
Poutine a brillamment réalisé l’« Idée » de l’économiste-académicien Glaziev, en s’assurant
préalablement du plein soutien de son homologue chinois –
Xi Jinping.
La déclaration
du mois de novembre du vice-président de la Banque centrale de Russie, Ksenia
Youdaeva, semble particulièrement intéressante dans ce contexte. Qui a souligné que la BCR peut utiliser de l’or de ses réserves pour payer les importations, si cela est nécessaire. De toute
évidence, que dans les conditions des sanctions du monde occidental, cette
déclaration est adressée au
pays BRICS, et, avant tout, à la Chine.
Pour la Chine, la volonté de la
Russie de payer les marchandises
par de l’or occidental tombe fort à
propos. Et voici pourquoi : comme mentionné dans un des articles précédents, la Chine a
récemment annoncé qu’elle cessait
d’augmenter ses réserves de changes libellées en dollars américains. Considérant le déficit commercial croissant entre les États-Unis et
la Chine (la différence actuelle
est de cinq fois en faveur de la Chine), cette déclaration se traduit de la langue des Finances comme suit : « La Chine arrête de vendre
ses marchandises contre des
dollars ». Les médias du monde ont préféré de ne pas remarquer cet
événement le plus grandiose de la
nouvelle histoire monétaire.
Et la question n’est pas que la Chine
refuse littéralement de vendre ses marchandises contre des dollars américains. La Chine va
certainement continuer à les accepter
comme un moyen intermédiaire de paiement pour ses produits. Mais après avoir accepté des dollars,
la Chine va immédiatement s’en débarrasser et remplacer les dollars
dans la structure de ses réserves de changes par autre chose. Sinon
la déclaration faite par les autorités monétaires de la République populaire de Chine :
« Nous arrêtons d’augmenter nos
réserves de changes libellées en
dollars américains », perd tout son sens. Autrement dit, la Chine n’achètera plus d’obligations du
Trésor américain avec des dollars
provenant du commerce avec d’autres pays, comme ils l’ont toujours fait auparavant.
Ainsi, la Chine va remplacer tous les dollars qu’elle recevra pour ses produits, non seulement des États-Unis, mais aussi bien de tous les
pays du monde par quelque chose de différent – afin de « ne pas augmenter ses réserves de changes libellées en
dollars américains ». Et
c’est là que la question la plus intéressante s’impose : par
quoi la Chine va remplacer
la totalité de ses recettes en dollars provenant
du commerce ? Par quels
monnaie ou actif ?
L’analyse de la politique monétaire
actuelle de la Chine montre que, très
probablement, la Chine remplacera tranquillement
et remplace déjà de facto la totalité ou une partie substantielle de ses recettes commerciales en
dollars, par l’or.
Dans cet aspect, la
réussite des
relations russo-chinoises se fait très
bien à la fois pour Moscou et
Pékin. La Russie achète des
marchandises chinoises directement avec de l’or, à son
prix actuel. Et la Chine achète directement
avec de l’or à son prix actuel, les
ressources énergétiques russes. Et sur cette
fête russo-chinoise de la vie, il y a de la place pour tout : et pour les produits chinois, et pour de l’énergie russe, et pour de l’or comme un
moyen de règlements croisés. Il n’y a pas de place sur cette fête de la vie uniquement pour un seul désirant
– le dollar américain. Et ce n’est pas surprenant. Parce que le dollar américain n’est ni
un produit chinois ni de l’énergie russe.
Il n’est qu’un instrument
financier intérimaire des règlements
croisés – un intermédiaire inutile.
Et il est de coutume d’exclure des intermédiaires inutiles du schéma de l’interaction
de deux partenaires
d’affaires indépendants.
Il convient de
noter séparément
que le marché mondial de l’or physique est
négligeable par rapport au marché
mondial des livraisons physiques du
pétrole. Et plus encore, le marché mondial de l’or physique est microscopique
par rapport aux marchés mondiaux des livraisons
physiques du pétrole, du gaz, de l’uranium et
des biens.
L’accent est mis
sur l’expression
« or physique » parce
qu’en échange de ses ressources énergétiques physiques, et non pas de papier, la
Russie retire maintenant de l’or à l’Occident, seulement sous forme de sa livraison
physique et non pas de papier. La Chine
fait la même chose en retirant à l’Occident de l’or physique
réel à des prix actuels artificiellement
dépréciés – comme moyen de
paiement pour des livraisons physiques à l’Occident
de ses produits réels.
Les attentes de
l’Occident que la Russie et la Chine vont accepter comme paiement pour leur
énergie et marchandises,
toute sorte de « shitcoin » ou ce qu’on appelle « Or
papier », ne se sont également pas justifiées. La Russie et la Chine sont exclusivement intéressées par l’or comme
moyen final de paiement et
uniquement comme métal physique.
Pour référence : Le
volume de transactions l’or papier sur le marché, seulement sous forme de contrats
à terme pour l’or, est estimé à
environ 360 milliards de dollars
américains par mois. Mais
seulement pour 280 millions de dollars par mois pour la livraison physique de l’or. Ce qui fait aux
séances boursières de l’or papier contre de l’or physique un ratio de 1000 : 1.
En appliquant le
mécanisme de
retrait actif du marché d’un actif financier artificiellement déprécié
par l’Occident (de l’or), en échange par un autre actif
financier artificiellement exagéré par l’Occident (les
dollars américains), Poutine a mis
en marche le compte à rebours de l’hégémonie
mondiale des pétrodollars. Ainsi, Poutine a mis l’Occident dans l’impasse de l’absence
de quelconque perspective économique
positive. L’Occident, autant qu’il le veuille, peut
dépenser ses forces et ses moyens à augmenter
artificiellement le pouvoir d’achat du dollar, à baisser les prix du
pétrole et à réduire artificiellement le pouvoir d’achat
de l’or. Seul problème de l’Occident est que
les réserves physiques d’or
à sa disposition, ne sont pas illimitées.
Par conséquent, plus l’Occident déprécie le pétrole et
l’or par rapport au dollar américain, plus rapidement il perd
de l’or déprécié de ses réserves, loin d’être inépuisables.
Dans cette combinaison économique,
brillamment jouée par Poutine, de l’or
physique des réserves de l’Occident passe impétueusement en Russie, en Chine, au Brésil, en Inde et au Kazakhstan – dans les pays BRICS.
Avec une telle vitesse de réduction des réserves d’or physiques que, maintenant,
l’Occident n’a tout simplement pas le
temps de faire quoi que ce soit
contre la Russie de Poutine, jusqu’à l’effondrement de toute la structure
du monde des pétrodollars. Aux
échecs, la situation dans laquelle Poutine a mis l’Occident,
dirigé par les États-Unis, s’appelle "Manque de Temps".
Le monde occidental n’a jamais encore affronté de tels événements et phénomènes économiques
qui se produisent en ce moment. L’URSS, dans les conditions de la chute des prix du pétrole, vendait
impétueusement de l’or. La Russie, dans
les conditions de la chute des prix du
pétrole, achète impétueusement de l’or. Ainsi, la Russie constitue une réelle menace à l’existence du
modèle américain de la domination
du monde des pétrodollars.
Le principe capital du modèle du monde des pétrodollars, permettant aux pays occidentaux menés par les
États-Unis vivre au détriment
de la main-d’œuvre et des ressources d’autres pays et peuples,
est basé sur le rôle prédominant dans le
SMM (système monétaire mondial) de la monnaie américaine. Le rôle du dollar américain
dans le SMM est qu’il est
le moyen final de paiement.
Cela signifie que la monnaie nationale des États-Unis dans la structure du SMM est un actif final
de la thésaurisation, et,
donc, l’échanger contre un autre actif quelconque n’a pas de sens. Ce que font maintenant les
pays BRICS, avec en tête la Chine et la Russie, change effectivement le rôle et le statut du
dollar dans le système monétaire
mondial. Du moyen final de paiement et actif de thésaurisation la monnaie nationale des États-Unis, par
les actions conjointes de Moscou et de Pékin, se transforme en une sorte de moyen intermédiaire de paiement,
destiné uniquement à échanger ce moyen intermédiaire de paiement contre un autre,
un actif, en effet, – de l’or. Ainsi, le dollar américain perd réellement
son rôle du moyen
final de paiement et l’actif de thésaurisation,
cédant à la fois ces deux rôles à
un actif monétaire universellement reconnu,
dénationalisé et dépolitisé – de l’or.
Traditionnellement, l’Occident a utilisé deux façons d’éliminer les menaces
à l’hégémonie du modèle
du monde des pétrodollars et
des privilèges exorbitants en découlent
pour l’Occident.
Une de ces méthodes – ce sont les révolutions
de couleur. La
seconde méthode, qui est habituellement utilisée par l’Occident en cas d’échec de la première –
est une agression militaire et des bombardements.
Mais dans le cas avec la Russie, ces
deux méthodes sont pour l’Occident
soit impossible, soit
inacceptable.
Parce que, d’une part, la population
de la Russie, contrairement à la population de nombreux
autres pays, obstinément ne veut
pas échanger sa liberté et l’avenir de ses enfants, contre la saucisse occidentale
que l’on peut recevoir tout de suite. Cela devient évident avec les cotes de popularité record de Poutine, régulièrement publiées par les principales agences de notation occidentales.
L’amitié personnelle du protégé de Washington Navalny avec
le sénateur McCain a joué pour
lui et pour Washington
un rôle fort négatif. Après avoir pris
connaissance de ce fait par les
médias, 98 % de la population russe perçoivent maintenant Navalny uniquement comme
le vassal de
Washington et le
traître des intérêts nationaux de
la Russie. Par conséquent, les professionnels occidentaux, se rendant compte des réalités, pour le moment ne
peuvent même pas rêver d’une quelconque révolution de couleur
en Russie
Quant à la seconde méthode traditionnelle de l’Occident – l’agression
militaire directe, la Russie, sans aucune ombre de
doute, n’est pas la Yougoslavie, ni l’Irak,
ni la Libye. Lors d’une quelconque opération militaire non nucléaire contre la Russie sur le territoire propre
de la Russie, l’Occident, dirigé par
les États-Unis, est voué à une défaite écrasante. Et les généraux du Pentagone exerçant la
direction effective des forces de l’OTAN en sont bien conscients.
De la même façon, la guerre nucléaire contre la Russie est sans
perspectives, y compris le
concept de la soi-disant "frappe préventive nucléaire de désarmement". L’OTAN
n’a simplement pas de possibilité
technique de réaliser un tel coup
qui pourrait complètement désarmer le potentiel nucléaire
de la Russie, dans toutes ses formes.
La riposte nucléaire massive de
châtiment contre les ennemis ou un groupement d’ennemis sera dans ce cas inévitable.
Et sa puissance cumulée sera suffisante pour que les survivants
envient les morts. Autrement dit,
l’échange des frappes nucléaires avec
un pays comme la Russie en principe n’est pas la solution du problème
émergeant de l’effondrement du
monde des pétrodollars. Ceci est,
au mieux, un accord final et le dernier point dans l’histoire de son
existence. Au pire, c’est un hiver nucléaire, et la
fin de l’existence de tous les êtres vivants sur la planète, à l’exception des bactéries
mutées sous l’effet des radiations.
L’establishment économique
occidental voit
et comprend très bien l’essence des phénomènes actuels.
D’éminents
économistes occidentaux
sont certainement conscients de la
profondeur du tragique et du désespoir de la situation, dans laquelle s’est retrouvé le
monde occidental, en tombant dans la chausse-trape d’or économique de Poutine. En effet, depuis l’époque des accords
de Bretton Woods, tout le monde connait la règle d’or :
« Celui qui a plus d’or, fixe les règles ». Mais tout
le monde se tait en Occident. Ils sont silencieux parce que personne ne sait comment maintenant
trouver une issue à cette situation.
Et parce que si vous expliquez au public occidental
tous les détails de la catastrophe économique actuelle, ce public commencera à poser les pires
questions aux supporters du monde des pétrodollars.
Qui vont sonner
comme suit :
– Combien de temps l’Occident sera-t-il en mesure d’acheter du pétrole et du gaz à la Russie en échange de l’or physique ?
– Et qu’est-ce qui va arriver au pétrodollar américain, une fois que l’Occident n’a plus d’or physique pour payer le pétrole, le gaz et l’uranium russes, ainsi que pour payer les produits chinois ?
Répondre à ces questions, qu’on pourrait penser simples,
aujourd’hui, personne ne le peut en Occident.
Et cela s’appelle "Échec et mat",
messieurs. Le jeu est terminé.
Selon les matériaux
des médias en
ligne, préparé par
Tatiana Dobrodéeva
Agence centrale
d’informations de Novorussie
Novorus.info
Source : novorus.info-news : Западный капкан гроссмейстера Путина
Traduction : GalCha
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