mardi 25 novembre 2014

Analyse - Échec et mat du Grand Maître Poutine

Chausse-trape à l’Occident du Grand Maître Poutine

20.11.2014

Cet article que la rédaction de notre site propose à l’attention de ses lecteurs, les journalistes-professionnels se l’envoient par e-mail : « Est-ce que tu as lu ? Non ? Eh bien, apprécie-le. À mon avis, c’est très fort ! » En raison du grand nombre de renvois, il s’est avéré très problématique de trouver le nom de l’auteur du texte original. Mais il est trop beau, ce texte !

Les accusations de l’Occident à l’égard de Poutine consistent traditionnellement dans le fait qu’il a fait son service au KGB. Et c’est ce qui explique que c’est un homme cruel, immoral, et ainsi de suite. Poutine est blâmé pour tout. Cependant, personne n’a jamais accusé Poutine du manque d’intelligence.

Toutes accusations portées contre cet homme ne font que souligner sa capacité de pensée analytique rapide, sa capacité de prendre instantanément des décisions politiques et économiques claires et ajustées.

Souvent, les médias occidentaux comparent cette capacité de Poutine avec la capacité d’un grand maître menant une séance publique simultanée au blitz. Les événements récents dans l’économie américaine et occidentale, en général, conduisent à la conclusion que, dans cette partie d’évaluation de la personnalité de Poutine, les médias occidentaux ont absolument raison.


Malgré de nombreux rapports triomphants dans le genre de Fox News et CNN, à ce jour, l’économie de l’Occident dirigée par les États-Unis, s’est retrouvée dans la chausse-trape de Poutine dont personne à l’Occident ne voit et ne peut trouver la possibilité de se libérer. Et plus l’Occident tente de s’échapper de ce piège, plus sa situation devient désespérée.

En quoi consiste le tragique de la situation dans laquelle l’Occident et les États-Unis se sont retrouvés ? Et pourquoi tous les médias occidentaux et tous les grands économistes occidentaux gardent-ils le silence à ce propos comme s’il s’agissait du secret militaire le plus important ? Essayons de comprendre l’essence des événements économiques se produisant à l’heure actuelle, justement du point de vue de l’économie, laissant autant que possible en dehors de la discussion toutes les nuances de la morale, de la moralité et de la géopolitique.

Ainsi, après avoir pris conscience de son échec en Ukraine, l’Occident, avec les États-Unis à la tête, s’est fixé l’objectif de détruire l’économie russe en réduisant le prix du pétrole et du gaz, respectivement les sources principales du budget-russe – les recettes d’exportation et les réserves de changes russes. Il convient de noter que le principal échec de l’Occident en Ukraine n’est point sur le plan militaire ni politique. Mais dans le refus effectif de Poutine de financer ce projet occidental de l’Ukraine, au détriment du budget russe. Ce qui rend ce projet de l’Occident, à priori abiotique dans un avenir proche et inévitable.

La dernière fois, sous Reagan, des actions semblables de l’Occident, en termes de baisse des prix du pétrole, ont conduit au succès et à l’effondrement de l’URSS. Mais l’histoire ne se répète pas. Cette fois-ci, tout est différent pour l’Occident. Ce que Poutine a répondu à l’Occident ressemble à la fois aux échecs et au judo. Lorsque les forces dépensées par l’adversaire pour attaquer sont utilisées contre lui-même, mais aux moindres dépenses de forces et ressources propres de la défense. La véritable politique de Poutine n’est pas publique. Par conséquent, la vraie politique de Poutine, toujours et au plus haut point, vise non pas tellement l’effet, sinon l’efficacité.

Très peu de gens comprennent ce que précisément fait Poutine en ce moment. Et pratiquement personne ne comprend ce qu’il fera à l’avenir.

Autant qu’il puisse sembler étrange, mais en ce moment, Poutine vend du pétrole et du gaz russe, seulement contre de l’or physique.

Poutine ne le crie pas au monde entier dans le style de la publicité agressive. Et, bien sûr, il accepte encore des dollars américains, comme un moyen intermédiaire de paiement. Mais il change aussitôt tous ces dollars américains de la vente de pétrole et de gaz contre de l’or physique !

Pour comprendre cela, il suffit de regarder la dynamique de croissance des volumes d’or dans la structure des réserves de changes de la Russie et de comparer ces données avec les recettes en devises russes provenant des ventes de pétrole et de gaz pour la même période.


De plus, au troisième trimestre, l’achat d’or physique par la Russie est monté à un niveau record de tous les temps. Au troisième trimestre de cette année, la Russie a acheté une quantité incroyable d’or, de l’ordre de 55 tonnes. C’est plus qu’avaient acheté selon les chiffres officiels les banques centrales du monde toutes ensembles !


Au total, les banques centrales de tous les pays du monde ont acheté, au troisième trimestre de 2014, 93 tonnes de métal précieux. C’était le 15e trimestre consécutif que les banques centrales faisaient des achats nets d’or. Sur ces 93 tonnes d’or achetées par les banques centrales à travers le monde au cours de cette période, de grands volumes d’achats de 55 tonnes présentent la part de la Russie.

Il n’y a pas si longtemps, les scientifiques britanniques sont arrivés avec succès à la même conclusion, qui, il y a encore quelques années, a été publiée dans le Rapport de l’USGS. À savoir : l’Europe ne pourra pas survivre sans les énergies en provenance de Russie. Ce qui se traduit de l’anglais en toute autre langue du monde par : « Le monde ne pourra pas survivre si le pétrole et le gaz russes doivent être exclus du bilan de l’offre mondial des ressources énergétiques ».

Ainsi, tout le monde occidental, construit sur l’hégémonie du pétrodollar, s’est retrouvé dans une situation catastrophique. Dans laquelle, pour survivre sans approvisionnements de pétrole et de gaz de Russie, l’Occident ne peut pas survivre ; et son pétrole et son gaz, la Russie est désormais prête à les vendre à l’Occident en échange contre de l’or physique ! Le piquant de la situation dans cette partie de Poutine est que le mécanisme de vente de l’énergie russe à l’Occident uniquement contre de l’or fonctionne maintenant indépendamment du fait que l’Occident veuille ou non payer le gaz et le pétrole russes par son or artificiellement déprécié.

Parce que la Russie, ayant à sa disposition des revenus réguliers en dollars provenant de la vente du pétrole et du gaz, de toute façon sera en mesure de les échanger contre l’or. Au prix actuel de l’or, rabaissé per fas et nefas par l’Occident même.

C’est-à-dire, au prix de l’or, qui étaient artificiellement et soigneusement déprécié par le SFR et le FSC de plusieurs fois, contre le pouvoir d’achat du dollar américain artificiellement gonflé par la manipulation du marché. Un fait intéressant : l’inhibition par le service spécial du gouvernement des États-Unis FSC (Fonds de stabilisation des changes) du prix d’or, afin de stabiliser le taux de change du dollar américain, est élevée aux États-Unis au rang de loi.

Le postulat que l’or est anti-dollar est accepté par le monde financier comme un axiome.
En 1971, le président américain Richard Nixon a fermé la « fenêtre d’or », mettant fin au libre échange des dollars contre l’or, garanti par les États-Unis plus tôt en 1944 à Bretton Woods.
En 2014, le président russe Vladimir Poutine, a ouvert cette « fenêtre d’or », sans tenir compte de ce que pensent et disent à ce propos à Washington.

Justement en ce moment, l’Occident dépense beaucoup de ses efforts et de ses ressources afin d’inhiber les prix de l’or et du pétrole. Afin, d’une part, de fausser la réalité économique existant en faveur du dollar américain. D’autre part de détruire l’économie de la Russie, refusant de jouer le rôle de vassal obéissant de l’Occident.

Justement en ce moment, les actifs tels que l’or et le pétrole semblent proportionnellement affaiblis et extrêmement sous-évalués par rapport au dollar américain. Ce qui est la conséquence de l’énorme effort économique de la part de l’Occident.

Et justement, en ce moment, Poutine vend des ressources énergétiques russes en échange de ces dollars américains artificiellement renforcés par des efforts de l’Occident. Avec lesquels il achète immédiatement de l’or artificiellement déprécié contre le dollar américain, par les efforts de l’Occident même !

Un autre point intéressant dans la partie de Poutine – c’est l’uranium russe. Grâce à la fourniture duquel aux États-Unis s’allume chaque sixième ampoule. Et que la Russie vend aussi pour des dollars américains.

Ainsi, en échange de pétrole, de gaz et d’uranium russes, l’Occident paie à la Russie des dollars américains, dont le pouvoir d’achat est artificiellement gonflé contre le pétrole et l’or, grâce aux efforts de l’Occident. Mais Poutine utilise ces dollars américains uniquement en échange dans le but de retirer à l’Occident son or physique aux prix traduits en dollars américains artificiellement réduits par l’Occident lui-même.

Cette vraiment brillante combinaison économique de Poutine met l’Occident avec les États-Unis à la tête dans la position du serpent, dévorant agressivement et avec zèle sa propre queue.

L’idée de cette chausse-trape économique d’or pour l’Occident, à l’origine, très probablement, n’appartenait pas à Poutine. Très probablement, c’était l’idée du Conseiller de Poutine pour les questions économiques l’académicien Glaziev. Sinon, pourquoi, le fonctionnaire d’état Glaziev, qui ne semblerait pas être impliqué dans les affaires, a été mis par Washington personnellement sur la liste des sanctions occidentales au même titre que de nombreux hommes d’affaires russes ? Poutine a brillamment réalisé l’« Idée » de l’économiste-académicien Glaziev, en s’assurant préalablement du plein soutien de son homologue chinois Xi Jinping.


La déclaration du mois de novembre du vice-président de la Banque centrale de Russie, Ksenia Youdaeva, semble particulièrement intéressante dans ce contexte. Qui a souligné que la BCR peut utiliser de l’or de ses réserves pour payer les importations, si cela est nécessaire. De toute évidence, que dans les conditions des sanctions du monde occidental, cette déclaration est adressée au pays BRICS, et, avant tout, à la Chine.

Pour la Chine, la volonté de la Russie de payer les marchandises par de l’or occidental tombe fort à propos. Et voici pourquoi : comme mentionné dans un des articles précédents, la Chine a récemment annoncé qu’elle cessait d’augmenter ses réserves de changes libellées en dollars américains. Considérant le déficit commercial croissant entre les États-Unis et la Chine (la différence actuelle est de cinq fois en faveur de la Chine), cette déclaration se traduit de la langue des Finances comme suit : « La Chine arrête de vendre ses marchandises contre des dollars ». Les médias du monde ont préféré de ne pas remarquer cet événement le plus grandiose de la nouvelle histoire monétaire.

Et la question n’est pas que la Chine refuse littéralement de vendre ses marchandises contre des dollars américains. La Chine va certainement continuer à les accepter comme un moyen intermédiaire de paiement pour ses produits. Mais après avoir accepté des dollars, la Chine va immédiatement s’en débarrasser et remplacer les dollars dans la structure de ses réserves de changes par autre chose. Sinon la déclaration faite par les autorités monétaires de la République populaire de Chine : « Nous arrêtons d’augmenter nos réserves de changes libellées en dollars américains », perd tout son sens. Autrement dit, la Chine n’achètera plus d’obligations du Trésor américain avec des dollars provenant du commerce avec d’autres pays, comme ils l’ont toujours fait auparavant.

Ainsi, la Chine va remplacer tous les dollars qu’elle recevra pour ses produits, non seulement des États-Unis, mais aussi bien de tous les pays du monde par quelque chose de différent afin de « ne pas augmenter ses réserves de changes libellées en dollars américains ». Et c’est là que la question la plus intéressante s’impose : par quoi la Chine va remplacer la totalité de ses recettes en dollars provenant du commerce ? Par quels monnaie ou actif ? L’analyse de la politique monétaire actuelle de la Chine montre que, très probablement, la Chine remplacera tranquillement et remplace déjà de facto la totalité ou une partie substantielle de ses recettes commerciales en dollars, par l’or.

Dans cet aspect, la réussite des relations russo-chinoises se fait très bien à la fois pour Moscou et Pékin. La Russie achète des marchandises chinoises directement avec de l’or, à son prix actuel. Et la Chine achète directement avec de l’or à son prix actuel, les ressources énergétiques russes. Et sur cette fête russo-chinoise de la vie, il y a de la place pour tout : et pour les produits chinois, et pour de l’énergie russe, et pour de l’or comme un moyen de règlements croisés. Il n’y a pas de place sur cette fête de la vie uniquement pour un seul désirant – le dollar américain. Et ce n’est pas surprenant. Parce que le dollar américain n’est ni un produit chinois ni de l’énergie russe. Il n’est qu’un instrument financier intérimaire des règlements croisésun intermédiaire inutile. Et il est de coutume d’exclure des intermédiaires inutiles du schéma de l’interaction de deux partenaires d’affaires indépendants.

Il convient de noter séparément que le marché mondial de l’or physique est négligeable par rapport au marché mondial des livraisons physiques du pétrole. Et plus encore, le marché mondial de l’or physique est microscopique par rapport aux marchés mondiaux des livraisons physiques du pétrole, du gaz, de l’uranium et des biens.

L’accent est mis sur l’expression « or physique » parce qu’en échange de ses ressources énergétiques physiques, et non pas de papier, la Russie retire maintenant de l’or à l’Occident, seulement sous forme de sa livraison physique et non pas de papier. La Chine fait la même chose en retirant à l’Occident de l’or physique réel à des prix actuels artificiellement dépréciés comme moyen de paiement pour des livraisons physiques à l’Occident de ses produits réels.

Les attentes de l’Occident que la Russie et la Chine vont accepter comme paiement pour leur énergie et marchandises, toute sorte de « shitcoin » ou ce qu’on appelle « Or papier », ne se sont également pas justifiées. La Russie et la Chine sont exclusivement intéressées par l’or comme moyen final de paiement et uniquement comme métal physique.

Pour référence : Le volume de transactions l’or papier sur le marché, seulement sous forme de contrats à terme pour l’or, est estimé à environ 360 milliards de dollars américains par mois. Mais seulement pour 280 millions de dollars par mois pour la livraison physique de l’or. Ce qui fait aux séances boursières de l’or papier contre de l’or physique un ratio de 1000 : 1.

En appliquant le mécanisme de retrait actif du marché d’un actif financier artificiellement déprécié par l’Occident (de l’or), en échange par un autre actif financier artificiellement exagéré par l’Occident (les dollars américains), Poutine a mis en marche le compte à rebours de l’hégémonie mondiale des pétrodollars. Ainsi, Poutine a mis l’Occident dans l’impasse de l’absence de quelconque perspective économique positive. L’Occident, autant qu’il le veuille, peut dépenser ses forces et ses moyens à augmenter artificiellement le pouvoir d’achat du dollar, à baisser les prix du pétrole et à réduire artificiellement le pouvoir d’achat de l’or. Seul problème de l’Occident est que les réserves physiques d’or à sa disposition, ne sont pas illimitées.

Par conséquent, plus l’Occident déprécie le pétrole et l’or par rapport au dollar américain, plus rapidement il perd de l’or déprécié de ses réserves, loin d’être inépuisables. Dans cette combinaison économique, brillamment jouée par Poutine, de l’or physique des réserves de l’Occident passe impétueusement en Russie, en Chine, au Brésil, en Inde et au Kazakhstan dans les pays BRICS. Avec une telle vitesse de réduction des réserves d’or physiques que, maintenant, l’Occident n’a tout simplement pas le temps de faire quoi que ce soit contre la Russie de Poutine, jusqu’à l’effondrement de toute la structure du monde des pétrodollars. Aux échecs, la situation dans laquelle Poutine a mis l’Occident, dirigé par les États-Unis, s’appelle "Manque de Temps".

Le monde occidental n’a jamais encore affronté de tels événements et phénomènes économiques qui se produisent en ce moment. L’URSS, dans les conditions de la chute des prix du pétrole, vendait impétueusement de l’or. La Russie, dans les conditions de la chute des prix du pétrole, achète impétueusement de l’or. Ainsi, la Russie constitue une réelle menace à l’existence du modèle américain de la domination du monde des pétrodollars.

Le principe capital du modèle du monde des pétrodollars, permettant aux pays occidentaux menés par les États-Unis vivre au détriment de la main-d’œuvre et des ressources d’autres pays et peuples, est basé sur le rôle prédominant dans le SMM (système monétaire mondial) de la monnaie américaine. Le rôle du dollar américain dans le SMM est qu’il est le moyen final de paiement. Cela signifie que la monnaie nationale des États-Unis dans la structure du SMM est un actif final de la thésaurisation, et, donc, l’échanger contre un autre actif quelconque n’a pas de sens. Ce que font maintenant les pays BRICS, avec en tête la Chine et la Russie, change effectivement le rôle et le statut du dollar dans le système monétaire mondial. Du moyen final de paiement et actif de thésaurisation la monnaie nationale des États-Unis, par les actions conjointes de Moscou et de Pékin, se transforme en une sorte de moyen intermédiaire de paiement, destiné uniquement à échanger ce moyen intermédiaire de paiement contre un autre, un actif, en effet, – de l’or. Ainsi, le dollar américain perd réellement son rôle du moyen final de paiement et l’actif de thésaurisation, cédant à la fois ces deux rôles à un actif monétaire universellement reconnu, dénationalisé et dépolitisé de l’or.

Traditionnellement, l’Occident a utilisé deux façons d’éliminer les menaces à l’hégémonie du modèle du monde des pétrodollars et des privilèges exorbitants en découlent pour l’Occident.

Une de ces méthodes – ce sont les révolutions de couleur. La seconde méthode, qui est habituellement utilisée par l’Occident en cas d’échec de la première est une agression militaire et des bombardements.

Mais dans le cas avec la Russie, ces deux méthodes sont pour l’Occident soit impossible, soit inacceptable.

Parce que, d’une part, la population de la Russie, contrairement à la population de nombreux autres pays, obstinément ne veut pas échanger sa liberté et l’avenir de ses enfants, contre la saucisse occidentale que l’on peut recevoir tout de suite. Cela devient évident avec les cotes de popularité record de Poutine, régulièrement publiées par les principales agences de notation occidentales.

L’amitié personnelle du protégé de Washington Navalny avec le sénateur McCain a joué pour lui et pour Washington un rôle fort négatif. Après avoir pris connaissance de ce fait par les médias, 98 % de la population russe perçoivent maintenant Navalny uniquement comme le vassal de Washington et le traître des intérêts nationaux de la Russie. Par conséquent, les professionnels occidentaux, se rendant compte des réalités, pour le moment ne peuvent même pas rêver d’une quelconque révolution de couleur en Russie

Quant à la seconde méthode traditionnelle de l’Occident l’agression militaire directe, la Russie, sans aucune ombre de doute, n’est pas la Yougoslavie, ni l’Irak, ni la Libye. Lors d’une quelconque opération militaire non nucléaire contre la Russie sur le territoire propre de la Russie, l’Occident, dirigé par les États-Unis, est voué à une défaite écrasante. Et les généraux du Pentagone exerçant la direction effective des forces de l’OTAN en sont bien conscients.

De la même façon, la guerre nucléaire contre la Russie est sans perspectives, y compris le concept de la soi-disant "frappe préventive nucléaire de désarmement". L’OTAN n’a simplement pas de possibilité technique de réaliser un tel coup qui pourrait complètement désarmer le potentiel nucléaire de la Russie, dans toutes ses formes. La riposte nucléaire massive de châtiment contre les ennemis ou un groupement d’ennemis sera dans ce cas inévitable. Et sa puissance cumulée sera suffisante pour que les survivants envient les morts. Autrement dit, l’échange des frappes nucléaires avec un pays comme la Russie en principe n’est pas la solution du problème émergeant de l’effondrement du monde des pétrodollars. Ceci est, au mieux, un accord final et le dernier point dans l’histoire de son existence. Au pire, c’est un hiver nucléaire, et la fin de l’existence de tous les êtres vivants sur la planète, à l’exception des bactéries mutées sous l’effet des radiations.

L’establishment économique occidental voit et comprend très bien l’essence des phénomènes actuels.

D’éminents économistes occidentaux sont certainement conscients de la profondeur du tragique et du désespoir de la situation, dans laquelle s’est retrouvé le monde occidental, en tombant dans la chausse-trape d’or économique de Poutine. En effet, depuis l’époque des accords de Bretton Woods, tout le monde connait la règle d’or : « Celui qui a plus d’or, fixe les règles ». Mais tout le monde se tait en Occident. Ils sont silencieux parce que personne ne sait comment maintenant trouver une issue à cette situation.

Et parce que si vous expliquez au public occidental tous les détails de la catastrophe économique actuelle, ce public commencera à poser les pires questions aux supporters du monde des pétrodollars.

Qui vont sonner comme suit :
Combien de temps l’Occident sera-t-il en mesure d’acheter du pétrole et du gaz à la Russie en échange de l’or physique ?
Et qu’est-ce qui va arriver au pétrodollar américain, une fois que l’Occident n’a plus d’or physique pour payer le pétrole, le gaz et l’uranium russes, ainsi que pour payer les produits chinois 

Répondre à ces questions, qu’on pourrait penser simples, aujourd’hui, personne ne le peut en Occident.

Et cela s’appelle "Échec et mat", messieurs. Le jeu est terminé.


Selon les matériaux des médias en ligne, préparé par
Tatiana Dobrodéeva
Agence centrale d’informations de Novorussie

Novorus.info 

Source : novorus.info-news : Западный капкан гроссмейстера Путина
Traduction : GalCha

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