lundi 21 juillet 2014

MH17 - Poutine sait qui...

Poutine sait exactement qui a abattu le Boeing malaisien. Il en a fait part à Obama

19.07.2014

La veille (le 17 juillet 2014, NDT) sur le territoire de l'Ukraine s’est écrasé le Boeing 777 de la compagnie aérienne malaisienne, effectuant le vol d’Amsterdam à Kuala Lumpur. Aucun survivant sur 298 personnes à bord, dont 283 passagers et 15 membres d'équipage. Les journalistes et le public n'ont pas encore des informations dignes de foi sur les causes éventuelles de la catastrophe.

Cependant il y a déjà des gens qui savent exactement ce qui s'est passé dans le ciel ukrainien.
Si on ne suivait pas les émotions, mais seulement les faits, en l’état du vendredi 18 juillet, on ne connaît que ce qui suit :

— L’avion survolait l’Ukraine à une altitude de 10 600 m et s’est écrasé ;

— Le Boeing était guidé par les contrôleurs de la circulation aérienne de Kiev, ensuite ceux de Dniepropetrovsk. Il n’a pas atteint la zone de responsabilité des contrôleurs russes.

— Il y avait 298 personnes à bord, et toutes sont mortes ;

— L'avion a disparu près de la ville de Krementchoug — sur le territoire contrôlé par Kiev.

— L'épave et les cadavres se trouvent à 60 km de la frontière russe, près du site Snezhnoye sur le territoire contrôlé par la République populaire de Donetsk.

Tout le reste ce sont des spéculations et des hypothèses de la guerre d'information, et rien d'autre.

ACCUSATIONS, FANTAISIES ET CAMOMILLOMANCIE
Les autorités de Kiev ont déclaré que l'avion a été abattu par les combattants de Donbass ou par les forces russes. Cette déclaration a été faite seulement quelques minutes plus tard (!), après la disparition de l'avion des écrans des radars. Il est clair qu’en ce peu de temps, personne n'aurait eu le temps de se rendre sur le lieu de la catastrophe et déterminer les causes de l'accident. Kiev promet de fournir des preuves soi-disant irréfutables (pour ses deux versions à la fois ?) Mais elles n'existaient pas encore.

Les représentants des républiques rebelles de Donetsk et Lougansk nient catégoriquement leur implication dans la mort de passagers du Boeing et à leur tour déclarent que l'avion a été abattu par les militaires ukrainiens. Cependant cette affirmation n'a été non plus confirmée par les faits.

À l'heure actuelle, il n'existe pas de versions dignes de foi sur les raisons de la chute du Boeing. Toutes les suggestions ont un droit égal d'existence : d'une défaillance technique et une erreur de pilotage jusqu’aux caprices des éléments. L’attaque à partir du sol ou de l'air ne sont que des options dans cette liste.

Donc, les journalistes et le grand public ne possèdent pas encore de faits réels ni de preuves matérielles sur la catastrophe. Ils ne peuvent manier que les données indirectes et les hypothèses de divers degrés de fiabilité.

Même des informations à propos des enregistreurs de vol (« boîtes noires ») de l’avion abattu sont à l'heure actuelle « préliminaires » et pas assez confirmées. Il est indiqué que les « boîtes noires », soi-disant, ont été retrouvées par les représentants de la milice de la république populaire de Donetsk et qu’elles ne seront remises qu’aux experts russes ou bien aux représentants de la Commission internationale compétente. Mais en aucun cas à Kiev, qui pourraient être intéressé à dissimiler ou de déformer l'information. Les combattants reconnaissent que, dans ce cas, ils peuvent également être considérés comme une partie intéressée, c’est pourquoi ils insistent sur une expertise indépendante. En outre, ils ont invité et ont amené sur le site de l'accident des représentants de la mission de l'OSCE afin qu’ils puissent établir la saisie des boîtes noires et confirmer l'intégrité des scellements.

QUI CONNAÎT LA VÉRITÉ ?
Cependant, déjà maintenant, il y a des gens qui ont des preuves réelles. Et l'un d'eux est Vladimir Poutine. Ce qu’il y a, la Russie a une structure extrêmement puissante et parfaite pour le contrôle de l’espace terrestre, aérien et spatial. Il s’appelle le « Système d’alerte aux attaques de missiles » (SAAM) et permet à l'armée russe en temps réel de poursuivre presque chaque vol de papillon dans l'hémisphère Nord de la planète, et encore plus — dans toute l'Europe.

Les opérateurs du SAAM contrôlent l’itinéraire de tout aéronef ou de missiles avec la fixation précise de la trajectoire à partir du site de lancement (décollage) jusqu’au point d'atterrissage, explosion ou chute.


Une récente histoire témoigne de l'efficacité de ce système. En septembre 2013, pendant la phase la plus aiguë du conflit autour de la Syrie, l'OTAN et Israël ont essayé de faire des « épreuves de vérité » au système de défense aérienne de Bachar al-Assad, et par la même occasion, à l’état d’alerte de l'escadron russe, de service dans la Méditerranée.

La vérification a montré qu’il vaut mieux ne pas jouer avec les russes : ils tueront sans broncher, ils sont prêts à tout.

Située à Armavir, la station de guet radar de la nouvelle génération de « Voronezh-DM » a enregistré et a suivi toutes les combinaisons de l'OTAN.

Comme l’avait indiqué le représentant de l'état-major général russe, l’équipe de combat de la station à Armavir a enregistré que le 3 septembre 2013, à 10.16 MSK, le navire de guerre israélien, situé au centre de la Méditerranée (les coordonnées exactes sont jointes) a lancé deux missiles balistiques, avec une trajectoire vers le territoire de la Syrie.

Mais sur la partie terminale de la trajectoire, les missiles ont été abattus par des intercepteurs lancés depuis la base des forces aériennes au Palmach en Israël. Le lancement des intercepteurs, ainsi que le point et l’heure de leur rencontre avec les cibles balistiques, ont été également enregistrées avec précision par les Russes.



Apparemment, c'est après cet incident que les États-Unis et l'OTAN ont finalement refusé une attaque militaire directe de la Syrie.

Bien sûr, le Commandant Suprême, Vladimir Poutine, peut obtenir à tout moment les données du système d'alerte.
Et justement aujourd'hui, il a fait une déclaration parfaitement déterminée :
1. M. Poutine a déclaré que la cause de l'accident d'avion était un « crime ». Ce mot serait mal adapté s’il s'agissait d'un accident technique.
2. Il a déclaré que le coupable est le pays sur le territoire duquel s’est produit cet accident c’est-à-dire l’Ukraine. (« L’État sur le territoire duquel cela s’est produit est responsable de cette terrible tragédie. »)
3. Poutine a promis de fournir les preuves de sa déclaration. (« J'ai déjà donné des instructions correspondantes aux services militaires (souligné par la rédaction de “AIS”), afin qu’ils prêtent toute assistance nécessaire à l'enquête de ce crime. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’une image objective de l’incident soit connue de notre public, du public ukrainien et du monde »).

Le Président de la Fédération de Russie, homme politique le plus influent dans le monde ne se permettra jamais d'utiliser les mots « crime » et « coupable » sans un fondement en acier. Lui est obligé, comme on dit, « de répondre sur la tête de sa mère », contrairement à la racaille politicienne.

Et encore deux nuances importantes.
Première. Les États-Unis disposent d'un système de contrôle de l'espace semblable au système d'alerte Russe. Les satellites américains et les radars installés en Europe fixent également tout ce qui vole, marche et rampe. Et les responsables du renseignement américain ont déjà déclaré avoir enregistré le lancement du missile « sol-air » visant le Boeing malaisien. Cependant ils n’ont pas indiqué le site de lancement. Ils ont dit qu'« ils n'ont pas pu le déterminer », selon la publication du Wall Street Journal. La deuxième partie de la déclaration ne sonne pas comme une vérité. Probablement, les Américains ne veulent pas à faire découvrir au public le lieu réel du lancement du missile. Et pourquoi ça ?

Deuxième. Une heure après la chute du Boeing Vladimir Poutine a appelé Barack Obama et lui a parlé de quelque chose. Après quoi, selon des sources non officielles, les États-Unis et l'UE ont convenu de considérer la catastrophe du vol MH17 malaisien comme un « accident ». Quoi qu'il en soit, nous savons déjà que le président des États-Unis rencontrera le vendredi 18, le Conseil national de sécurité qui lui fournira tous les éléments connus à propos de l'accident. Alors que CNN rapporte qu’à cause de la crainte d'une escalade des tensions en Ukraine, les États-Unis tenteront d'être « extrêmement prudents dans les conclusions. »

Peut-être dans la discussion qui a eu lieu la veille, Poutine a dit à l’américain que la Russie a enregistré très précisément — qui, d’où et avec quoi on a tiré. Et elle est prête à documenter tout cela (« inventaire, compte-rendu, remis-reçu, empreintes digitales »). En même temps, la Russie est convaincue que l'Amérique possède des données similaires. C'est une situation classique : « vous savez que je sais ce que vous savez. »

Et dans un tel scénario, Poutine a fait une proposition à Obama qu’il n’a pas pu refuser. Et si on peut croire que les Européens veulent vraiment mener une enquête objective et trouver les causes réelles de la catastrophe, pour les États-Unis la version de Porochenko & cie serait idéale : l’avion a été abattu par les méchants combattants au moyen d’un missile transmis par Moscou, et pour cela, il faut les « allez-vous-en », la potence et les sanctions.

La presse américaine déjà la veille a débordé d'une série de publications dans cet esprit. La publication du journal « The National Interest » est devenue typique, citant l’odieux sénateur McCain, qui a déclaré : « Si Poutine et les séparatistes sont impliqués d’une façon quelconque dans l’accident de l'avion, cela nous permettra de fournir une assistance aux ukrainiens, en leur fournissant des armes défensives, ainsi que d'imposer des sanctions à la Russie. Ce sera le début de l'action ».
En outre, la version de la destruction de l’avion par la partie ukrainienne n’a même pas été envisagée dans cette publication ni dans toute autre publication américaine.

Mais Obama refuse soudainement de soutenir la version de ses marionnettes de Kiev et décide d'être « extrêmement prudent dans ses conclusions. » Ce n’est pas sans raison.

Rappelons qu'en 2001, lors d'exercices, les unités ukrainiennes de défense aérienne ont abattu un avion de ligne russe Tu-154 du vol de Tel-Aviv à Novossibirsk avec un missile de système S-200. En conséquence, 78 personnes ont péri — 66 passagers, dont la plupart étaient des citoyens israéliens, et 12 membres d'équipage. L’Ukraine, alors, pendant six mois nia et jura que « ce n'était pas elle », mais plus tard, sous la pression des faits incontestables, elle a été forcée de reconnaître la liquidation des civils « par hasard ». Ensuite, le président ukrainien Leonid Koutchma a jeté une phrase cynique : « Ça arrive à tout le monde. » Les indemnisations des familles des victimes, ainsi que des excuses officielles de Kiev, ne l’ont pas suivie.

Maxim Kammerer
Agence centrale d’information de Novorossia
Novorus.info

Traduction : GalCha

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