vendredi 11 juillet 2014

Analyse - la Russie n'y est pour rien!

Les médias occidentaux au sujet de la guerre ukrainienne: il semble que la Russie n’y est pour rien

07.07.2014


Il semble que l’Occident commence à se rendre compte que tous les discours sur l'agression de la Russie et sur le président Poutine ne correspondent pas à la réalité.


Le gouvernement actuel de l'Ukraine agit plus durement envers ses propres citoyens que tout ennemi extérieur. Et cette confirmation – « la trêve » annoncée la semaine dernière et le bombardement des quartiers résidentiels qui l’a immédiatement suivie, ainsi que la « croisade » à Slaviansk lancée samedi par Kiev. En repoussant les défenseurs de leur propre ville, les chefs de la junte vont rapidement se rendent compte qu’ils n’arriveront plus à se cacher derrière la Russie dans la guerre fratricide.

Après les rapports des médias européens sur la façon précise de comment les bourreaux ukrainiens ont pris Slaviansk et Kramatorsk sous leur contrôle, le britannique The Guardian se pose la question : « Et où sont les Russes ?? »



Si le président russe Vladimir Poutine avait l’intention de rétablir l'influence de Moscou sur l'Ukraine, si son but final consistait à faire renaître l'empire, alors, pourquoi n'a-t-il pas aidé ceux qui ont combattu et sont morts à Donetsk et Slaviansk ? raisonne l'auteur. « Pourquoi n'entendons-nous rien de la part de l’OTAN que les troupes russes sont dangereusement proches de la frontière de l'Ukraine ? Pourquoi nos médias ne montrent-ils pas de photos satellites avec les chars russes roulant dans les villes Est de l'Ukraine ? Pourquoi n’y-t-il pas d’avertissements de Washington et de Londres à propos d’éventuelles conséquences pour Moscou, si elle poursuit la politique d’annexion du territoire ukrainien ? »- poursuit le Guardian.

Et de répondre - parce qu'il n'y a aucune agression russe, dont les dirigeants occidentaux ont parlé à leurs citoyens depuis si longtemps. « L'opinion très largement répandue sur les intentions agressives de Poutine en réalité est mensongère. Les actions de Moscou à la frontière avec l'Ukraine s’expliquent par le fait qu'elle veut renforcer sa propre sécurité et éviter le franchissement illégal de ses frontières »- écrit le journal.

L'opinion dominante de l’Occident que « Poutine a profité de la situation et s’est emparé de la Crimée », est contestée par le journal, il y voit une volonté naturelle du président de protéger son pays, de ne pas perdre la base navale russe de Sébastopol ainsi que de préserver la langue russe sur le territoire traditionnel Russe. « La fuite soudaine de M. Ianoukovitch, la perspective du chaos se propageant à travers l'Ukraine, les craintes que l'OTAN puisse encore rapprocher son armée à la frontière constituent une forte incitation à l'action » et ce n’est pas du tout la nostalgie de l’URSS, pas les ambitions impérialistes ni la soif d'expansion qui ont poussé le président Russe à agir.
  


Le journal espagnol « Rebelion » a décidé de mettre fin aux rumeurs et tentatives de faire passer pour un bouc émissaire celui qui n’y est pour rien. L’édition présente à ses lecteurs des faits habituellement ignorés par les médias occidentaux : « Le coup d'État en Ukraine accompli le 22 février de cette année (avec le soutien financier, consultatif et diplomatique de l'UE et des États-Unis), a provoqué une grave crise qui a entraîné des désordres et a plongé le pays dans le chaos et la guerre civile. Les controverses sur les causes de la crise, les accusations et les flots de désinformation dans la presse internationale ont créé un miroir déformant dans lequel Washington tente de rejeter la responsabilité sur Moscou ».

L'hystérie antirusse alimentée par la Maison-Blanche vise à dissimuler la vérité. En même temps, des mensonges impudents et effrontés remplissent les pages des journaux occidentaux, les écrans de télévision, les conférences de presse d’Obama et de hauts responsables de l'OTAN, souligne la publication. L'une des déclarations les plus effrontées était celle qu’Obama avait faite le 2 mai, lors d'une conférence de presse conjointe avec Merkel, appelant les putschistes de Kiev comme le gouvernement « légitimement élu ».

Le journal indique clairement que toutes les décisions du soi-disant gouvernement ukrainien arrivé au pouvoir par un coup d’état, sont basées sur l'illégalité et les protestations qui l’ont suivi, ont été engendrées par le rejet de ces autorités imposées, en particulier, par les habitants du Sud-Est du pays.

« Rebelion » énumère tous les accords violés de Maïdan et du gouvernement de Ianoukovitch :

- Le retrait des forces de l’ordre des rues de Kiev n'a pas conduit à un gouvernement de transition de la coalition. En outre, tous les organismes gouvernementaux sont passés sous le contrôle des radicaux du « Pravy Sektor » - les principaux « porte-paroles » de Maïdan ;

- On a cessé de se conformer à toutes les dispositions de la Constitution ;

- La Rada Suprême, dont les députés étaient attentivement surveillés par les membres des organisations néo-fascistes « Pravy Sektor » et « Svoboda », a voté au nombre de 328 voix la destitution de Ianoukovitch du pouvoir. Personne n'a voté contre ;

- La Constitution de 2004 a été rétablie avec des vices de procédure.

Cependant personne n’a prêté attention à cet arbitraire. Washington a donné son feu vert au gouvernement dirigé par Iatseniouk, qui, comme il lui semblait, avait l'air plus « civilisé » que les sauvages de Maïdan.

Lorsque les nationalistes ukrainiens, les radicaux d’extrême droite ont défilé dans le centre de Lvov en l'honneur du 71e anniversaire de la division Waffen SS « Galicia » – le Sud-Est de l'Ukraine y a répondu par une vague de protestations populaires qui, en particulier, ont conduit à un référendum sur la réunification de la Crimée à la Russie. La vague de résistance devenait de plus en plus forte, notamment à Donetsk, Kharkov, Lougansk, Odessa et d'autres villes. Et le « gouvernement » ukrainien a fait l'impensable – il a décidé d'utiliser l'armée régulière contre sa propre population, continue la rétrospective des événements de l’édition espagnole.

La presse occidentale, on ne sait pourquoi, a choisi de passer sous silence toutes les atrocités commises par les nouvelles autorités. Bien huilée, la machine de la propagande a organisé en Europe une hystérie antirusse, sans aversion pour le mensonge et les expressions ambiguës et banales sur la nouvelle guerre froide, dont, en réalité, Moscou n’avait pas la moindre intention de commencer. Personne n’a jamais vu les troupes russes, qui, selon Washington, sont entrées en Ukraine, et les militaires qui étaient en Crimée (il faut souligner que leur nombre n'a pas augmenté), ils y étaient en conformité avec les accords russo-ukrainiens en service sur la base navale de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, remarque l'auteur.

Washington a soutenu « l’opération antiterroriste » de Tourtchinov, qui a envoyé l’armée et les groupes de fascistes de « la Garde Nationale » créés spécialement à cet effet pour réprimer la résistance populaire. En particulier, le bataillon de la « Garde Nationale » composé de 350 personnes a été envoyé à Slaviansk, rappelle le journal.

Après avoir créé un réseau de surveillance à grande échelle dirigée par la NSA, après avoir créé son royaume de mensonges, qui a provoqué une crise en Ukraine se transformant en guerre civile, Obama continue à mentir. Les mensonges et l'hypocrisie des dirigeants de Washington et de l'OTAN sont vraiment meurtriers. Ce flot trouble de calomnies, de mensonges et d’élucubrations hystériques sur les intentions agressives de la Russie a fait des États-Unis et de l'OTAN le siège des menteurs professionnels attisant le feu de la guerre, résume « Rebelion ».

odnako.org,
agence centrale d’information de Novorossia
Novorus.info 

Source : novorus.info-news : Западные СМИ об украинской войне: кажется, Россия тут не при делах
Traduction : GalCha

1 commentaire:

  1. Pourvu que beaucoup d'autres médias commencent à révéler la vérité sur les horreurs perpétrées par Kiev, rétablir la position russe et se sortir du politiquement correct des médias menteurs mainstreams. Vite !

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