mardi 27 janvier 2015

Pour en finir avec la provocation de Volnovakha {photos, vidéos 18+}

Anatomie de la provocation (photos, vidéos)

14.01.2015
Boris Rozhin
PROVOCATION, provocations, c'est le maître mot des Ukrops et de leurs sponsors occidentaux, toujours et en continu depuis quelques jours, ce jour-là, ils sacrifient quelques civils pour faire porter le chapeau aux combattants de la DNR. Manque de pot, c'est bâclé, c'est ni fait ni affaire. Alors un peu plus tard ils vont recommencer, à Marioupol. 
Marioupol n'est rien d'autre qu'une nième provocation, une nième tuerie sauvage de civils organisée par Kiev et compagnie. L'OSCE possédait déjà tous les renseignements qu'il leur fallait pour conclure à la responsabilité de la DNR. Mais lorsqu'il s'agissait des bombardements de Donetsk et de Gorlovka, ils restaient d'une imprécision criminelle en feignant une ignorance barbare. Là, la responsabilité de Kiev était engagée, là, il y a eu des centaines de morts et de blessés. TOUS INNOCENTS. 
En fait, avec la sortie de cette vidéo, tout est immédiatement devenu clair de qui a tué les gens dans le bus et, ce qui est essentiel, c’est avec quoi on les a exterminés.




Lien vidéo
Sur la vidéo où l’on montre les corps des personnes tuées à la minute 8:03 on voit clairement le fragment de la mine MON-50 ou de ses analogues.

Le cylindre caractéristique en acier traîne sur une des marches de l’autobus au milieu du sang et du verre brisé.


... Les sous-munitions de la MON-50 sont des billes en acier de 6,35 mm de diamètre. Conformément à la commande du KGB de l’URSS a été lancé la production des mines MON-50, dans lesquelles les sous-munitions étaient sous forme de rouleaux en acier (petits cylindres) de 6 mm de diamètre, 7 mm de haut, avec un poids de 15 g et ayant UNE PLUS grande efficacité pour la cible en raison de sa forme. Les fragments sont placés près du côté convexe du corps en une seule couche et rempli de pâte époxy.....

Les sous-munitions finies sont « des billes ou des cylindres en acier de taille et de poids optimaux, placés à l’intérieur des mines de manière optimale... qui, en vertu de la même taille et de leur géométrie, sont mieux réparties dans l’espace, et grâce à la bonne forme aérodynamique maintiennent plus longtemps leur vitesse... »

La mine MON-100 contient 400 sous-munitions en forme des cylindres de 10 mm de diamètre.
Mine antipersonnel MON-50.

Voici une vidéo sur la distance de l’impact (de la mine) d’autodéfense de la région de Rovno.

Voici une vidéo semblable relative à la MON-90.

Concernant la mine MON-50, voir à partir de 2 min 30 s. La différence entre les mines MON-50, MON-90 et MON 100 est très clairement expliquée.

(On voit) l’installation de la mine antipersonnel à fonctionnement directionnel de type MON-50.
Également sur la vidéo on aperçoit un personnage avec un objet qui ressemble à une mine antipersonnel dans le sac.

Voici le sac pour la mine MON-50.




La présence de mines dans la zone du point de contrôle où le bus est arrêté est établie sur la vidéo, on voit régulièrement les insignes caractéristiques "Danger ! Mines !" Par exemple, sur les minutes 10 : 26 et 12 : 45 dans la vidéo, vous pouvez voir les signes directement à côté de l’autobus qui a été touché par les fragments.
Vidéo 18+ Près de Volnovakha, les combattants ont pilonné l’autobus avec le Grad
Notez à quel point les signes d’avertissement sont près du bus arrêté.



Plus encore une paire de captures d’écran de la vidéo du jour où le long de la route sont installés des signes d’avertissement précisant que la zone est minée.


J’attire votre attention sur le potelet sans insigne. Là, sûr à 100 %, il y avait le signe d’avertissement similaire indiquant la présence de mines. Ce signe a été arraché lors de l’explosion, ou bien il a été enlevé pour ne pas montrer une évidence.




De plus, il y a des messages comme quoi lors de l’autopsie dans les corps (des victimes) ont été retrouvés des cylindres en acier.


De plus, il existe un aveu amusant. 

On continue.

1. La capture d’écran, soi-disant supprimée du site de la RPD sur le pilonnage du poste de contrôle près de Volnovakha, en vérité consiste en une nouvelle du 12 janvier, et non pas du 13 janvier, donc c’est un autre faux. C’est-à-dire que le tir sur le point de contrôle (si l’on croit l’information de "Prokhorov" qui l’a mise sur les réseaux sociaux) a eu lieu le 12 janvier, en outre, sur la vidéo on ne voit aucune conséquence de la "destruction du poste de contrôle", ni le 12 ni le 13 janvier). Par ailleurs, les auteurs se sont grossièrement brûlés et n’ont même pas pensé à effacer sur la capture d’écran le 12 janvier, de fait, ils ont reconnu qu’ils ont fait une banale intox.

J’attire votre attention, que le texte avec la phrase « on y a couvert le poste de contrôle des ukrop’s » a été publié le 12 janvier avec la référence au "combattant Prokhorov" et, qu’avec la même citation, il a été republié sur les réseaux de Novorussie. En outre, voici la source ukrainienne, qui, aussi le 12 janvier, cite ce même message de Prokhorov. C’est-à-dire, qu’il soit détruit ou non, ce point de contrôle a été attaqué ou détruit le 12 janvier, c’est pourquoi les captures d’écrans sont utilisées pour créer un banal rideau de fumée. 
Voici le point de contrôle de la junte, comme il n’est pas difficile de remarquer on ne voit pas de graves dommages visuels de celui-ci, même si le 12 ou 13 janvier les missiles de Grads ou de quelque chose de plus lourd y sont tombés, les piliers et les structures auraient dû être taillés par des éclats.

2. Une partie des photos de l’autobus détruit n’a rien à voir avec celui-ci, ce sont les photos d’un autre bus, qui a été détruit par la junte cet été à Donetsk. On ne sait pourquoi, ils ont considéré indispensable, pratiquement dès le début de compléter les vraies images du bus par de fausses images et de les diffuser à travers les chaînes centrales de télévision ukrainienne.

Sur la page de Chary, cela a été brièvement décrit.

S’il vous plaît, notez que sur la capture d’écran de "Pravosekov", on a juste utilisé la photo "fake" avec des sièges qui sont d’un TSN commun.


3. Notez que, sur place, il n’y a pas de traces de la chute des gargousses de "Grad" ou, au moins, d’un ou de plusieurs missiles ou de projectiles d’artillerie, qui auraient dû être sur place, si, disons, que la batterie des Grads s’est avancée près de la ligne de front dans la région de Dokoutchaevsk et a couvert le poste de contrôle. Au lieu de cela, près des bus, nous voyons un trou qui est tout à fait caractéristique pour l’explosion d’une mine antipersonnel.
Le trou de l’explosion.
Vue générale sur le lieu d’explosion.
Voici à quoi ressemble à peu près la route après le coup direct ou à proximité du projectile.

Ce qui est curieux, c’est que dans le trou il n’y a pas de fragments inaltérés de l’obus, bien qu’en théorie nous pourrions admettre qu’ils ont été "ramassés".








Il semblerait, que si ce n’est pas sur le lieu de frappe, mais au moins dans les environs, des fragments métalliques d’un ou de plusieurs missiles auraient dû être dispersés, mais allez savoir pourquoi, il n’y en a pas ; bien qu’habituellement des fragments de missiles, sous une forme ou sous une autre, subsistent et il ne s’agit aucunement de la disparition complète des traces des coups. Les impacts des "Grads" sur le terrain et les particularités de l’autobus même, ne correspondent absolument pas à ce que nous voyons sur la vidéo.

Pour l’instant, il y a ce témoignage au sujet des traces.

Aujourd’hui, je suis allé à Donetsk. Je rentrais vers 13 h sur Marioupol. J’ai été arrêté par les « RPDiens » (combattants de la RPD, NDT) avant Elenovka. Ils ne laissaient pas passer. Il y avait 4 bus arrêtés. De Donetsk à Elenovka sont passés des Grads. Les bus sont passés environ une heure et demie plus tard. J’ai vu des trous frais près du poste de contrôle de Volnovakha. Mais dans le champ, exactement, en quinconce. Et même pas un, pas un seul trou sur la route. Pas un seul bus endommagé, pas une voiture. Sur l’autoroute de Donetsk-Marik, il n’y avait RIEN d’endommagé et aucun mort.

Comme vous pouvez le voir sur la vidéo, sur la route, comme l’indique le témoin, il n’y a aucun cratère de frappes de missiles, bien que ce témoin indique aussi que, dans les champs, à proximité du poste de contrôle, il y a des traces groupées d’impacts des roquettes lancées.

Voici, par exemple, à quoi ressemble un autobus après la chute à proximité d’un projectile d’un lance-roquette multiple.


Regardez le tas de différents fragments métalliques dispersés autour de l’autobus brûlé. Notez également que des traces de dommages sont visibles non seulement sur le bus, mais aussi sur les bâtiments adjacents.

Voici à quoi ressemble l’autobus pilonné avec des armes légères.

Ce sont des pravosek’s tués sur un point de contrôle de la RPD cet automne. L’image, à bien des égards, est très similaire à ce que nous voyons sur le bus près de Volnovakha.


4. Sur l’autre côté de l’autobus, il n’y a presque pas de dommages, seulement les vitres brisées. L’onde d’explosion a frappé un côté de l’autobus et a tué des gens à l’intérieur.

Les sous-munitions semblent à première vue être passées à travers le côté et la vitre et sont restées dans les corps et les sièges, en fait, sans sortir de l’autre côté de l’autobus, sauf à travers les fenêtres.



De plus, regardez cette vidéo, où les Américains testent la mine "Claymore", similaire aux nôtres de type MON, pour détruire un véhicule. Observez très attentivement les conséquences de l’explosion de la mine sur les bords du modèle à des distances différentes.
Cela ne vous rappelle rien ?

D’ailleurs, ici, si on le souhaite, on pourrait réaliser une enquête de reconstruction en utilisant un autobus similaire et des mines de type correspondant. Il suffit de mettre le véhicule et de faire exploser à une distance similaire du point d’explosion des mines de tout type possible – MON-50, MON-90 et MON 100. Si la nature des dommages est similaire, la cause de l’explosion sera facilement prouvée.


5. Eh oui, comment pouvons-nous ne pas nous rappeler ici du chef de la police Abroskine (un ancien flic de Sébastopol qui a fui en Ukraine avec les dossiers des agents du ministère de l’Intérieur et de Berkout) qui a déclaré, attention !, « un coup direct de projectile dans le bus ».


Nous pouvons être d’accord avec Abroskine que ceux qui l’ont fait sont vraiment des créatures sans principes ni morale, qui doivent être exterminées. Notez qu’Abroskine ne parle pas d’un seul "Grad", mais de plusieurs systèmes "Grad", dont les traces de coups auraient dû couvrir de ferraille la totalité du poste de contrôle. Mais apparemment, les roquettes miraculeusement sont passées à côté du point de contrôle. Et, oh, "le coup direct" dans l’autobus, vous pouvez voir par vous-même sur les photos. Aucune roquette "Grad" n’a évidemment touché le bus.

À cet égard, la version de Strelkov paraît tout à fait logique où il indique raisonnablement que les dommages du bus montrent l’utilisation de mines directionnelles + éventuellement l’achèvement des survivants avec des armes automatiques, ce qui a donné lieu, ensemble avec quelques trous dans le bus semblables aux trous de balle, à la théorie selon laquelle le bus a été bêtement canardé avec des armes automatiques.
Si c’était une mine, elle aurait pu être actionnée simplement par un passager descendu uriner avant le point de contrôle.

J’ai été pendant environ 2 mois commandant d’une équipe de mortiers en Bosnie. Et j’ai vu plusieurs fois les résultats de mon "travail". Ces dégâts n’ont RIEN à voir avec une mine de mortiers. C’est une MON-100 (ou un autre modèle de MON) + des tirs avec des armes légères. C’est tout. 


Pour en conclure, nous avons les dommages caractéristiques des mines directionnelles, les sous-minutions de la mine antipersonnel directionnelle de type MON, les panneaux d’avertissement le long de la route indiquant que la zone est minée tout le long, le soldat de la junte avec un sac semblable à celui dans lequel on transporte des mines antipersonnel de type MON qui sont en service dans l’armée ukrainienne, aucune trace de l’impact de "Grad" ou d’autres types de lances roquettes multiples sur la route, les dommages du bus ne ressemblent pas aux dommages d’un véhicule frappé par un "Grad", ainsi qu’un nombre d’intox avec de fausses photos et captures d’écran.

En fin de compte, la version la plus probable de ce qui s’est passé près du bus qui, apparemment, se tenait sur le côté de la route à proximité du point de contrôle on a fait exploser une mine de type MON, qui faisait partie des champs de mines se situant le long de la route, et qui a frappé le bus sur le côté, tuant la majorité/toutes les personnes dans le bus (elles étaient toutes dans la zone d’impact effectif de la mine MON-50 et encore plus des MON-90 et MON-100).

Avec la vidéo disponible, il est difficile de constater si les survivants ont été achevés avec des armes automatiques ainsi que de distinguer les points de pénétration des sous-minutions de la mine antipersonnel et des trous de balle, le cas échéant. La version de la détonation accidentelle de la mine semble douteuse, puisque les panneaux d’avertissement le long de la route auraient dû démotiver les passagers d’aller au-delà de la barrière (mais cela si on ne tient pas compte de la version très peu probable que la mine a explosé toute seule au mauvais moment), donc l’explosion a plutôt été perpétrée délibérément (et la possibilité de la détonation à distance de ces mines existe), suivie d’une mise en scène plutôt maladroite du "coup de Grad", mais c’est du bâclé compte tenu du fait que les auteurs n’ont même pas pris la peine d’enlever les éléments flagrants de la mine antipersonnel de l’autobus et d’enlever les panneaux d’avertissement que la zone était minée.

En fait, les auteurs, avec "deux mains gauches", sur leurs propres vidéos, ont grillé la véritable cause de l’incident. En fait, ici, l’histoire du "Boeing" se répète quand un plan clair visant à discréditer la Fédération de Russie et les Républiques populaires a échoué en raison des "deux mains gauches" des exécutants, car même des provocations sanglantes avec pertes massives, ça, il faut savoir les organiser, et si vous les faites par-dessus la jambe, comme nous le voyons dans le cas du "Boeing" ou du bus près de Volnovakha, alors, en sortie, nous avons une véritable fumisterie, dont on peut toujours essayer de la faire avaler à quelqu’un.

Avec le même motif, tout est aussi simple, en utilisant ce massacre, la junte a avancé la mobilisation du 20 au 14 janvier et il est nécessaire d’assimiler les RPD et RPL à des organisations "terroristes". Le Département d’État américain a immédiatement identifié des coupables et pleinement soutenu la junte. À ce propos, la question « à qui profite le crime ? » a une réponse assez évidente.


Source : rusvesna.su : Анатомия провокации (видео, фото)
Traduction : GalCha

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