La suite de l'accident nucléaire de Zaporozhye

Interventions radioactives

18 décembre 2014

Il y a eu, le 3 décembre 2014, un accident nucléaire à Zaporozhye. Passé sous silence le plus longtemps possible par les autorités de Kiev. Par la suite, des aéroports civils sont fermés et voient atterrir des avions militaires; Qu'est-ce que cela veut démontrer? La réponse...

De plus en plus de preuves montrent que la version du débarquement démonstratif des troupes de l'OTAN à Zaporozhye, ainsi que la fermeture des aéroports dans deux autres centres de transport très importants - Kharkov et Dniepropetrovsk – ont un rapport à l'incident à la centrale nucléaire de Zaporozhye.

Une question logique se pose : pourquoi effectuer ouvertement le transfert de ce qui, dans la pratique militaire, est toujours soigneusement dissimulé ? Surtout, quand il s’agit de mercenaires, et que personne n’a intérêt à afficher leur arrivée, et moins encore, lors de la préparation d’une offensive.

Ensuite : n’y-a-t-il pas dans les régions de Kharkov, Dniepropetrovsk et de Zaporozhye des aérodromes militaires capables de recevoir des avions de transport lourds au lieu de mobiliser à ces fins des aéroports civils ? Surtout que les capacités des bases aériennes de Melitopol et de Tchougouyevo sont plus que suffisantes pour cet objectif. En plus, il y aurait beaucoup moins de regards indiscrets.

Pourquoi montrer la construction de fortifications à l'aéroport de Zaporozhye ? Après tout, cela, couplé avec la fermeture du trafic aérien civil dans trois centres régionaux en même temps, attirera immédiatement beaucoup d'attention, et pas seulement du simple public.

La réponse à cette question, il faut la chercher dans les documents publiés par les hackers du Ministère des Situations d'urgence. Il s’avère que l’émission de fond radioactif avec un dépassement de près de 15 fois la norme, pourtant, a eu lieu. Dans les jours qui ont suivi, l’indicateur de rayonnement gamma a fortement diminué, ce qui est probablement dû à la présence à l’endroit de la fuite d'isotopes à courte durée de vie, caractéristiques du circuit de réacteur.

Malheureusement, les autorités ukrainiennes ne donnent pas d’informations exactes sur l'incident, en mettant tout sur le compte du transformateur brûlé, et cela ne fait que croître l'anxiété et la spéculation. D'autant plus que, dans les environs de la centrale nucléaire, on a distribué à la population les préparations à l'iode.

Et maintenant, un point intéressant: le vent a changé après le 11 décembre ! Avant cela, il soufflait du nord et de l’est, et maintenant, d’abord, il a soufflé du sud-ouest, et puis du sud ! C’est-à-dire, il pourrait "entraîner" toute cette crasse vers Kharkov et Dniepropetrovsk.

Dans ce cas, une manœuvre de diversion déplacerait les accents dans la bonne direction. Cette occasion existe : tout le monde parle de la présence des mercenaires se battant du côté des bourreaux. Alors, pourquoi ne pas montrer leur arrivée en nombre pas trop important avec le déchargement de caisses obscures ? Et en sus, avec une activité intense dans la zone des préparatifs militaires de l’offensive...

Finalement, on obtient une résonance publique voulue autour d’un fait scandaleux, qui, à son tour, peut faire oublier pour un certain temps l'incident à la centrale. Et pour apaiser encore plus, on peut brancher au réseau cette malheureuse unité de production d’énergie, en alimentant la turbine non pas par le générateur de vapeur principal, mais par la chaudière de démarrage : à chaque centrale thermique (et la centrale nucléaire, c’est en principe la même chose que la centrale thermique, diffère seulement par la nature de la production d'énergie thermique), cet atelier existe. Par ailleurs, c’est justement la chaudière de démarrage qui alimente les turbogénératrices lors des démarrages et des arrêts de l’unité de production, et non pas la chaudière principale ; en cas de panne de cette dernière, elle peut également de se substituer à celle-ci.

Ainsi, nous avons affaire à une campagne d'information mûrement réfléchie, dont le but – est de cacher à la population de l'Ukraine des faits extrêmement ignobles. Mais il ne faut pas oublier un vieil adage que vous ne pouvez pas duper perpétuellement un grand nombre de personnes. La vérité fuira toujours !

Victor Pastouchenko

18/12/2014

Agence centrale d’information de Novorussie

Novorus.info

Source : novorus.info-news : Радиоактивная интервенция
Traduction : GalCha