Fascisme – Bandera ou les Européens ont la mémoire courte

Les fascistes exigent de rendre à Bandera le titre de "Héros de l’Ukraine" (vidéo)

02.01.2015

Pendant la marche des fascistes, organisée hier par des radicaux d’extrême-droite ukrainienne dans le centre de Kiev, le chef de file du Parti "Svoboda" Oleg Tiagnibok a annoncé sur la tribune son intention d’assurer la restitution au leader de l’OUN Stepan Bandera du titre de Héros de l’Ukraine.

Tiagnibok a également promis qu’il chercherait la reconnaissance de l’OUN-UPA comme partie, qui a combattu dans la Seconde Guerre mondiale "pour la liberté et l’indépendance de l’Ukraine."

Victoire et gloire au fascisme en Ukraine

Tiagnibok a déclaré la victoire du nationalisme et de la "banderisation de l’Ukraine"

02.01.2015

Depuis le renversement de Ianoukovitch en février 2014, la Russie ne fait qu’alerter l’Occident sur l’état fasciste des dirigeants de Kiev. Tiagnibok crie son admiration à Bandera, fasciste ukrainien d’entre les fascistes plus cruels que les nazis.

Les journalistes européens tentent, par ignorance, par duplicité ou par facilité (?), de rendre sympathique ce personnage ignoble de l’histoire de la 2^ème guerre. À la suite de cet article, nous vous livrons l'article d’Euronews qui travestit l’Histoire.

Lisez l’article sur Bandera dans Wikipédia et vous aurez la juste valeur du personnage. Son passage au camp de concentration de Sachsenhausen est une mise à l’écart d’un trop bouillant collaborateur et une mise en réserve au cas où… Il y bénéficie d’un traitement de faveur étrange pour un camp de concentration. Il devint nécessaire en 44, lors de l’avancée de l’Armée soviétique, ce sont ces mêmes nazis qui le libérèrent…

« La force motrice du Maïdan, quoi qu’on en dise maintenant, et quoi qu’on en tente pour retoucher ce fait, a été le nationalisme » – estime le chef du Parti nationaliste "Svoboda" Oleg Tiagnibok.